Hit [PV Jade NGuyen / Cheshire]

Sujet: Hit [PV Jade NGuyen / Cheshire] Ven 28 Aoû - 3:19

Hit Dinah Lance ft. Jade NGuyen

Vouloir faire la justice à Gotham, c’était un travail sans fin. C’était un peu comme un jeu de chasse-taupe, dès qu’on tapait sur une tête, il y en avait d’autres qui sortaient et qui vous narguaient car vous n’étiez pas assez rapide ou agile pour toutes les attraper d’un coup. Il suffisait de remplacer les têtes de taupes par des criminels en tout genre. En tout cas, c’était la sensation que Dinah avait. Ils avaient beau être nombreux comme justiciers, le travail était vraiment conséquent. Et le problème avec ça, c’était que certains gangs profitaient de l’ombre que leur faisaient les gros criminels pour se développer dans une impunité quasi-totale.

Et ce soir-là, Dinah allait s’occuper de l’un d’eux.

Cela faisait déjà quelques temps que Dinah avait repéré un petit groupe de dealers qui agissait tranquillement, parfois en pleine journée, et qui faisaient vivre un enfer aux habitants. Malheureusement, avec tout ce qu’il se passait en ville, personne n’avait eu le temps de s’en occuper comme il fallait. Le gang en avait donc profité pour s’installer et s’enraciner bien comme il fallait. Dinah avait un peu l’impression d’avoir raté sa mission, quand elle avait vu ce qu’il se passait ici. De pauvres gens étaient abandonnés, laissés à la merci de petits malfrats qui se prenaient pour de grands criminels, vu qu’il n’y avait personne pour leur taper sur les doigts. Ça allait leur faire tout drôle de se faire remettre à leur place.

Elle allait devoir agir vite, et agir bien. Être précise, et surtout, efficace. Elle avait compté, il y avait environ une dizaine de membres, qui se relayaient sur plusieurs spots, généralement par deux : un pour surveiller la rue, un autre pour distribuer la marchandise. Simple, mais efficace. Moins il y avait de gars sur place, moins ils étaient facile à repérer, ils se faisaient plus discrets aux yeux des autorités. Enfin, pour ceux qui en avaient quelque chose à faire. Et, vu la situation, ils commençaient à se faire rares… Dinah eut une pensée pour son père. Jamais il n’aurait laissé passer quelque chose de ce genre. Il se serait battu pour faire le ménage dans ce quartier. Et comme on dit, tel père, telle fille.

Est-ce que ce n’était pas dangereux d’aller attaquer seule autant de personnes, et qui étaient sûrement armées ? Si, sûrement. Mais Dinah n’avait pas peur. Elle avait confiance en elle et en ses capacités, et, il fallait l’avouer, parfois, sa témérité frôlait l’inconscience. Mais, d’un autre côté, jusqu’ici ça avait porté ses fruits, et sans vouloir se vanter, elle avait à son actif plus de victoires que de défaites. Un groupe de dealers de seconde zone ? Elle pouvait facilement les attaquer et s’en sortir avec pour seules blessures quelques égratignures. Avoir une arme à feu, c’était bien, encore fallait-il savoir s’en servir correctement. Et rien qu’à vue d’œil, Dinah savait que pour la plupart de ces dealers, ce n’était pas le cas. Ça n’allait pas lui prendre longtemps.

Elle descendit donc de son perchoir, là où elle s’était placée pour pouvoir observer le groupe. Elle devait faire attention avec les escaliers de secours, trop de bruits à cette heure-ci, ça allait être suspect, et elle n’avait pas envie de se faire repérer tout de suite. Certes, elle était agile, mais ce n’était pas non plus un acrobate et elle n’allait pas pouvoir s’enfuir en une simple pirouette. L’élément de surprise était encore son meilleur atout dans cette histoire. Arrivée en bas des escaliers de secours, elle sauta par-dessus la rambarde et se laissa délicatement tomber au sol, ses bottines faisant le moins de bruit possible. Au bout de la ruelle où elle venait d’atterrir, il y avait deux dealers. Commencer par eux allait être facile, mais l’alerte aller vite être donnée. Elle se précipita donc sur les dealers, assommant le premier d’un coup sec à l’arrière de la tête. Celui-ci s’effondra, alors que le deuxième essaya de sortir son arme, qu’il avait coincée dans son pantalon. Dinah lui envoya son pied en pleine figure, le faisant tituber avant qu’il ne tombe à son tour, le nez en sang. Alors qu’elle allait l’assommer aussi, une silhouette apparut dans son champ de vision, une silhouette qu’elle avait l’impression de connaître. Elle se retourna, un sourcil arqué.

« Cheshire ? »

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Sujet: Re: Hit [PV Jade NGuyen / Cheshire] Ven 4 Sep - 4:10

Hit

Dinah Lance/Black Canary
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Jade Nguyen/Cheshire

Dresser un profil type pour les clients de Jade était tout simplement impossible, tantôt c’était un maffieux qui la contactait pour se débarrasser de quelqu’un qui leur avait causé un quelconque tort. Tantôt elle devait aller tuer un riche homme d’affaire qui comptait racheter une entreprise. En bref, il y avait de tout dans ses clients, Jade n’était pas très regardante, tant qu’elle pouvait s’amuser et qu’à la fin elle recevait un paiement des plus agréable avec de nombreux zéros, elle n’était vraiment pas regardante.

Aujourd’hui, c’était des clients assez inattendus qui l’avait contacté et beaucoup de questions avaient traversé l’esprit de Jade : Comment avaient-ils trouvé comment la contacter ? Comment avaient-ils réunis autant d’argent ? Mais au final, elle s’en fichait un peu des réponses, le contrat était intéressant et la somme proposée aussi.

Dans cette enveloppe en kraft se trouvait tout un tas de documents, prouvant qu’une enquête avait été faite avant. Jade, ou alors comme on l’appelait en tant que mercenaire, Cheshire était la dernière solution pour ces gens. La cible, enfin, les cibles… C’était un groupe de dealers de bas étages qui terrorisaient des habitants depuis plusieurs mois. Les gens qui avaient contacté Cheshire voulaient se débarrasser définitivement de cette menace, ils avaient perdus plusieurs de leurs proches, des enfants, des maris, des femmes. La drogue était un vrai fléau. Tout prenait son sens, en fait, ils avaient réuni assez d’argent pour contacter Cheshire. C’était assez triste et désespérant, personne ne les écoutait et ils devaient contacter un assassin. Bien évidemment que la femme accepta. L’argent était bien évidemment un très bon argument, déjà, puis, cette histoire résonnait en elle. La drogue, c’était un vrai fléau, ça aurait pu emporter Roy, par exemple. Jade semblait être une femme sans cœur, qui ne servait que ses propres intérêts et … C’était un peu vrai. Mais pas totalement. Savoir que des enfants mourraient à cause de cette merde l’avait convaincu, elle savait que Lian grandissait à Gotham, qu’un jour, sa petite serait confronté à des types de ce genre, si elle pouvait en faire tomber quelqu’un de l’échiquier, c’était une bonne chose.

La brune continua de consulter le dossier, il y’avait des informations plutôt intéressantes sur ce maudit gang, notamment où ils traînaient. D’habitude, avant d’aller directement sur le terrain, l’assassin prenait un peu de temps un peu de temps pour chercher le poison idéal. Elle trouvait toujours la bonne plante, le bon produit, le bon dosage. Par exemple, quand le frère d’une victime de violence conjugale la contacta pour tuer l’homme, elle apprit que la victime avait succombé à une suffocation. Jade avait su trouver le poison idéal pour ce connard. Un poison qui lui donnait l’impression de s’étouffer. La dernière chose qu’il avait vue avant de ne plus sentir d’air dans ces poumons était une femme forte, c’était beau, elle avait vengé cette femme et en était fière. Jade espérait franchement que son sourire carnassier allait hanter cet homme jusqu’en enfer.

Bref, quel poison pour ce groupe ?
Aucun.

C’était eux les marchands de poisons dans l’histoire et quoi de plus cocasse que de succomber de son propre poison ? Mais, c’était trop long de les faire ingérer leur propre drogue. C’était bien trop long à étudier, il ne s’agissait pas de drogue classique, c’était ce qui se rapprochait d’une nouvelle drogue, c’est pour cela que c’était très important de leur couper l’herbe sous le pied, de les empêcher de se développer. Après, Jade pourrait prendre un échantillon de cette drogue pour l’étudier et pourquoi pas l’utiliser pour ses futurs meurtres ? Rien ne se perd.

Quoi qu’il en soit, la mercenaire était prête, elle avait revêtit cette robe verte, son masque de la même couleur et disposait de plusieurs dagues sur sa ceinture. Son fidèle Katana se trouvait dans son dos. Un sourire se dessina sur ses lèvres, elle était prête. Elle était pensive sur le chemin, comment ôterait-elle la vie de ces abrutis ? En tranchant leur jugulaire avec une de ses dagues. C’était une bonne idée. Rapide. Et le sang coulerait. Les familles auraient leur revanche, mais Jade n’aurait pas eu le temps de jouer avec sa victime… Bon, en même temps, c’était le risque à prendre, vu qu’elle n’avait pas opté pour l’utilisation d’un poison.

Droite sur un toit, la pénombre était son alliée et le vent caressait ses cheveux. Elle était bien cachée, personne ne pouvait la repérer dans la nuit. Et pourtant, avec le Batman qui errait dans les rues, il était important de continuellement regarder le ciel. Les menaces venaient de là. Mais il était clair que ces dealers avaient bien trop pris la confiance. Depuis son perchoir, elle pouvait voir un de ces types vendre son produit empoisonné à un adolescent. Jade ne pouvait s’empêcher d’imaginer sa fille, droite devant un de ces dealers dans quelques années, un sentiment de colère lui parcouru l’échine. Clairement, l’égoïsme conduisait les gestes de la femme. Oui, c’était purement de l’égoïsme. Cheshire était incapable de ressentir de l’empathie, même si, oui, sa présence ici y ressemblait, mais non. C’était de l’égoïsme. De l’égoïsme car elle pensait à l’argent et sa petite fille qui devait grandir dans un Gotham… Un peu moins pourri qu’il l’était maintenant… Enfin… était-ce un peu d’empathie ? C’était de savoir qu’une maman avait perdu son fils qui l’avait convaincu après tout... Jade était vraiment une femme difficile à cerner.

En tout cas, elle, elle avait déjà cerné comment s’en prendre à cet énergumène. Elle quitta son perchoir pour tomber à côté de sa future victime, par chance le haut du bâtiment n’était pas loin du sol. Elle put descendre avec style, rapidement. Elle était encore accroupie lorsqu’elle regarda le client partir en courant aussi vite qu’il le pouvait. Elle se releva en attrapant le katana qui était dans son dos. Le dealer n’eut pas le temps de dire ouf. Elle lui planta dans son ventre, un sourire illumina son visage sous son masque. Elle regardait le sang couler, c’était si satisfaisant, si agréable. Elle retira son katana de son ventre. Elle mit un coup de pied dans sa blessure et le regarda reculer jusqu’à ce qu’il tombe au sol. Elle enjamba son corps, elle était au-dessus de lui, elle pouvait le voir trembler de peur, de douleur. Elle pourrait l’achever, elle pourrait lui faire ce cadeau, mais à quoi bon ? C’était si agréable de le voir souffrir, lutter pour sa vie, alors que clairement il allait se vider de son sang comme le sale porc qu’il était.

Jade lui mit un dernier coup de pied dans la bouche. Elle quitta la scène de crime et avança un peu plus loin dans la rue, ses copains ne devaient pas être loin, le quartier était leur terrain de jeu. Enfin, plus pour longtemps, Cheshire était entrée dans la danse. Et c’était elle qui allait mener la chorégraphie.

Elle marchait, l’arme à la main, le sourire aux lèvres. Mais, après quelques secondes, elle entendit une voix familière l’appeler. Qui était-ce ? Qui voulait venir jouer ? Qui voulait trouver la danse de Cheshire ?

Pas une chasseuse. Pas une tueuse. Non, une justicière. Black Canary. Amusant, la sauveuse de Roy Harper, celle qui l’avait aidé à tourner le dos à cette addiction était ici. La justicière voulait venir jouer sa partition. Mais elle n’empêcherait pas Cheshire régler ce problème par le sang. L’assassin posa son regard sur les dealers au sol, elle avait bien agit, mais ils respiraient encore. Pathétique. Les justiciers ne comprenaient rien, la violence n’était pas la solution. La mort était la solution. Clairement. La preuve, des gens comme Jade pouvaient s’échapper de Blackgate et recommencer sans arrêt leurs crimes. Il en serait de même pour ces dealers, et c’était sûr qu’au fond d’elle, elle le savait.

« Canary. Je vois que nous avons la même cible. Mais je vais devoir finir le travail. Tu n’es pas assez forte pour te débarrasser d’eux. Pathétique. »

Hit Dinah Lance ft. Jade NGuyen

Si Dinah connaissait Jade, c’était surtout par sa réputation. Les deux femmes n’avaient jamais vraiment eu l’occasion, le temps ou même l’envie de faire plus ample connaissance. Pourtant, ce n’était pas les occasions qui avaient manqué, au final. D’une part, parce que Cheshire avait eu une liaison avec Roy, et que Dinah savait très bien qu’ils se voyaient encore, de temps en temps, même si Roy ne le lui avouait pas. D’autre part, parce que toutes les deux étaient des combattantes hors-pairs. Si l’on demandait son avis à Dinah, Jade était l’une des meilleurs assassins qu’elle connaissait. Très peu de gens lui arrivaient à la cheville, il fallait l’avouer.

Maintenant, la question était : qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle avait mentionné qu’elles avaient toutes les deux « la même cible », mais c’était assez étrange. Cheshire ne travaillait que par contrat, alors qui avait bien pu la payer pour s’en prendre à un simple gang de dealers de drogue ? De ce que Dinah savait de la mercenaire, ce n’était pas pour s’occuper de ce genre de personnes qu’elle était généralement engagée. Peut-être un autre gang qui chercherait à s’emparer du quartier ? Peu importait, Dinah ne pouvait pas la laisser faire un bain de sang, même si c’était la spécialité de Cheshire. Elle ignora les insultes gratuites de la jeune femme et croisa les bras.

« Désolée, Cheshire, mais on a plus besoin de toi ici, du coup tu peux rentrer chez toi. Ou tu peux aller t’occuper de ta fille, pour une fois. »

Oui, c’était un coup bas, Dinah le savait. Mais c’était quelque chose qu’elle avait du mal à comprendre : comment Cheshire pouvait laisser sa fille, comme ça. Certes, Lian ne manquait de rien et était une petite fille épanouie et heureuse, mais elle avait quand même besoin de sa mère. Certes, Dinah n’avait pas d’enfant, elle ne savait pas vraiment ce que c’était d’être mère, mais elle avait quand même un sens aigu de la famille, et elle ne comprenait pas comment on pouvait abandonner la sienne sans même sourciller. Tout ça pour quoi ? Pour tuer des gens ? Elle pouvait très bien tout arrêter et rejoindre sa fille, c’était là qu’était sa place, non ?

Bon, Dinah avait autre chose à faire que de rester à échanger des vacheries avec Cheshire. Mais elle ne pouvait pas vraiment lui tourner le dos et la planter là. Elle se fichait bien de l’avoir blessée ou vexée avec sa remarque, et même si elle avait sûrement une carapace solide, Dinah ne savait pas vraiment comment elle allait réagir. Et elle avait moyennement envie de se faire poignarder, là, tout de suite, elle avait encore beaucoup de choses à faire. Elle n’avait pas vraiment le temps de se battre avec Cheshire, elle en avait même perdu beaucoup à s’arrêter pour lui parler.

Dinah espérait une seule chose : que cette rencontre inopinée entre les deux jeunes femmes n’aient pas permis aux dealers de s’enfuir ou d’appeler des renforts. Auquel cas… ça allait devenir compliqué de tous les mettre hors d’état de nuire. Elle en était capable et elle le savait, mais au bout d’un moment, à dix contre une, ses chances de victoires risquaient de s’amenuiser. Et aussi forte fut-elle, elle n’était pas non plus à l’épreuve des balles, il fallait aussi qu’elle fasse attention à ça.

« Ecoute, j’ai vraiment pas le temps de m’occuper de toi, là. Alors à moins que tu ne veuilles bien ranger tes poisons et m’aider à nettoyer le quartier sans massacrer tout le monde, pars, vraiment. »

Dinah se doutait bien que Cheshire ne risquait pas de dire oui pour l’aider.

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Dinah Lance/Black Canary
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Jade Nguyen/Cheshire

Pourquoi est-ce que ce canari-là n’avait pas décidé de rester dans sa petite cage en acier ? Pourquoi est-ce que cet oiseau de malheur avait décidé de venir chanter sur son territoire ? Le problème avec ce canari, c’était qu’il était bien trop bruyant. Blessée par ses propos, Jade tentait de pas trop laisser transparaître ses émotions. Elle se contenta juste de serrer plus la poignet de son Katana, luttant de toutes ses formes pour ne pas lui planter l’arme blanche dans sa gorge, faisant taire pour toujours le canari et son chant si bruyant. Qu’est-ce qu’elle savait sur elle ? Est-ce qu’elle la connaissait ? Non. Elle ne pouvait pas comprendre pourquoi elle protégeait sa fille, pourquoi elle s’éloignait pour ne pas lui faire de mal. Si Jade n’était pas auprès de sa fille, ce n’était pas par plaisir. C’était par peur, peur de mal traiter la prunelle de ses yeux, peur que ses actes aient des répercutions sur elle. Les paramètres étaient nombreux. Ce n’était pas purement et simplement de l’absence de volonté ni un abandon de famille.

Mais est-ce qu’on pouvait s’attendre à une meilleure analyse de la situation venait d’une justicière qui avait grandit dans un foyer aimant sans manquer de rien ? Madame n’avait qu’à mettre un bas résille le soir et crier sur les méchants, elle ne rentrait pas le soir en ayant du sang sur les mains en se demandait à quel moment sa vie avait prit un tournant aussi tragique et pourquoi. Oh, oui, Jade l’avait choisi, il ne fallait pas sortir les violons pour elle, pas du tout. Elle savait ce qu’elle faisait, debout sur ses deux pieds, armes ensanglantées à la main devant le Black Canary. Elle était une battante. Elle n’avait aucun jugement à recevoir d’un petit oiseau de compagnie.

Il était temps de lui apprendre qu’un chat, ça mangeait les petits oiseaux. Cheshire s’imaginait déjà faire en sorte que la justicière soit à genoux, la suppliant pour bénéficier d’un remède. Mais à quoi bon ? Est-ce qu’elle avait du temps à perdre avec une femme pourrie gâté ? Est-ce qu’elle ne valait pas bien que cette stupide blonde ?

« Ecoute, j’ai vraiment pas le temps de m’occuper de toi, là. Alors à moins que tu ne veuilles bien ranger tes poisons et m’aider à nettoyer le quartier sans massacrer tout le monde, pars, vraiment. »

Jade ne put se retenir de rire légèrement. Elle avait trop d’assurance pour quelqu’un qui se trouvait face à l’une des meilleure assassin du monde, avec un peu trop de savoir en poisons exotiques. Cheshire savait qu’elle pouvait tenir face à cette justicière, voir, la dominer en corps-à-corps. Mais le Canary avait un avantage sur-humain qui faisait peser la balance de son côté. Les décibels de son cri, Jade n’avait rien contre cela. Alors il fallait la jouer fine, être ingénieuse et ne pas avoir trop d’assurance. L’empoisonner était une bonne solution, avec une petite dose qui n’était pas létale, pour la voir partir en courant avec son assurance et finalement la voir s’effondrer sur le sol, les muscles qui ne pourraient plus suivre… Si seulement Jade avait pris un peu de poison…

Soudainement, une idée traversa l’esprit de l’assassin. Dinah ne savait pas qu’elle n’avait pas emporté de poisons avec elle. Non, et elle ne savait pas quels poisons Cheshire utilisait dans son attirail. Il était temps pour Cheshire de montrer comment un chat était plus intelligent qu’un stupide volatile, la tromperie est souvent la base de toute réussite. Le succès n’arrivait jamais sans un petit mensonge, une petite amélioration de vérité.

« Tu as raison. Je vais partir. Roy doit m’attendre quelque part, après tout, quoi que tu fasses, c’est moi qu’il écoute et aime le plus. » Cheshire s’approcha légèrement de Dinah. « Mais j’espère qu’il va me pardonner pour ça. » Elle gifla le Black Canary de toutes ses forces, faisant en sorte que ses ongles griffe sa joue. Elle aurait une belle cicatrice pendant un petit moment. Ah ! Ca lui apprendre un peu la modestie.

« Bonne chance pour réussir à te battre avec ce poison qui coule dans tes veines. » Jade afficha un sourire provocateur, près à se prendre une riposte violente de Black Canary. Mais au moins, elle lui fait perdre du temps pour ce soir, et vu sa provocation, cela n’avait pas de prix. Enfin… Quand même. Elle espérait que cette justicière en carton ne l’assomme pas, elle avait quand même envie de tuer ces dealers et toucher l’intéressante somme.

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