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 Liu Nan's Blues (Liu)

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GCPD
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Harvey Bullock

Gotham ID Card
Disponibilité RP: Prit
Relations conflictuelles: Les criminels en général
Relations amicales: L'ensemble du GCPD. Collabore à l'occasion avec les justiciers masqués
Harvey Bullock

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MessageSujet: Liu Nan's Blues (Liu)   Liu Nan's Blues (Liu) EmptyMer 4 Nov - 10:07



Liu Nan's Blues
Liu Nan • Harvey  Bullock


Le sergent Harvey Bullock annonça :

« Spider Girl. »

L’antre des flics était d’un froid polaire à cause de la clim qui déconnait, s’enclenchant quand il ne le fallait pas. Les deux connards en face de lui se servaient des whisky-sodas et des chips de maïs, en pleine heure de service. L’agent Woodrell avait la grippe et reniflait sans cesse. L’agent Fritsch n’arrêtait pas de tripoter son alliance. Il faisait ça les jours où il trompait sa femme. Bullock avait une tête harassée. 36H sans sommeil à force de suivre son enquête sur la femme suicidée.

9h du soir. Gotham avait pour Bullock l’aspect d’un mauvais rêve engendré par la fièvre. Ses heures éveillées sans sommeil se distendaient de façon disproportionnée. L’agent Fritsch lui fit passer une série de portraits anthropométriques : 3 photos du même individu. Une de face et deux de profil. Inscrit au dos : multiples condamnations pour Hacking depuis 2012.

« C’est tout ce qu’on a Bullock, comme Hackeur du moment. Je vois pas qui d’autre pourrait être ta foutue « Spider Girl ». Inconnue au bataillon. »

« Elle existe et vous allez me la trouver. »

Woodrell commenta :

« Et ça y, Bullock joue encore les limiers de l’impossible, à traquer des fantômes. »

Fritsch ajouta :

« Planquez les mômes, il va encore fouiller toute la ville de fond en comble en distribuant des coups de matraque. »

« Vous êtes les deux glandus de la surveillance informatique du GCPD et vous voulez me faire croire que vous n’avez qu’un seul hacker sous la main ? Soit vous êtes nuls, soit on vous a acheté.»

Woodrell avala bruyamment une gorgée de son whisky-soda.

« Allez Harvey, si t’as besoin d’un coupable désigné pour truquer un de tes dossiers d’enquête, on veut bien te refiler ce hacker là. »

Il tapota la photo.

« Le comté du New Jersey croit à sa culpabilité dans deux affaires de hacking. Donc ce n’est pas précisément un membre éminent de la société. De plus il s’est souvent fait chopper récemment à force de se shooter aux barbituriques. Alors il fera un témoin minable au tribunal. Ce genre de tocard a tendance à ennuyer les jurys composés des bonnes gens de Gotham, qui les déclarent coupable juste par principe. »

Fritsch grignota un chips :

« On a une empreinte de lui sur un transparent. On peut te la donner pour que tu la colles sur ta scène de crime et antidater tout ça. »

Woodrell se massa la nuque :

« Tu nous donnes juste 200 dollars Bullock, et à toi les honneurs pour l’avoir fait plonger pour de bon. Et tu refiles juste 100 dollars aux mecs du labo pour les arroser afin qu’ils collent l’empreinte sur ta scène de crime. »

« Non. »

Woodrell se figea au milieu d’une gorgée. Fritsch se figea au milieu d’une bouchée.

« Allez vous faire foutre. »

Woodrell s’empourpra. Les mains de Fritsch flageolèrent. Bullock prit la porte.

…………………………

A arpenter le pavé tout seul pour trouver « Spider Girl. »

Bullock faisait en voiture, la tournée de tous les clandés à ordi et cyber-cafés. Il s’était dressé une liste dans l’annuaire informatique de la ville. Il pleuvait. Bullock se tapa 16 endroits différents. Il exhibait ses deux ou trois notes rédigés avec le pseudo de « Spider Girl » et cassait l’ambiance partout d’un seul coup avec sa voix d’emmerdeur. Son insigne de flic faisait flipper les employés aux nerfs fragiles, partout où il passait. Quelques crétins y allèrent de leur numéro de « non à l’intimidation policière ! »

Bullock se dirigea vers le Nord-Ouest. Cela faisait 5h d’affilées qu’il rôdait dans Gotham. Il avait finit d’écumer les quartiers sud. Prochaine étape : Park Row. Il rendit visite à une imprimerie de Fountain Avenue, connue pour avoir déjà fait hacker le système informatique de ses concurrents. Puis à une autre entreprise louche sur Giordano Boulevard, qui avait fait de même. Entre deux arrêts, il écoutait la radio de police. On ne chômait pas sur la fréquence du GCPD. A chacune de ses visites, Bullock obtenait pour toutes réponses : « Non » et « Non Monsieur ». Il partit vers l’est. Il vit deux opérateurs informatiques dans Vine Street et Wilton Place. Un boutonneux rit comme un âne en voyant Bullock entrer en mangeant un donut. Sérieux ? Il ressemblait à ce point là à la caricature du flic ?

Il entra finalement dans un cyber-café style repaire de jeunes, dans Vermont Avenue. Il sentit une odeur de marijuana. Derrière le comptoir, deux mômes genre 20 ans titubaient et faisaient les imbéciles en souriant jusqu’aux oreilles. Ils virent Harvey et comprirent quel métier il exerçait. Un joint passa de la fille au garçon. Le garçon bouffa le mégot. Harvey exhiba sa note « Spider Girl ». Le garçon dit :

« Ouais et alors ? C’est illégal pour les gens d’avoir un pseudo sur le net ? »

La fille gloussa. Ils examinèrent la note de Bullock et le pseudo. Bullock étala sa paperasse pour qu’ils profitent mieux de la signature en code informatique de sa hackeuse. Le garçon qui croyait que le GCPD l’avait repéré pour avoir fait appel à elle, s’offusqua :

« On est en démocratie ! »

« Je m’en fout de ce qu’elle a fait pour vous, je veux juste son adresse. »

La fille gloussa. Le garçon gloussa.

« Pour certains boulots, elle se fait payer en liquide pour être sûre que personne remonte jusqu’à elle pas vrai ? Je suis sûre d’ailleurs que vous avez réussit à la voir en chair et en os, parce qu’elle est venue de temps en temps ici comme habituée, avant que vous ne lui demandiez ses services de hackeuse. »

La fille dit :

« C’est de la censure ! »

Le garçon répéta :

« On est en démocratie ! »

Bullock alla jusqu’à la porte, ferma le verrou, et revint. La fille se mordit les lèvres. Bullock s’assouplit les doigts. Le garçon se ratatina.

« L’adresse, tout de suite avant que je m’énerve. »

…………………………

Quartier de merde, loyers minables. Le décor : terrains vagues et quelques bouts de métro aériens au dessus. Quelques autocollants vieillis et délavés « Votez Harvey Dent ! » qui avaient été gardés en souvenir sur les pare-chocs de quelques bagnoles. Relique nostalgie de l’époque des élections idéalistes du District Attorney de la ville, avant qu’il ne vire psycho avec sa pièce.

Voilà l’adresse. Immeuble d’appartements individuels, chacun sa porte, sa sonnette et sa boite aux lettres, répartit sur 3 étages à palier, genre taudis. Coincé entre un drive-in et un magasin de spiritueux. Bullock enfonça le bouton de la sonnette. Un son strident à réveiller les morts.

Rien.

Il colla l’oreille contre la fente du côté des gonds et n’entendit que l’air immobile d’une pièce vide. Il attendit 30 secondes puis il inséra son sésame de poche entre le chambranle et la serrure, bien décidé à faire céder la porte pour une petite fouille illégale. Hé hé hé…

La porte s’ouvrit aussitôt. Bullock avec sa tête de con, prit au dépourvu.

Voilà Liu Nan, avec son visage qui disait clairement : je-vous-emmerde.

Fiche codée par NyxBanana
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Liu Nan

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Liu Nan

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MessageSujet: Re: Liu Nan's Blues (Liu)   Liu Nan's Blues (Liu) EmptyDim 22 Nov - 22:45
Liu Nan's Blues

| NAN LIU FT HARVEY BULLOCK


Le chien était élancé à travers le long terrain vague. Un Akita Inu, chien originaire du Japon dont le nom signifie littéralement chien d'Akita. Chien de type Spitz, de grande taille et bien proportionné. Un chien adulte peut atteindre 58 à 70 cm au garrot. Son poids se situe généralement entre 27 et 32 kg pour la femelle et entre 32 et 40 kg pour le mâle. Ici l’individue est une femelle de 67 cm au garrot pour 30 kg, au pelage caractéristique de la race au marquage spécifique nommé Urajiro - blanc présent sur les pattes, la tête, le ventre-. Si l’Akita est un chien calme, doux et non aboyeur qui peut se révéler parfait pour une famille, il peut aussi se révéler un très efficace chien de garde, ayant même la réputation d’être capable de se battre contre un ours. A ce moment précis, utilisant toute sa musculature puissante pour traverser le terrain vague, l'individu femelle était en train d’exprimer toute la capacité de défense de sa race. Son ennemi n’était plus qu’à quelques mètres. Le voilà. S’appuyant sur ses pattes arrière, le chien sauta et agrippa le bras de l’agresseur. Le regard du chien était déterminé, prêt à remplir son travail et mettre à terre cet agresseur. Ses dents enfoncées dans l’ennemi, bientôt il allait être hors d’état de nuire.

“Shimomura tíngzhĭ”

La voix d’une jeune femme résonna à travers le terrain vague. Immédiatement, le chien ouvrit la gueule en grand et lâcha sa proie avant de s’asseoir. En quelques instants, deux femmes arrivèrent. La première était une femme très maigre d’une quarantaine d’année, à l’expression très sérieuse; cheveux ramenés en chignon serrés, lèvres pincés, sourcils froncés… En tenue complète treillis, elle s’approcha du chien sans que la bête ne bouge d’un poil, le regard toujours fixé vers l'agresseur. La seconde femme, bien qu’aussi maigre, ne devait elle pas faire plus d’un mètre soixante. Malgré son apparence fragile caché derrière un jean et un large pull noir la jeune femme ne sembla pas effrayée à l’approche du chien, a qui elle offrit même quelques mots d’encouragemnt. “Bon chien”. “Hǎo”. A côté de l’imposant chien, on pourrait la croire totalement surpassée ou effrayée mais au contraire, elle semblait en pleine confiance de sa personne et du chien. L’agresseur dans lequel le chien avait les crocs plantés quelques secondes plus tôt bouge mais si l’Akita l'observa, elle ne bougea pas. Alors le soi-disant enleva son casque, aucune trace de douleur ne s’affichant sur son visage, après tout il ne s’agissait que d’un faux méchant équipé d’une tenue molletonnée complète.

“Bon Liu ça m’a l’air pas mal ce qu’on a là” entame la femme en treillis. “Tu l’as bien bossé et elle commence à vraiment prendre ta personnalité donc elle est bien calme comme on la veut. On va faire une dernière séance comme prévue la semaine prochaine et ensuite on va voir est-ce qu’on stop les séances ou si on en met une de temps en temps, comme tu voudras. Tu y réfléchis d’ici là.”

L’autre jeune femme hôcha la tête et sans un mot de plus, acrocha une laisse au harnais du chien avant de repartir. Liu avait décidé d'obtenir un chien de défense il y a environ deux mois après l’arrivée d’Oliver Queen à sa porte. Cet évènement, après celui de l’arrivée de la jeune fille toujours inconnue dans son appartement, avait créé en elle un sentiment de peur pour sa personne physique. Pendant plusieurs jours suivant cette journée, elle avait cherché sur internet des races de chien connues pour leur bonne capacité de protection du maître, recherché les différents élevages disponibles dans les environs de Gotham. Dans un premier temps, elle n’avait trouvé que des élevages de chien de combat destinés aux différents hommes de main de gang dans Gotham, ça lui avait fait peur, peur que le chien se retourne contre elle. Elle prenait un chien parce qu’elle se sentait trop faible pour se défendre contre d’autres humains, ce n’était pas pour ensuite devoir se retrouver à se battre contre son propre chien. Puis enfin, elle était tombée sur l’élevage d’Elena, une éleveuse spécialisée dans les Akita de défense. Liu Nan avait fouillé à la recherche de la moindre information sur la femme, découvrant assez rapidement que la dernière était une ancienne pharmacienne ayant découvert sa passion après avoir adapté son premier chien en réponse à de nombreuses aggressions dans les rues de Gotham.A l’élevage, Shimomura avait immédiatement attiré son oeil alors l’informaticienne lui avait donné le nom du plus grand hackeur japonais auquel elle avait pu penser. Bien sûr l'asocial avait eu beaucoup de mal à supporter les cours de dressage du chien mais, elle s’était immédiatement sentie en confiance complète de sa chienne malgré la taille de cette dernière.

Plusieurs jours passèrent après le dernier entraînement que la jeune femme et le chien avaient eu avec l’entaineuse. La journée était plutôt tranquille et après une longue balade au petit matin avant que le reste de la ville ne se réveille, l’informaticienne s’était assise devant son bureau pour travailler sur la sécurité informatique des dossiers de Queen Industries. C’est en début d’après-midi que Liu Nan reçut un message d’Ethan. Ethan était un petit con, constamment sous drogue, rap le plus violent et le plus à la mode possible sur son enceinte et toujours trop forte, et toujours la blague la plus offensante entre les lèvres. Ethan n’était pas quelqu’un que l’informaticienne appréciait beaucoup mais il avait deux grands avantages. 1) Ethan pouvait transformer son argent virtuel en argent réel 2) Ethan savait fermer sa gueule. Aujourd'hui il avait parlé. Liu Nan ne lui en voulait pas vraiment, chacun avait son business à protéger et honnêtement, ils n’étaient pas liés au point de se protéger l’un et l’autre. Au moins il avait eu la décence de la prévenir. “Flic te cherche. J’ai dû donner ton adresse”. Honnêtement, sur le moment Liu paniqua. Elle n’avait jamais eu un grand amour pour la police et l’idée d’en voir un à sa porte de l’enchentait pas. Alors sur le regard curieux de son chien, la jeune femme avait rapidement fourré son ordinateur portable, ses clef USB et tout autre disques et données importante dans un sac à dos noir, ouvert sa fenêtre arrière pour pouvoir déguerpir au premier imprévu. Et lorsque tout celà fut prêt, la jeune femme n’eut pas le droit à beaucoup de temps pour plus paniquer que déjà elle entendit quelqu’un forcer la porte. Immédiatement, Shimomura qui était jusqu’alors tranquillement assise sur le canapé en train de somnoler se dirigea vers l'entrée de l’appartement. Alors la porte s’ouvrit et la chienne se mit à grogner, le corps tendu prête à se jeter sur l’inconnu. Intelligente, la chienne devait sentir la peur de son nouveau maître. L’homme n’avait pas l’air très menaçant pour un policier, plutôt âgé,en surpoid. Liu Nan, derrière sa chienne, détailla l’homme avant de prendre la parole, les mots semblant lui venir avec de plus en plus d’aisance depuis qu’elle était arrivée à Gotham et s’était retrouvée forcée de communiquer avec le monde l’entourant durant tant d’occasions.

“Qui vous êtes! Pourquoi ici!”


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