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Garfield Lynns / Firefly
Sujet: Pyrophobie [PV Cheshire] Lun 8 Juin - 1:16
Je ne sais pas encore qui remercier pour m’avoir fait sortir d’Arkham, mais en attendant que mon libérateur se manifeste, j’ai mes contrats à honorer. La dernière paye que j’ai fait m’a permis de reconstruire l’épée de flamme que le GCPD m’a confisquée. Celui-ci est meilleur, car je peux le faire exploser comme une grenade de feu. Personne ne prendra mes accessoires cette fois. Ha! J’imagine Batman qui me coince le bras comme la dernière fois, alors j’aurai qu’à faire exploser mon arme directement dans mes mains. Il y aura de quoi de faire une belle boule de feu pour surprendre cette agaçante chauve-souris ou sa petite protégée. D’ailleurs, depuis que je l’ai piégé sous un bâtiment en feu, je ne l’ai pas revu celle-là. Avec de la chance, cela fait une bestiole de moins en ville.
En parlant de bâtiment en feu, il y a un dans le chinatown qui va me servir de cible et de publicité. Je m’en fiche pas mal de la raison, mais mon employeur actuel m’a demandé de faire cramer cette espèce de petit hôtel asiatique bien chic pour snobinard. C’est probablement un conçurent d’un autre hôtel dans le même quartier. Le plus drôle, c’est que je vais probablement me faire engager par le propriétaire de l’hôtel que je vais cramer. Elle est belle, la vie : du feu, de l’argent et du travail bien fait. J’adore mon boulot. Mes parents avaient bien raison de dire que je devais poursuivre mes rêves. Je suis bien en voie de réaliser les miens : Gotham en feu, quel spectacle! Mais bon, en attendant que j’aille le matériel, je brûlerai cette ville un édifice à la fois.
En volant dans le ciel nocturne, je réalise que c'est plutôt simple de trouver le quartier chinois de cette ville, l'éclairage de ce secteur est bien différent du reste de la ville. Je vois même le bâtiment qui deviendra un beau brasier dans quelques minutes. Est-ce que... Oui! Il y a une ruelle en arrière. Pour une surprise explosive réussite, rien de mieux que d'avoir une entrée discrète. J'atterris tout en douceur grâce à l'articulation de mes ailes mécaniques. Hum... Je devrais les modifier pour qu'ils expulsent une vague de feu. Un départ explosif pourrait éviter que je sois poursuivi. Je vais y penser après ma prochaine paye.
Oh, une porte verrouillée. Elle est bien jolie, très décorative. Dommage, elle ne résistera pas à ma lame thermique. Il suffit juste de faire fondre la serrure et... Elle résiste? Tant pis, je suralimente la flamme en vidant le réservoir d'un coup et hop, le métal liquide coule silencieusement au sol. Bon, mon arme est H.S, mais pour une entrée aussi délicate, cela valait la peine.
Donc je vais faire un classique : tout en bas, il y a le cœur du système de climatisation qui distribue de l'air frais dans tout le bâtiment. Je vais vider un bon parti du réservoir de mon jeckpack dedans, puis après une minute, j'y ajouterai une grenade à retardement qui enflammera tout ce beau gaz. Ah! Quel bel incendie que cela va faire! Quel grand feu de joie ce sera! Cela dit, je n'aime pas trop jouer avec mon propre réservoir, mais pour transporter autant de gaz d'un coup, je n'ai pas réellement le choix. Si mes calculs sont exacts, comme d'habitude, j'en aurai assez pour m'éloigner en vitesse avant le grand badaboum.
D'ailleurs, ce que j'aime avec les sorties de secours, c'est que cela mène directement aux escaliers. Je replis mes ailes mécaniques sur mon dos au maximum pour descendre aisément les marches. Il n'y a qu'un seul niveau au sous-sol. Sur la porte en bas des marches, il est écrit... quelque chose en chinois. Bof, c'est surement ''salle des machines'' comme tous les autres bâtiments de cette ville. Pendant que je rentre, j'entends des voix, à l'étage au-dessus. Mon employeur ne m'a pas dit que je dois éliminer quelqu'un, ni qu'il est nécessaire d'épargner tout le monde, alors cela rend ma mission encore plus facile. Alors... la ventilation centrale... Ah! La voilà, cette machine bruyante qui absorbe l'air ambiante. Tant que cette machine est fonctionnelle, mon plan est possible.
-''Ce système de ventilation de haute qualité a dû coûter une fortune. C'est parfait, cela fera le travail à ma place.''
Il fait plutôt sombre ici. D'un petit clic sur mon casque, j'active les lumières qui y sont intégrées. Je regarde autour pour trouver l'entrée d'air. C'est surement à proximité.
-''Le grand badaboum dans quelques minutes... Et une paye de plus pour moi. ''
Très bientôt, il y a des gens ici qui vont souffrir de pyrophobie pour le reste de leur vie, s'ils survivent. Bref, c'est le moment de se mettre au travail. Ou est cette entrée d'air...?
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Jade Nguyen/Cheshire
Sujet: Re: Pyrophobie [PV Cheshire] Ven 12 Juin - 16:49
Pyrophobie
FIREFLY .
CHESHIRE
Plusieurs choix s’offraient à Jade : elle pouvait rester chez elle, profiter de la soirée pour s’enrouler dans un plaid, rester bien au chaud et regarder la télévision. D’ailleurs, ce soir, il passait une de ces émissions ridicules où les gens parlaient des traumatismes de leurs enfances avec des pseudos psychologues et un présentateur bien trop énervant… Le seul intérêt de ces émissions, c’était bien sûr de rassurer les gens, leur montrer qu’il y avait bien pire qu’eux en ce bas monde. Nombreux étaient les gens qui regardait ce talk-show pour se moquer, pour assouvir une curiosité ou même simplement pour se rassurer. Mais ce choix, ce n’était pas celui qui correspondait le plus à l’assassin, non, pas du tout même. Alors naturellement, son choix se dirigeait vers une autre option : être digne de sa réputation de mercenaire. C’est vrai qu’elle aurait pu se prendre un soir pour se poser, mais que voulez-vous, elle était bien consciencieuse dans son travail.
Son futur crime l’avait conduite au sein de Chinatown, un quartier bien particulier de Gotham puisqu’il ressemblait simplement à une ville au cœur d’une ville. L’esthétique de ce quartier ne faisait pas du tout penser à la ville du chevalier non, c’était d’ailleurs bien le but. Les habitants vivaient dans leurs coins, s’occupaient de leurs affaires, leurs histoires aussi sombres soient-elles. Même la police n’osait même plus venir les déranger. Ce qui arrangeait bien les affaires de Cheshire, elle n’avait qu’à craindre une intervention de justiciers comme Batman. Ca faisait un petit moment qu’elle n’avait pas croisé le moindre justicier, tant mieux. Elle ne voulait pas retourner à Blackgate de sitôt.
Jade marchait seule dans la rue, avec son sac à dos et une casquette noire visée sur sa tête. Elle avait l’air d’une touriste comme cela, elle regardait à droite et à gauche à la recherche du commerce où elle devait se rendre, elle avait rendez-vous avec une personne qui devait lui donner des ordres et un paiement en avance, bien sûr. Dans son sac à dos se trouvait sa tenue et quelques dagues avec un flacon de poison, elle était venue moins préparer que d’habitude, pour preuve elle n’avait pas son sabre avec elle, mais elle se débrouillerait avec ça.
Après quelques minutes de déambulation dans les rues de Chinatown, Jade arriva devant un restaurant vietnamien, c’était ici qu’elle avait rendez-vous. En rentrant, elle hocha la tête pour saluer le serveur. Elle tourna la tête vers la grande salle assez vide. Elle imagina bien rapidement que le seul homme dans la pièce était son contact. Elle ferma les yeux en humant l’odeur des plats, elle reconnue facilement qu’en cuisine se concoctait de la soupe, la Phở. Cela lui rappelait un peu son enfance. Un petit sourire se dessina sur son visage, mais elle secoua la tête, elle n’était venue ici pour manger, elle travaillait.
Elle avança dans la grande pièce vide, la musique était assez forte, elle couvrirait leurs propos. De toute façon, le serveur semblait comprendre que les gens ne voulaient pas être dérangé, peut-être avait-il reçu un excellent pourboire de la part de l’homme ? Sûrement. La femme tira la chaise pour s’asseoir, elle retira sa casquette.
« Xin chào.» L’homme d’environ cinquante ans fut le premier à parler. Il salua l’assassin dans un Vietnamien parfait. Jade plissa les yeux. Elle n’était pas là pour se faire un ami, non, elle travaillait. Elle croisa les bras et hocha la tête en guise de réponse. Elle attendait que l’homme continue de parler, qu’il présente son plan et surtout qu’il pose les premiers billets verts sur la table. Il se pencha pour attraper une mallette, le genre de mallette qu’avaient les hommes d’affaires riches. Ce rendez-vous était vraiment d’un cliché, Jade soupira, alors quoi ? Il voudrait qu’elle aille tuer l’amant de sa femme ? Elle roula des yeux.
« Voici le dossier sur lequel je veux que vous travailler.» Il fit glisser l’enveloppe en kraft vers la brune, qui attrapa le dossier pour l’ouvrir. Elle en fit sortir une feuille blanche avec une photo. Il s’agissait d’un homme blanc, chauve avec des lunettes. Le genre d’homme que Cheshire avait l’habitude de réveiller en plein milieu de la nuit pour tuer. Un jeu d’enfant. Enfin… C’est ce qu’elle avait cru la dernière fois qu’elle c’était surestimée, la douleur à son épaule la lançait encore un peu, d’ailleurs, mais rien qui ne pouvait l’empêcher de travailler. « Si je vous dis que ...» Cheshire leva la main, faisant un geste pour que l’homme arrête de parler.
« Je m’en fiche totalement de la raison. Le travail sera fait.» Elle décrocha la photo de la feuille blanche et la mit dans sa poche. « Maintenant, je veux bien l’avance de mon paiement.»
L’homme dont elle ignorait l’identité sortit quelques coupures qu’elle se dépêchait d’attraper. Et dire que certaines personnes pensaient encore que ce n’était pas l’argent qui dirigeait ce monde…
« Merci beaucoup. Profitez bien de votre Phở.» Elle se leva, repoussant la chaise et se dirigeait vers la sortie en passant devant le serveur qui n’avait pas bouger.
La femme se changea pour revêtir cette robe verte, elle remonta son masque de la même couleur sur sa bouche et son nez et attacha ses cheveux, voilà, elle était devenue Cheshire et s’apprêtait désormais à honorer son contrat. Ca serait très rapide, elle retrouverait rapidement son sac et ses dollars qui l’attendait dans un motel, bien au chaud.
Son aventure finie par la conduire jusqu’à un hôtel assez chic. Cheshire soupira, elle savait très bien ce qui devait se passer dans ce genre d’endroits et pour être absolument honnête, cela ne l’étonnerait pas de trouver sa proie dans le lit avec une femme. Elle n’avait aucune envie de laisser des témoins cependant, alors elle savait ce qu’elle aurait à faire si c’était le cas… Même si, sa principale victime restait cet homme.
La femme réussit à entrer discrètement dans l’hôtel, étonnement, personne n’était à l’accueil. Pourquoi ? Elle ne le savait pas, mais elle n’allait pas se plaindre, le destin semblait lui donner un coup de pouce. Elle emprunta les escaliers pour arriver jusqu’à la chambre 115. Elle put apercevoir sur le poignet un papier “Ne pas déranger.” Elle rigola légèrement, devait-elle frapper ? Devait-elle lui dire que le personnel s’occuperait de son cas personnellement ce soir ? Non. Il n’y avait aucune saveur, aucun plaisir.
Mettre un coup de pied dans la serrure, ça c’était bien. Ca, ça avait de la saveur.
Dans un bruit fracassant, la brune entra à la recherche de sa victime, bien évidemment, elle plissa les yeux en scrutant les lieux, la lumière des néons bleus de dehors éclairait légèrement la pièce. Mais elle ne trouvait personne… Peut-être la salle de bain.
Elle avança alors doucement vers la salle d’eau en faisant attention où elle marchait. La surprise, c’était son avantage et elle appréciait voir le visage de sa proie de se tordre de peur. Elle saisit une des dagues qu’elle avait disposées sur sa ceinture. Et ouvra la porte de la salle de bain.
Effectivement, sa victime se trouvait ici. Il était en train de se laver les dents, pour la dernière fois. Elle était un peu déçue, elle devait le reconnaître, elle espérait pouvoir le trouver en train de faire quelques chose de discutable, histoire de dire que ses péchés l’avait tuer. Mais bon. Il était vraiment que dans une ville comme Gotham City, la mort pouvait venir nous chercher n’importe où, hum ?
Cheshire attendu que l’homme remarque grâce à son miroir qu’elle se trouvait dans l’encadrement de la porte pour agir. Elle voulait le voir avoir peur, le voir se poser des questions. Elle voulait être crainte. Et lorsqu’elle croisa son regard, elle sourit.
«Coucou » Lâcha-t-elle, amusée. L’homme resta figé, ce n’était pas drôle. Cheshire en avait vu des victimes, des proies avec des réactions toutes plus … originales que les autres ? Mais celle qu’elle aimait le moins c’était bien quand la personne restait impuissante… Ca n’avait aucune saveur. C’était bien trop facile. Mais bon. Elle soupira en roulant des yeux, elle s’amuserait plus tard dans alors, puisque ce type ne voulait pas essayer de se battre ou même essayer de lui jeter un truc à la figure.
Elle s’approcha de lui et utilisa sa dague sur sa gorge en lui chuchotant dans l’oreille de passer une bonne nuit. Elle le laissa s’écrouler sur le sol. Soit, il allait se vider de son sang et cela serait son salut, soit, le poison l’emporterait bien avant. Quoi qu'il arrive, elle avait bien travaillé pour ce soir. Elle devait aller retrouver son sac et ses billets, le reste du paiement arriverait demain, en même temps que les gros titres qui annonceraient une attaque de l’assassin dans un hôtel de Chinatown. Les gens se sentaient de moins en sécurité depuis les évasions. Et ils avaient raison.
Mais les criminels ne devaient pas pour autant se sentir puissant.
Alors qu’elle regardait avec le sourire aux lèvres sa victime mourir, un bruit d’arme à feu la fit sortir de sa contemplation. Quelqu’un essayait de la tuer, quelqu’un essayait de venger le mort. Et merde. Les options semblaient encore une fois nombreuses, comme essayer de lui sauter dessus pour le désarmer et faire une deuxième victime. Oui, mais c’était risquer, elle n’avait pas immunisé contre les armes à feu. Ce n’était qu’une humaine.
L’option la plus judicieuse, c’était de fuir. Ainsi, elle quitta cette pièce en courant aussi vite que prévu. Sans trop savoir où elle aller, elle emprunta un escalier de secours qui la conduit directement à la salle des machines. Son adversaire penserait qu’elle avait déjà quitté le bâtiment, appellerait la police qui mettrait quelques longues minutes à venir ici avant de fouiller les lieux. Autrement dit, elle avait le temps de partir avant qu’ils ne descendent dans la salle des machines. Elle ferma la porte et s’appuya contre cette dernière. Mais que lui arrivait-il à la fin ? Elle se faisait blesser, elle se montrait faible face à son ex-petit ami, elle éprouvait trop de sentiments à son goût et fuyait face à quelqu’un ? Cheshire commençait à se monter faible, et ça ne lui plaisait vraiment pas. Non, non. Pas du tout. Il fallait qu’elle remédie à cela et vite, ça commençait à devenir extrêmement gênant pour son travail et sa réputation.
Il faisait sombre dans cette zone de l’hôtel, logique, ce n’était une zone que pour les employés qui devaient venir équiper de lampes torches en général. Hm. Cependant, elle pouvait voir une petite lumière… Merde, il y avait encore quelqu’un ? Est-ce qu’elle s’en sortirait ce soir ?
Elle aurait dû rester dans ce restaurant à savourer une bonne soupe Phở. Ca aurait eut tellement plus de saveur que cette soirée.
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Sujet: Re: Pyrophobie [PV Cheshire] Sam 27 Juin - 7:35
Bon, j’ai pigé. L’entrée d’air est reliée directement à l’extérieur de ce bâtiment et ici, il n’y a que ce moteur qui pousse l’air. Mais le moteur lui-même à besoin d’aération pour ne pas surchauffer. C’est cela que je vais utiliser pour… J’entends quelqu’un ouvrir et fermer la porte, mais pas de voix. Je fais quelques pas pour éclairer la porte.
-‘’Batman? Batgirl? Bat-quelqu’un? Vous êtes plus discret que ça d’habitude pour…’’
Je la vois. Non, ce n’est pas une espèce de Bat-justicier, ni même une justicière. Je l’ai déjà croisée à Blackgate, avant que je sois transféré à Arkham. Elle est une spécialiste en assassinat, si je me souviens bien. C’est quoi son nom…? Bref. Son manque de discrétion m’indique que notre rencontre est le fruit du hasard et pas que Black mask ou le Pingouin a finalement décidé de m’éliminer.
Cela aurait été dommage, ce sont tous deux de bon employeur.
-‘’Excellent, une consœur de Blackgate! Je suis content que tu ne sois pas quelqu’un d’autre, car j’ai besoin de conserver mes grenades pour un effet explosif.’’
Je l’observe un bref instant. Quelque chose cloche. Quand je dois m’occuper de quelqu’un, je surveille ma cible au loin, je cherche à l’isoler, si cela n’est pas déjà le cas, je le crame dans un feu de joie et puis, je disparais. Les assassins doivent faire pratiquement pareil. Cela signifie qu’à aucun moment, cette femme est supposée se retrouver ici.
-‘’Mais qu’est-ce que tu fiches ici…? Tu t’es fait prendre ou quoi?’’
J’ignore pourquoi j’ai posé la question, ça ne peut être que cela. Il n’y a aucune autre raison logique pour qu’on se croise ici et qu’elle rentre dans cette pièce sans la moindre discrétion. Si elle a été remarquée, cela signifie probablement que la police a été averti et qu’ils sont en chemin vers cet endroit, à la recherche de cette assassine.
-‘’Je voulais prendre mon temps afin de diffuser mon gaz inodore dans le bâtiment pour faire un maximum de dommage au moment de l’explosion, mais puisque je vais visiblement manquer de temps, je vais juste faire un incendie de taille classique. L’explosion thermique ne fera probablement pas de victime, mais mon employeur veut juste que cet hôtel brule. Alors j’imagine que ça va suffire pour que je reçois ma paye.’’
Je tourne le dos à l’invitée surprise pour observer de plus près la cage métallique contenant le moteur du système d’aération. Je suis certain qu’elle ne risque pas de m’attaquer. Elle n’en a simplement aucun intérêt et elle doit partir avant que le GCPD arrive. Puisque je peux m’envoler, je peux prendre le risque de partir après que mon travail est accompli.
-‘’Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas pour cela. Tu peux même rester ici si tu veux admirer le spectacle. À cause du système d’aération, la pièce dans laquelle nous sommes ne sera pas détruite par l’explosion que je vais faire. Il y aura juste quelques brèves flammes de grande taille, mais les nombreux objets métalliques de cette pièce vont dissiper la chaleur et empêcher que cette pièce brule.’’
Ce qui ne sera pas le cas du reste du bâtiment qui est richement décoré de membre et de machins asiatiques situé ici et là uniquement pour faire jolie. C'est magnifique que tout ça soit inflammable.
En promenant mes doigts sur la machine, je trouve enfin une grille à arracher. Juste la taille d'une de mes grenades. Parfait. J'enfonce ma main métallique et j'extrais d'un coup sec la restriction d'air.
-''Cela dit, si tu veux partir, le plus tôt sera le mieux, mais tu vas rater un beau feu de joie. Il y aura beaucoup de bleu au début, puis cela va se dégrader brièvement vers le jaune avant de finir par le rouge/orange classique.''
J'appuie sur un bouton de ma combinaison pour retirer mon réservoir à gaz secondaire.
-''Je vais utiliser le même gaz qui me propulse dans le ciel pour transformer cet endroit en enfer. Tu ne trouves pas que c'est ironique?''
Il me reste qu'a retiré le bouchon de mon réservoir secondaire et de le jeter dans le tuyau à proximité du moteur pour que mon produit commence à se répandre. Après une petite minute, ce sera prêt à prendre feux.
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Alors que les yeux de la criminelle commençaient à s’habituer à l’obscurité de la pièce, elle voit une lumière se tourner progressivement vers elle, par réflexe elle met une main devant son visage, histoire de ne pas se laisser aveuglée. Elle ne savait toujours pas qui se trouvait dans cette pièce, par chance, c’était un simple employé qu’elle finirait par tuer, dommage collatéral. Mais c’était quand même étrange de travailler à cette heure tardive. Enfin, elle n’était pas l’inspection du travail, ce que l’employé faisait ici ne la regardait pas. De toute façon, il arrêterait bien vite de travailler lorsque la mercenaire lui trancherait la gorge.
La criminelle saisit une de ses armes blanches qu’elle attachait le long de sa ceinture prête à bondir sur l’être humain pour lui ôter la vie. Ca serait sa deuxième attaque de la soirée, et la deuxième qui réussit, espérait-elle. Mais il prit la parole. Cheshire relâcha l’emprise qu’elle avait sur une des dagues et fronça les sourcils. Elle n’était pas sûre de reconnaître ce type, mais ce n’était pas un adversaire pour le moment. Tant mieux, elle n’était pas en position de se mettre encore plus en danger. La brune hocha la tête en signe de salut. Elle n’allait pas lui demandé ce qu’il faisait ici, non, ce n’était pas son affaire. Après tout, si c’était un confrère de Blackgate, il avait ses raisons pour se cacher ici lui aussi. Fuyait-il un opposant ou allait-il simplement faire ses méfaits ?
Elle eut bien vite sa réponse. L’homme se lança dans l’explication de son projet, rien de bien technique, mais Cheshire s’en contre foutais, elle voulait juste quitter la pièce, quitter cet hôtel, rejoindre l’extérieur, respirer un grand coup, compter les quelques billets verts qu’elle avait déjà obtenu ce soir, prendre une longue douche chaude et dormir, pour se réveiller demain matin avec un nouveau contrat et une soirée plus ou moins similaire, enfin, similaire… Elle espérait ne pas avoir à se cacher.
Ce type est clairement un pyromane. Il était plus qu’ici pour un simple paiement, la façon dont il parlait des flammes, de leurs couleur, ça se sentait. Il prenait plaisir à faire cela. Mais pouvait-elle juger ? L’assassin prenait plaisir à voir ses victimes souffrir, elle adorait voir le sang coulé, elle adorait que le liquide vermeille colore des draps trop blanc ou une chemise neuve, elle aimait qu’une personne tremble et pleure de peur en la voyant. Les lamentations de ses victimes sonnaient comme des mots doux à ses oreilles. Alors vraiment, elle ne pouvait juger la passion de ce type. Tant qu’il ne décidait pas d’aller faire exploser l’école de sa fille ou l’appartement de Roy… Ou baraquement tout ce qui touchait de prêt ou de loin à sa famille. Elle s’en fichait de ses actes. Elle n’était ni du GCPD ni une justicière. Par contre, si un jour, il touchait à un cheveu de son enfant. Il avait signé son arrêt de mort et elle savait très bien comment elle le ferait payer. Il aimait jouer avec le feu, et bien, Cheshire ne craquerait pas une allumette pour regarder un braiser, non, elle injecterait en lui un poison. Enfin, elle utiliserait une plante, Aconitum napellus plus communément appeler Aconits. C’est une puissante plante, on l’utilisait autrefois pour tuer les loups. Cheshire gardait sous le coude cette plante pour toucher un autre prédateur qu’était l’humain. Elle savait que c’était le type de poison parfait pour quelqu’un comme ce pyromane l’utilisation des racines de cette plante pouvait conduire à des sensations de brûlure et des picotements puis d’une certaine faiblesse accompagnée de vomissements après, c’était la syncope et puis le coup de grâce, le décès. C’était parfait pour ce type hein ?
Mais bon, elle ne le tuerait pas maintenant, Lian ne se trouvait pas dans cet hôtel, ni Roy. C’était les deux seuls personnes qui comptait pour elle, il se comptait sur les doigts d’une main. Normalement, elle ne le tuerait pas non dans les jours à venir, mais savoir que ce genre de fou vivait dans cette ville ne la rassurait pas vraiment, elle détestait vraiment Gotham. Quelle ville de fou, elle hébergeait bien trop de criminels, dont elle. Ce n’était pas sain pour élever un enfant.
Jade rit doucement, plus poliment qu’autre chose, elle s’en fichait de la couleur des flammes et de tous ses détails, elle voulait s’en aller et vite. Elle ne savait pas ce qui était le plus judicieux, attendre que le bâtiment explose, que les pompiers et flics pensent qu’il n’y avaient plus de survivants et partir, ou justement, s’en aller avant les recherches ?
« Comment je peux partir ? Est ce qu’il y a une autre sortie que par cette porte ? Je dois vite fuir et ne pas tomber sur la police. Et toi aussi. Trouvons une solution, même si on doit faire des victimes, ça ne me fait pas peur. »
A peine la mercenaire avait fini de parler que le feu débuta… Et merde, il fallait qu’elle s’en aille.
« Je peux partir comment maintenant, avec toi ? J’attends ? »
Elle était vraiment, perdue, elle n’avait pas le contrôle sur la situation, pour une fois, enfin pour une fois... C'était assez commun depuis ses dernières jours. Après, honnêtement, c’était de la faute de cette maudite personne avec cette maudite arme à feu… Pourquoi, c’était si facile d’être un psychopathe armée aux USA ? Bon sang ! Voilà qu'elle devait demander conseil à ce type. Bon, le point positif, elle n'allait pas finir cramé, d'après les propos de l'ex résident de Blackgate.
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Sujet: Re: Pyrophobie [PV Cheshire] Dim 26 Juil - 10:12
C'est plutôt navrant. Tout ce qui l'intéresse, c'est de quitter cet endroit au plus vite possible. Elle n'est pas du genre à vouloir apprécier le magnifique spectacle que la colossale combustion de ce bâtiment va offrir, mais elle semble n'avoir aucune objection non plus à ce que mon spectacle enflammé aille lieu. Dans cette ville dont la majorité des gens ont peur du feu ou tente même de le combattre, quelqu'un comme elle qui est capable de rester les bras croisés pendant que le monde brûle, cela fait chaud au cœur, même si c'est évidemment pour d'autres raisons que l'ardente passion qui m'anime. Dans tous cas, je balance mon réservoir à gaz et pendant qu'il se vide, je peux bien expliquer le plan que j'ai en tête. Il faut juste que je donne l'impression que tout est sous contrôle et j'imagine qu'elle restera coopérative. Je me trouve vers elle et je la regarde à travers mon masque en toute sérénité... enfin... autant de ''sérénité'' que je puisse avoir la veille d'un grand feu d'artifice.
-''Bon, si tu ne peux par ressortir part où tu es entrée, le plus simple est que tu attendes un instant que j'aille faire mon boulot. Après que je vais déclencher le badaboum, nous devrions attendre quelques instants. Les gens vont paniquer, hurler et commencer à s'enfuir pour sauver leur vie, ce qui veut dire qu'ils vont boucher les sorties normaux et de secours pendant un long moment. MAIS il y a une solution. Ce tuyau donc je viens de balancer ma réserve de gaz est relié au mur extérieur. D'ailleurs, la chaleur et l'onde de choc va détruire ou fortement affaiblir le mur. J'ai encore des grenades sur moi, je vais démolir le mur s'il nous résiste encore et le joli trou va nous servir de sortie. Il y a juste un truc que je te conseille : Va dans le coin de la pièce, le plus loin possible de cet appareil. Je t'y rejoins dans quelques secondes.''
En réalité, je n'ai pas vérifié s'il y a une réserve de gaz quelque part dans cet édifice. S'il leur cuisine fonctionne au gaz, il y aura une troisième explosion extrêmement magnifique et très dangereuse pour mon invité surprise, mais bon, ce sont les risques du métier. Je recule de quelques pas et j'attrape une première grenade de ma ceinture.
-''Pour toi, cela va empêcher les premières grandes flammes de te toucher et pour moi, cela va me permettre de voir le début du show.''
Maintenant qu'elle est prévenue, je lance ma grenade vers le conduit et... Voila! La lumière bleue pâle illumine et surchauffe toute la pièce, mais la circulation d'air pousse rapidement la première explosion partout dans la ventilation remplie de gaz qui a eu le temps de se propager durant mon monologue, qui provoque à son tour une autre explosion beaucoup plus bruyante que la précédente dans les salles supérieures, mais l'effet d'aspiration éteint net les flammes bleues de cette pièce qui ont eu une trop courte existence. Les cris et les pleurs des personnes se font entendre ici et franchement, cela ne m'étonne pas d'entente autant de mot dans des langues qui me sont complètement inconnu. Je regarde en l'air, méprisant ces idiots qui paniquent face à ce qui pourrait être la plus belle attraction visuelle de leur vie.
-''Ceux qui ont peur de la beauté éphémère du feu sont condamnés à souffrir par elle...''
Je regarde ensuite le mur... Il est endommagé, mais il tient encore debout. Cela va changer.
-''Il y a maintenant plus de gaz inflammable dans l'air puisqu'il a tout brulé, donc je peux balancer mes grenades à fragmentation sans risque. Prépare-toi à me suivre, après le boum, nous sortons directement dans la ruelle derrière le bâtiment. Je vais passer en premier.''
Mon regard se tourne vers le cœur du système d'aération qui ne fonctionnera plus jamais. Tant pis, je prends une grenade dans chaque main et je les balance de l'autre côté de la pièce. De multiple explosion détruit complètement cette moitié de la pièce. Pendant ces précieuses secondes, je ne peux détourner le regarde du plafond, des murs et du sol qui sont chaotiquement réduit en poussière. De plus, nous pouvons maintenant voir à l'étage supérieur ce qui se passe et... Wow, toutes les décorations de l'accueil qui part en fumé pour remplir les poumons de ceux qui n'ont pas de protection... Oups. Je crois avoir oublié d'avertir ma consœur criminelle à ce sujet, à moins qu'elle ait déjà pensé à cela? Après tout, je lui ai dit qu'elle n'avait rien à craindre du feu, mais cela ne veut pas dire qu'ici c'est sans danger pour elle non plus.
-''Le mur du fond a cédé, il reste qu'à passer à travers la pièce et nous serons dehors.''
J'ouvre la voie en repoussant le métal à moitié fondu des tuyaux qui bloquaient le passage sans problème grâce à la protection ignifuge de mon habit. Par contre, pour éviter de se bruler, la ninja va devoir être habile tout en évitant de trop respirer l'air étouffante des objets en décomposition, consumés par la chaleur. Ce n'est que quelque douloureux mètre pour elle, alors elle s'en sortira, j'en suis certain.
Une fois dehors, je me retourne pour m'assurer qu'elle m'a bien suivi. Il serait dommage qu'elle soit coincée dans la fumée noire alors que l'étage supérieur brille de diverses teintes de feux. Elle raterait un magnifique événement lumineux. Je regarde ensuite en hauteur jusqu'au toit et cela me donnerait envie de pleurer tellement que c'est si beau à regarder...
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Sujet: Re: Pyrophobie [PV Cheshire] Ven 21 Aoû - 1:21
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Honnêtement ? Avait-elle compris l’intégralité de son monologue ? Non. Jade n’était pas spécialisée dans ce domaine, non son truc c’était plutôt les poisons et leurs effets secondaires. Bien qu’elle ne comprenne rien, elle tâchait de rester calme, sans inquiétudes. Cela prouvait-il qu’elle était une vraie psychopathe ? Peut-être que oui, peut-être que non. Une chose était sûre, s’inquiéter n’allait en rien aider la situation à s’arranger, au contraire, de plus, dans sa position, elle n’avait pas d’autre choix que de faire confiance à ce fana du feu. Tout ce que la brune avait retenu de ce long dialogue, c’était que le mur allait potentiellement s’effondrer et qu’il représentait la seule solution. Elle hochait la tête. Il fallait qu’elle se tienne prête à s’enfuir, en espérant que les flics n’aient pas quadrillé la zone et ne fassent pas la bonne surprise de les cueillir à la sortie.
Et l’explosion arriva, tout se passa très rapidement. Tant mieux, Jade n’eut pas le temps de tant souffrir de la présence des flammes, elle fût impressionnée, se demandant si elle était bien aussi saine et sauve que le prétendait ce type. Elle sentait la chaleur caresser sa peau nue. Il fallait vraiment qu’elle pense à une tenue un peu plus couverte, ça pouvait être nettement utile pour ce genre de situation. Le bruit de l’explosion avait été assez puissant, mais Jade avait eu la chance de bénéficier encore de son ouïe. Malheureusement, ce fut assez éphémère. La deuxième explosion, qui allait être potentiellement mortelle pour ces clients, fut assez puissante, bruyante. Jade posa ses mains sur sa tête. Ce Firefly avait dit qu’elle était sans danger. C’est vrai. Elle ne brûlait pas comme une marshmallow sur un feu de camp, mais elle avait un mal de crâne infâme et elle pouvait jurer entendre des bourdonnements dans ses oreilles. La chaleur s’était déplacée vers les étapes supérieures, mais les degrés étaient quand même très élevés ici, presque autant que les étés au Vietnam. Sauf qu’ici, il fait juste chaud, très chaud, et Jade sentait les perles de sueurs rouler sur son front. Ce n’était vraiment pas une situation agréable. C’était incomparable à ce qu’elle avait vécu avant. Pourtant, être ici, dans cette pièce à supporter la chaleur, c’était beaucoup moins douloureux que certains événements de sa vie… Comme quoi.
Malgré son ouïe abîmée, Cheshire pouvait entendre le bruit des victimes, des cris, des pleurs, tout ça dans toutes les langues. Heureusement que Jade ne reconnaissant pas des voix d’enfants, c’était horrible. Cheshire était peut-être un assassin prolifique sans cœur. Mais elle avait une faiblesse, les pleurs des plus jeunes lui déchiraient le cœur, elle ferma les yeux. Et si c’était sa fille qui pleurait ? Et si c’était sa fille qu’on allait retrouver sous certains décombres ? Ce n’était pas la question, il fallait qu’elle se concentre.
Impossible d’entendre distinctement le pyromane, mais l’essentiel était compréhensible. Ils allaient sortir maintenant, dire adieu à ce tragique accident. Cheshire s’en contre fichait des victimes, oh oui, ce n’était que des riches qui payaient plus leurs montres que leurs employés de maisons, des gens charmants qui méritaient de mourir, que ça soit en brûlant de l’intérieur à cause d’un poison très efficace, ou en brûlant littéralement à cause d’un pyromane.
Tout s’enchaînait si vite, les bombes qui allaient faire céder ce mur et leur offrir la liberté, mais aussi le spectacle du dessus. L’homme était digne de sa réputation. Il avait gérer sa mission d’une main de maître. Il n’y avait plus rien. L’hôtel était détruit, le patron n’avait plus que ses yeux pour pleurer. Jade plissa les yeux, elle sentait la poussière de la fumée envahir ses yeux, ça commençait à la brûler et des larmes roulaient le long de ses joues, bon sang. L’air aussi commençait à devenir irrespirable… Ce type n’avait pas un masque de côté pour son amie du soir ? Tant pis, il fallait qu’elle tienne bon le temps de s’en aller. Elle toussa bruyamment, il fallait vite qu’elle sorte. Elle trouverait une solution pour se faire soigner, se faire passer pour une victime ou quoi, peu importe, déjà il ne fallait pas faire partie des cadavres. Malgré la céphalée et ses vertiges, Jade suivi le criminel qui s’en sortait très bien. Normal pour quelqu’un d’ultra préparé. Elle ferma les yeux, compta jusqu’à trois. Il lui fallait toute la concentration possible pour ne pas aggraver son cas. Elle attrapa son masque, il couvrirait au mieux son nez et sa bouche, même si, ce genre de masque laissait passer les gaz, au moins la poussière ne pourrait plus saccager ses poumons. Elle se trouvait un peu bête de ne pas avoir pensé à l’avoir mis avant. En avançant, le métal bouillant se frotta à sa peau une ou deux fois. Elle jura et serra les dents, elle passerait ça sous l’eau froide après, quoi que la cloque allait se former bien vite, c’était douloureux, presque autant voire plus qu’un coup d’épée. Mais elle survivrait, et ces cicatrices se rajouteraient à sa collection.
Finalement, le vent caressa ses cheveux pleins de cendre. Ils avaient réussi. Jade sentait que son corps se relâchait. Une faiblesse musculaire, normal, vu que son corps ne c’était pas bien oxygéné. Elle retira son masque et toussa un grand coup, elle avait toujours mal au crâne, mais elle entendait déjà un peu mieux, les pompiers et les policiers étaient en route, les sirènes se joignirent au bruit du bois qui tombait. Elle releva la tête, le rouge et le bleu agressaient ses yeux. Mais au moins, elle savait qu’il fallait déguerpir d’ici au plus vite. Le pyromane voulait contempler son œuvre ? Aucun souci, elle comprenait, elle adorait voir ses victimes souffrir une dernière fois avant de partir. Mais là il devait migrer vers une ruelle, une zone plus éloignée. Elle attrapa le bras de son collègue criminel. Finalement, Jade se souvenait de lui. C’était un ancien pompier, enfin, c’est ce qu’elle avait compris de son histoire lors de son séjour à Blackgate, alors il devait connaître quelque geste de premier secours et pouvait l’aider ? Il lui devait bien ça. Elle ne l’avait pas empêché de réaliser son projet en lui plantant une dague dans le corps.
« Aide...moi. »
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Garfield Lynns / Firefly
Sujet: Re: Pyrophobie [PV Cheshire] Ven 4 Sep - 19:53
Toutes ces couleurs dansantes d’une incommensurable beauté me fait sentir si fier que…
« Aide...moi. »
…Que j’en oubliais le reste. Il m’est évidemment que je ne pourrais pas juste repartir d’ici en la laissant à la merci des forces de l’ordre qui arrivent par ici. Je n’ai pas envie qu’une assassine en colère retourne à Blackgate par ma faute, cela va très mal finir pour moi quand elle s’évadera. Bon, puisque je dois l’aider, autant le faire correctement. Je scrute rapidement son corps du regard. Mouais… Elle a des blessures relativement légères, mais je crois que ce sont surtout les propriétés toxiques de la fumée qu’elle a inhalée qui la rend H.S. Bon, j’ai une idée. Pour une fois, cela va m’être utile d’avoir la grosse tête… au sens propre. Je retire mon casque, qui contient son propre réservoir de dioxygène et je la mets sur la tête de la demoiselle. Maintenant, elle reçoit de l’air frais directement au visage et… elle voit le mien déformé par les brûlures au 3eme dégrée, mais ma sale gueule n’est pas ce qui est supposer de l’arrêter.
-‘’Respire lentement un instant et écoute-moi. Nous ne pouvons pas partir dans les airs tout de suite, car nous allons nous faire repérer par les hélicoptères qui arrivent. Tu vas devoir faire un dernier effort. Suis-moi, il faut juste s’éloigner d’ici. Allez, on court!’’
Je serre sa main qui m’a attrapé et je la tire pour l’encourager à courir avec moi dans la direction opposée ou les hurlements se dirigent. Alors je nous dirige à travers les ruelles de plus en plus sombres, je réfléchis vite : Au sud-ouest d’ici, il y a une plage de la rivière de Gotham. Un bon endroit où déposé la dame afin de calmer ses brûlures avant de repartir récupérer ma paye. Quoi que... Si elle perd connaissance en se baignant dans la rivière, ça sera nul de faire mourir une consœur de Blackgate comme cela… Bon, la meilleure idée, c’est de la caché dans la chambre d’hôtel pour quelque heure, le temps qu’elle reprenne des forces. Et pour bien faire, il faut que je prenne de la hauteur. Je ne suis pas perdu, mais disons que j’ai l’habitude de prendre de la hauteur pour me repérer. Par chance, il y a des endroits bien tranquille dans le Chinatown. C’est l’avantage d’avoir de la pègre locale qui possède une ‘’bonne influence’’ sur la circulation du GCPD. Je pense surtout au secteur entourant cette espèce de maison de thé où j’ai reçu mon contrat actuel. C’est toujours tranquille et je… pffff. J’arrête de courir… Je reprends mon souffle…
-‘’Bon, nous sommes assez loin…’’
Les bâtiments qui entournent sont trop hauts pour me permettre de jeter un œil pour confirmer que la voie est libre en hauteur, mais de toute façon, si nous allons trop loin dans cette direction, c’est avec la pègre local que nous risquons d’avoir des problèmes, ce qui est bien pire que la police. Bon, en fait, je vais demander à l’assassine ce qu’elle préfère. Je m’approche d’elle et je lui retire le casque pour le remettre sur ma tête.
-‘’Crois moi, tu n’en as plus de besoin maintenant. L’exercice que nous venons de faire t’a fait suffisamment respirer pour te décrasser les poumons. Il reste maintenant à traiter tes brulures. Il faut nettoyer et réhydraté pour que cela ne te fasse pas des séquelles donc il faut te plonger dans l’eau, mais moi, je dois partir aussi. J’ai deux solutions pour toi. La première, est que je te porte et je te laisse tremper dans l’eau de la rivière à proximité. L’avantage est que c’est assez proche, à peine une minute de vol, l’eau est assez chaude en ce moment et près du rivage, il n’y aura pas de courant. Le hic, c’est qu’il y a un risque que des gens te trouvent. Mon autre idée, c’est de voler jusqu’à ma chambre d’hôtel, qui a un bain et les vêtements de mon ex. Cela te permettra de prendre ton temps pour guérir et de te déguiser pour ressortir. Le hic dans ce cas-là, c’est que cela prendra au moins cinq bonnes minutes de vol à une centaine de mètres de hauteur à haute vitesse. Parce que je devrais aller vite, tu vas devoir te tenir fort contre moi, même si la friction de ta peau brulée sur mon costume va probablement te faire hurler de douleur pendant tout le trajet.’’
Je m’étire les bras et les jambes et regardant de nouveau aux l’alentours, le temps qu’elle prenne en considération les choix que je lui offre. Si je me fie au bruit ambiant, ici est effectivement une bonne place pour s’envoler.
-‘’En fait, tu pourrais aussi décider de faire le tour de ce bâtiment derrière moi, qui est le Chong’s Tea House, et y entrer. J’ignore ce qu’ils feront de toi, mais il y a divers employeurs pour les criminels comme nous au sous-sol et peut-être qu’ils décideront de t’aider. Mais perso, je ne ferais pas cela… Donc tu as trois choix au final, mais qu’importe ta décision, après cela, je vais considérer que nous sommes quittes et je m’en irais. Alors… Tu choisis quoi?’’
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Jade Nguyen/Cheshire
Sujet: Re: Pyrophobie [PV Cheshire] Ven 18 Sep - 15:57
Pyrophobie
FIREFLY .
CHESHIRE
Qui aurait pu croire que Jade appréciait autant de sentir ses poumons se remplir d’air ? Lorsque l’ex détenu de Blackgate lui prêta son casque, elle sentait enfin son corps se reposer, l’air frais qui caressa son visage était la chose la plus agréable de la soirée. Vraiment, on appréciait que trop peu les choses acquises. Elle en venait à comprendre le combat de tous ces écologistes pour que l’air reste agréable à Gotham.
Le regard de l’assassin croisa celui de son collègue qui… Était à visage découvert. Elle ne savait pas énormément les causes de ses brûlures, mais elle pouvait imaginer que c’était à force de jouer avec le feu. Littéralement. Elle ne le jugeait pas, elle s’en fichait, seul l’air qu’elle ingérait comptait, elle était égoïste, car seul son petit confort comptait pour le moment. Mais une chose était sûre. Elle devrait un service à Firefly. Elle l’aiderait à se sortit d’une situation problématique dans le futur, elle ferait en sorte de l’aider, comme il venait de le faire. Si la vengeance coulait dans le sens de l’assassin, elle avait aussi un grand sens de la reconnaissance.
Le repos fut de courte durée, le mercenaire attrapa sa main et ils se mirent à courir. Leur vie en dépendant, littéralement. La police commençait à arriver, cherchant à sauver les victimes, mais cherchant également à arrêter les coupables. Si Cheshire avait eut la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, ce n’était pas pour autant qu’elle ne faisait pas partie des coupables. Son casier judiciaire ne jouait pas du tout en sa faveur. Et si on ne l’emprisonnait pas pour complicité de ce feu de joie, on en profiterait pour la juger pour tous ses meurtres plus horribles les uns que les autres. Non, il fallait qu’il parte. Elle tenait trop à sa liberté, et son collègue pyromane aussi. Il était hors de questions qu’ils soient de nouveau sous les barreaux après avoir profité de la grande évasion. Alors elle courra aux côtés du mercenaire. Ne s’arrêtant pas une seconde, oubliant comment ses brûlures la piquait. Elle courrait comme si leurs vies en dépendaient. La police ne les aurait pas aujourd’hui.
La course se termine, Cheshire se pencha légèrement pour tousser, elle sentait ses poumons enfin rempli d’air, elle se sentait… Purifié par ce petit exercice. Courir n’était pas un problème pour des gens comme eux, c’était même une base, puisque échapper à la police était une de leur plus grande prouesse. L’assassin le laisse reprendre son casque, après tout, c’était à lui. Elle tousse une nouvelle fois et se relève pour le regarder. C’était quelqu’un d’étrangement calme, méticuleux, un peu comme elle, sauf qu’elle laissait parfois la colère l’envahir. Il n’avait pas paru inquiet une seule fois durant toute cette soirée.
Elle l’écoutait parler tout en réfléchissant à ce qui lui paressait le plus judicieux, un bain de minuit serait une bonne idée, certes. Mais que ses blessures non soignées fréquentent l’eau sale de la rivière de Gotham ne lui paressait pas l’idée la plus saine. Elle n’avait pas envie d’attraper une infection quelconque, dieu seul savait ce que l’a mafia avait mis dans l’eau. Des voitures devaient baigner dans le fond, des noyées avec un poids lourd aux pieds devait aussi faire trempette depuis trop longtemps. Et puis il suffisait que le Joker ait pour nouvelle folie de jeter du gaz hilarant dans l’eau pour que ça soit terminé pour elle. L’idée la plus saine, c’était de le suivre chez lui. Elle pourrait prendre le temps de panser ses plaies, de les nettoyer avec du bon matériel. Elle s’était retenu de rire en entendant qu’il avait encore des vêtements de son ex, alors lui aussi n’arrivait pas à tirer un trait sur une relation ? Ils avaient beaucoup de points communs qu’elle l’imaginait.
« Allons chez toi, c’est le mieux. Ne t’inquiète pas, je ne traînerai pas trop. »
Elle prendrait sur elle. Les blessures lui faisaient mal, mais elle savait que c’était bientôt terminé. C’était assez motivant pour affronter ces dix minutes, qui paraîtraient vingt.
« Allons-y. Je suis prête. » Elle expira et inspira une dernière fois, prête à ce que les blessures la piquent, la brûle, lui arrache des gémissements de douleur tout le long du trajet.
« Firefly. Merci de ton aide. Sache que je te suis reconnaissante, de ne pas m’avoir laissé mourir-là bas ou pire, me faire attraper. Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à me contacter. »
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Évidemment, elle choisit l’option la plus difficile. Cette ninja veut mettre à profit ses compétences de résistance à la douleur ou quoi? Bon, qu’importe. Ce n’est pas la première fois qu’une femme va gémir dans mes bras. Enfin… Pour la douleur oui, ce sera une première. D’habitude, c’est pour la raison opposée. Et voilà maintenant qu’elle me remercie en plus. Elle me fait presque sentir coupable pour ce que je vais lui faire subir. Aller, plus tôt je m’y mets, plus tôt cela va finir. Je me rapproche très près, en face d’elle. À travers mon casque, je la regarde droit dans les yeux alors que mes ailes mécaniques commencent déjà à se déployer.
-‘’Serre moi fort dans tes bras et passe tes mains dans mon dos, sous mon réacteur dorsal. Tu vas sentir le propulseur vibré, mais il ne chauffera pas. Tu dois aussi mettre utiliser tes jambes pour t’agripper aux miennes, sinon tu auras l’impression qu’une force invisible va tirer dessus, ce qui est le cas, je parle de la gravité. Tu vas te retrouver en dessous de moi pendant le vol. D’où l’importance de ne pas lâcher.’’
Je regarde en hauteur. Définitivement, la voie est libre. Alors qu’elle s’accroche, je lui donne l’ultime signal.
-‘’C’est parti.’’
Fidèle à mes habitudes, le départ est explosif. La propulsion soudaine de mon réacteur nous envoie directement à plusieurs mètres dans les airs. Pendant que nous prenons de la distance à la verticale, je regarde les alentours et… Oh bon sang, cet incendie vu d’ici est tellement beau, j’aimerais y ajouter une dernière touche avant que les pompiers gâchent tout, mais bon, le feu est éphémère. Il va finir par s’éteindre qu’importe ce qui arrive. Quoi que… cela donne une idée pour une prochaine invention.
Bref, je sais où aller maintenant. Je change d’angle et je me déplace à l’horizontale avec la jeune dame qui doit avoir l’impression de s’accrocher à un fou avec un réacteur dorsale. Si on se fie à ce que les psys m’ont dit à l’asile, c’est peut-être vrai. Personnellement, je trouve qu’il faut être fou pour ne pas apprécier le feu. Qui peut réellement dire que ce n’est agréable de voir ses soucis disparaitre dans une flamboyante colonne de lumière et de chaleur? En plus, l’œuvre du feu est irréversible. Quoi de mieux pour effacer toutes les erreurs qu’on a pu commettre?
Alors que je vole de plus en plus vite, je regarde les gratte-ciels en lumière défilées autour de moi. Ça aussi c’est grisant. On dirait des grandes bougies qui m’attende pour que je les allume. Dommage que les matériaux qui les constitues ne brûle pas facilement. Il me faudra des litres et des litres de mon gel d’usine spécial crame-tout pour que cela fasse de grande flamme qui ont de la gueule. En parlant de gueule, les grimaces de la dame m’indiquent qu’elle a vraiment hâte qu’on arrive. Cela tombe bien, encore quelques secondes et nous s’y somme. Je ralentis en arrivant à proximité de l’hôtel et j’approche du balcon qui servira d’entrer pour ma chambre. Elle a quand même de la chance la consœur de Blackgate : Je suis un expert en atterrissage en douceur, ce qui est logique quand on possède un costume qui peut exploser en cas d’accrochage. Je nous dépose debout sur le sol et je la conduis à l’intérieur pour montrer la grande chambre. Elle peut voir que c’est une chambre pour deux personnes, avec la tv, un mini frigo et tout le confort possible. J’aime le luxe et le confort, cela me rappelle à quel point j’ai réussi dans ma profession de mercenaire. En même temps, cette chambre en particulier a quelque chose de… symbolique. J'imagine que la photo de la femme dans le petit cadre proche de la télé peut lui faire comprendre pourquoi.
-‘’Bon, je te fais le tour du propriétaire. La porte à gauche du grand lit, c’est la première salle de bain. Il y a des trucs pour panser tes plaies derrière le miroir et il y a un placard dans cette pièce, sur la gauche, en entrant, avec des vêtements de Cassidy. Mais bon, elle ne viendra jamais les chercher, alors tu peux te servir, je m’en fiche pas mal…’’
J’imagine que c’est l’avantage d’avoir fréquenté une célébrité. Elle possède tellement de vêtements qu’elle s’en fiche d’en perdre ici ou là. Les gens lui font tant de cadeaux qu’elle n’accorde plus de valeur à rien. La preuve, je lui ai offert ma passion pour le feu et elle s’est contentée de l’utiliser pour ses shows de superstar de la pop. Tsss… Quand je repense à tout ce que j’ai fait pour elle, ça m’énerve.
‘’…Donc pendant que tu t’occupes de toi, moi je vais juste prendre à boire et m’endormir dans le sofa, devant la TV. Je vais aller chercher ma paye demain alors j'ai du temps à perdre… Bref, quand tu seras prête à partir, tu n’aurais qu’à quitter.’’
Pendant que je me défais de mon costume métallique de Firefly pour le cacher sous le grand lit, je jette un œil à l’heure sur le mur. Il y a encore plusieurs heures avant le matin. Tant mieux. Je vais pouvoir dormir un moment avant qu’un crétin me réveille en frappant à la porte pour voir si je veux déjeuner.
‘’D’ailleurs, le déjeuner est à 7h, alors même avec des vêtements différents, je pense que le mieux serait que tu quittes l’hôtel avant que les serveurs réunissent les gens en bas. Perso, j’ai mon propre déguisement alors je ne risque rien.’’
Alors que je laisse mon invité prendre soin d’elle-même, je vais quelques pas vers le frigo et j’enfile le mince masque moulant que j’ai laissé dessus. Cela me donne le visage de quelqu’un de normal et cela évite les mauvaises surprises. Je dois admettre que c’est l’un de mes trucs préférés parmi ceux que j’ai appris quand je bossais dans le monde du spectacle, parce que cela me permet d’avoir une vie ‘’normale’’ sans me faire harceler par la police. Même les pyromanciens comme moi ont besoin de faire une pause de temps en temps. Tel que je me le suis promis, je me prends une bouteille et j’allume la télé en m’assoyant confortablement.
Évidemment, aux nouvelles, les média parlent de l’œuvre de Firefly et aussi qu’un type important avec un nom asiatique a été tranché à la gorge…? Ils disent ouvertement que Firefly se mêle à la pègre de Chinatown…? Bof… Si la mafia chinoise est assez idiote pour croire que j’ai assassiné quelqu’un de leur quartier de cette manière, alors ils sont assez idiots pour que je les crame tous. Et ce n’est pas parce que j’ai déjà vidé ma bouteille que…que… zzzzzzz.
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