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 Expérimentation Animale [MISSION]

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Pamela Isley / Poison Ivy

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles: Batman et tous les justiciers
Relations amicales: Harley Quinn
Pamela Isley / Poison Ivy

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MessageSujet: Expérimentation Animale [MISSION]   Expérimentation Animale [MISSION] EmptySam 27 Juin - 2:26
Expérimentation Animale
Poison Ivy
Dans une ville comme Gotham, il y a beaucoup d’usines. Fut-un temps, la ville était un fleuron de l’industrie américaine, un exemple du rêve américain, une ville en plein essor. Seulement, ce temps était révolu depuis bien longtemps, laissant la ville se dégrader petit à petit. Les usines, qui tournaient à plein régime, avait fini par fermer, et fermait encore aujourd’hui. Ce n’était pas vraiment pour déplaire à Poison Ivy : des usines qui fermaient, c’était des usines qui ne tournaient plus, et donc qui polluaient moins. Malheureusement, quand les usines fermaient, les dirigeants avaient tendance à les laisser en l’état, sans vraiment se soucier de ce qu’il y avait dedans, tant que ça n’avait pas grande valeur à leurs yeux.

Très récemment, une usine appartenant à une très grosse firme pharmaceutique avait fermé ses portes à Gotham. Dans les journaux, cette histoire avait été traitée comme une véritable tragédie, des centaines de personnes avaient perdu leur emploi et se retrouvaient dans une situation précaire, alors que les dirigeants continuaient à vivre une vie de luxe. Toujours la même histoire. Des gens qui pleuraient à la télévision devant des journalistes faussement concernés, tout ça, tout ça. C’était pathétique.

Dans le fond, l’histoire ne l’intéressait que peu. Une usine qui fermait, certes ça l’arrangeait, mais au final, elle n’en avait pas vraiment grand-chose à faire. Si elle devait fêter chaque usine qui fermait quelque part dans le monde, elle n’aurait pas fini de faire la fête. Non, elle n’avait pas le temps de se préoccuper de ça, elle avait quand même beaucoup mieux à faire. Elle était d’ailleurs déjà en train de préparer son prochain coup. Pour celui-là, elle allait devoir la jouer fine. Elle avait prévu de s’infiltrer dans un laboratoire, en tant que scientifique, pour aller voler leurs travaux : ils travaillaient sur de nouvelles toxines naturelles, quelque chose qui l’intéressait bien. Avec ça, elle deviendrait encore plus puissante et plus personne ne pourrait se mettre en travers de son chemin.

Une action d’une telle envergure ne se prépare pas la veille pour le lendemain, et surtout pas seule. Elle avait besoin d’aide, déjà pour se forger une fausse identité, afin de pouvoir rentrer dans le laboratoire. Pour cela, elle avait engagé une faussaire, pour lui faire de faux papiers, de faux diplômes, tout ce dont elle avait besoin. Ça allait lui coûter assez cher, mais ce n’était pas un problème. L’argent, elle savait où le trouver. Enfin, plutôt, chez qui le trouver. Là n’était pas la question, elle avait de quoi payer. Elle avait rendez-vous avec la faussaire d’ailleurs, une jeune femme qui se faisait appeler « Ace ». Les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans l’atelier de la faussaire.

« Poison Ivy, toujours à l’heure ! »

« Toujours ! Tu as bien avancé, j’espère ? »

« Oui, tiens ! » Joignant le geste à la parole, elle lui tendit une fausse carte d’identité au nom de Paige Ingram. Ivy ne put s’empêcher de sourire. Ace repris la parole. « T’as entendu parler de l’usine qui a fermé ? »

« Oui, pourquoi tu demandes ça ? »

« Il paraît que l’usine est encore pleine, il pourrait y avoir des trucs pour toi dedans. Je sais pas, j’ai entendu dire ça et j’ai pensé à toi directement. »

Ivy pris deux secondes pour réfléchir. Les produits chimiques, très peu pour elle, mais dans ce genre d’usine, ils ne travaillaient pas qu’à base de produits de synthèse, il y avait aussi une part de produits naturels. Et avec les bons produits dans les bonnes mains, en l’occurrence, les siennes, on pouvait faire de grandes, grandes choses. Avant qu’elle ne puisse remercier Ace du tuyau, celle-ci repris la parole.

« Mais bon, il parait qu’ils faisaient des tests sur les animaux, et qu’ils sont encore tous là-bas, dans des cages. Si c’est vrai, c’est affreux. »

Le sang d’Ivy ne fit qu’un tour. On la voyait souvent comme la folle aux plantes, et on considérait qu’elle ne pensait qu’à ça, mais ce n’était pas entièrement vrai. Avec la flore va la faune, très souvent. Animaux et nature font bon ménage à l’était sauvage, ils vivent en parfaite harmonie. De ce fait, Ivy avait beaucoup d’affection pour les animaux, tout ce qui n’était pas du genre humain. Au moins, les animaux n’avaient pas la bêtise de polluer pour leur propre petit profit. Non, c’était d’eux qu’on profitait, malheureusement. Et ces pauvres animaux, coincés dans des cages et laissés à leur sort ? Elle allait les aider.

Elle récupéra ses affaires, paya Ace et retourna à son appartement. Il fallait qu’elle se renseigne sur l’usine, pour commencer. L’endroit avait été abandonné, et était donc désert, elle n’allait pas avoir besoin de passer la sécurité donc. Déjà, ça l’aidait beaucoup. Entrée et sortir allait être simple. Ensuite, il fallait qu’elle trouve ce qu’elle allait faire avec les animaux. Elle ne savait pas vraiment combien il y en avait, ça pouvait être juste deux trois bestioles comme ça pouvait être toute une armada de cobayes. Les relâcher dans la ville serait totalement inconsidéré et leur ferait plus de mal qu’autre chose. Elle commença donc à se renseigner sur différents sanctuaires qui accueillaient les animaux victimes d’abus, de trafic ou de tests en laboratoires. Ce serait déjà bien mieux pour que ces animaux puissent finir leur vie en paix, dans le calme. Elle irait d’abord voir ce qu’il en était dans l’usine avant de les contacter.

Le soir même, Poison Ivy était plantée devant l’entrée de l’usine. Comme elle avait fermé très peu de temps auparavant, elle n’avait pas encore cet aspect glauque et qui faisait froid dans le dos qu’avaient les bâtiments abandonnés et décrépis. Enfin, elle n’avait jamais vraiment été du genre à avoir peur du noir, même si elle préférait de loin le soleil. Vêtue de sa tenue emblématique, il ne lui restait plus qu’à rentrer, et  à aller libérer ces pauvres bêtes de leur triste sort.

Tout avait été laissé en plan dans l’usine. Il y avait encore dans l’air une forte odeur de produits chimiques, qui n’avait pas encore eu le temps de se dissiper. Des blouses, des masques et des lunettes de protections étaient rangés dans des armoires vers l’entrée. Si tout avait été laissé tel quel, ce n’était pas le bazar, on avait presque l’impression que l’usine était juste fermée pour la nuit, et que les employés allaient revenir dès le matin suivant pour travailler. C’était particulier comme ambiance, elle avait l’impression qu’elle allait se faire prendre à chaque pas qu’elle faisait. Sauf qu’elle était bien seule, le seul son qu’elle entendait était celui de ses pas, dont l’écho sonnait comme un tambour. Il ne lui restait plus qu’à trouver les animaux.

L’usine était plutôt grande, elle avait donc plusieurs endroit à explorer. Il ne valait mieux pas qu’elle perde son temps. Elle s’arrêta donc pour réfléchir. Quel était le meilleur endroit pour procéder à des tests sur les animaux sans se faire remarquer ? La réponse lui vint immédiatement : les sous-sols. S’il y avait un endroit où commencer, c’était celui-là. Elle se mit donc en quête d’un ascenseur, ou d’une cage d’escalier.

Ce fut les escaliers qu’elle trouva en premier, et s’engouffra dedans, descendant les étages jusqu’au dernier sous-sol. Quelque chose lui souffla qu’elle était au bon endroit : une énorme porte en métal scellait l’endroit. Mais plus encore, elle avait l’impression d’entendre des gémissements venant de derrière la porte. Les pauvres bêtes avaient dû être enfermées là depuis un bon moment, sans voir la lumière du jour et sans avoir un seul contact humain qui soit doux. Le cœur d’Ivy était brisé : les humains étaient vraiment sans cœur, sans âme, sans humanité, ironiquement.  

Passer cette porte n’allait pas être trop compliqué. Elle avait pris ce qu’il lui fallait avec elle. Enroulé autour de son bras était une jolie plante, qui paraissait ornementale au premier abord. Mais il lui suffisait de laisser pousser cette plante, la faire grandir de plus en plus, pour qu’elle ait la taille et la robustesse requise pour détruire la porte. Elle indiqua ensuite à la porte ou frapper pour faire céder la porte plus vite. En quelques violents coups, la porte finit par tomber.

Ivy fut accueillie par une odeur pestilentielle, et par des cris d’animaux assourdissants. Elle était bien au bon endroit. Elle tâta le long du mur et trouva un interrupteur. Plusieurs néons s’activèrent au plafond, permettant à Ivy de voir ce qu’il s’y trouvait. Des cages, parfois minuscules, parfois un peu plus grandes, s’entassaient sur plusieurs rangées, les unes sur les autres. Des excréments s’écoulaient des cages, et il y avait au sol des traces de sang, certaines séchées depuis un bon moment, d’autres un peu plus récentes. Mais le pire, c’était les cris des animaux terrifiés. Ils avaient été laissés là comme s’ils n’étaient rien, comme si on les avait tout simplement oubliés. Ce soir-là, c’était le début de leur nouvelle vie. Tout irait mieux pour eux, Ivy s’en était fait la promesse.

Il fallait d’abord calmer les animaux. Ivy s’approcha d’une première cage, dans laquelle se trouvaient trois chiens, qui avaient à peine assez de place pour vivre. Ils avaient des lésions sur les yeux et sur le museau, et ils perdaient leurs poils par poignées : ceux-ci étaient éparpillés au fond de la cage, comme une sorte de lit. Le chien du milieu grogna lorsqu’il vit Ivy s’approcher. Elle posa donc sa main sur les barreaux sales de la cage et laissa s’échapper quelques phéromones relaxantes. Les chiens se calmèrent vite, mais ne la quittèrent pas du regard.

La cage suivante était vide, mais on pouvait voir des traces de sang séchés sur les barreaux, et des coups de griffes qui les lacéraient. Cela donnait à Ivy une bonne idée du calvaire qu’avait enduré l’animal qui l’occupait. La pauvre petite bête était sûrement dans un monde meilleur. Bizarrement, la cellule qu’elle occupait auparavant à Arkham lui parut bien moins inhumaine.

La troisième cage contenait des lapins, presque nus tellement ils avaient perdu de poils, et à la peau toute irrités et lacérées à cause des barreaux. Ils réagirent à peine à la présence de la criminelle, elle savait qu’ils étaient vivants seulement car elle voyait leurs petits corps se soulever au rythme irrégulier et saccadé de leur respiration. Mais leurs yeux étaient ternes et sans vie. Elle allait devoir être délicate pour les transporter hors de là.

Elle continua d’avancer de cages en cages, certaines vides, certaines contenant les corps sans vie d’animaux pour lesquels elle était arrivée trop tard, certaines contenant des animaux encore en vie, mais dans un état déplorable. Tout au fond de la pièce, il y avait la plus grande des cages, presque assez grande pour qu’Ivy puisse y tenir debout. La jeune femme s’approcha pour voir ce qu’elle contenait. Un chimpanzé bondit du fond de la cage et s’accrocha à la grille, hurlant  à la mort et essayant d’attraper la criminelle, qui recula d’un bond. L’animal, bien qu’il paraisse en colère, était surtout effrayé. Il fallait le calmer, mais Ivy ne pouvait pas s’approcher sans qu’il ne grogne ou ne hurle. Tout doucement, elle commença à chanter une berceuse. Les chimpanzés sont des primates, proches des humains, c’était donc quelque chose auquel il pourrait être sensible. Cela sembla fonctionner, l’animal se calma peu à peu, jusqu’à laisser Ivy s’approcher. Comme pour les autres animaux, elle lui administra des phéromones pour le calmer. Elle avait fait le tour des lieux, elle pouvait donc les faire sortir maintenant.

Reprenant la plante lui ayant permis d’ouvrir la porte, elle détruisit les cages une à une. Puisqu’ils étaient sous l’effet des phéromones, les animaux attendirent qu’elle les dirige pour sortir de cette prison. Elle prit les petits lapins dans un de ses bras, et attrapa la main du chimpanzé de sa main libre. Elle sentait que malgré les phéromones, l’animal était encore terrifié. Mais bientôt, il serait libre, et avec ses semblables. Accompagnée de sa meute, elle remonta à la surface, et leur fit quitter cet enfer.

Il ne lui restait plus qu’à leur trouver un havre de paix. Tous ses animaux méritaient une vie meilleure, ils méritaient de finir leurs jours au soleil, dans un endroit où ils seraient traités comme ils le méritaient. Elle contacta donc un des centres sur lesquels elle s’était renseignée avant de partir sauver ces petites boules de poils, et leur donna rendez-vous dès le lendemain, non loin de son appartement. Ils allaient avoir beaucoup d’animaux à ramener, mais ça ne leur faisait pas peur.

Le plus satisfaisant pour Ivy, le lendemain, fut de voir toute cette petite troupe partir pour le refuge, surtout le chimpanzé avec ses grands yeux mélancoliques. L’animal était d’une intelligence folle, cela se voyait à son regard, il ne lui manquait plus que la parole.

Au final, l’usine avait bien fait de fermer. Et tous les gens aux infos, qui se plaignaient de la perte de leur emploi, n’avaient eu que ce qu’ils méritaient, pour ce qu’ils avaient fait subir à ces pauvres bêtes.

Au final, il y avait une justice dans ce monde.

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