Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Jeu 5 Nov - 22:23
La sirène se coupa soudain, de même que la lumière. Seule cette dernière revint. Presque aussitôt. De l’extérieur, cela devait avoir été si bref que personne ne l’aurait remarqué. Mais pour les détenus de l’asile d’Arkham, c’était le signal du départ. Le passage sur l’alimentation de secours avait réinitialisé plusieurs systèmes. La bâtisse était ancienne, certains systèmes étaient difficiles à mettre à jour. Dont ceux veillant sur les cellules, notamment celles de haute-sécurité.
Les portes déverrouillées, la course commença aussitôt. Tous voulaient être le premier à l’extérieur. Le plus loin possible avant que les gardes ne leur tombe dessus. Si Poison Ivy avait été présente, cela aurait différent. Les plus intelligents se rangeaient aussitôt derrière elle. Dès qu’elle aurait trouvé une plante, elle la ferait pousser et ne ferait qu’une bouchée des gardes. De ceux qu’elle ne voulait pas voir à ses côtés non plus. C’était un pari. Mais la plupart du temps gagnant.
Tout le monde ne pouvait pas concourir aux premières places. Mr Freeze se trainait lamentablement à l’arrière. Il lui fallait de toute urgence atteindre la réserve où les gardes entreposaient la version allégée de son costume. Cela lui permettrait de gagner du temps, jusqu’à ce qu’il puisse arriver jusqu’à l’entrepôt où toutes les possessions des pensionnaires étaient stockés. Là il retrouverait ses créations. Et deviendrait une menace aussi dangereuse que les attaquants du jour. Voire plus.
– Harvey ? Tu ne vas pas rester sans rien faire ? Pourquoi ne les suis-tu pas ?
Un autre jour, dans d’autres circonstances, Double-Face serait parmi les premiers à courir. Mais pas cette fois. Cela arrivait alors que Harvey Dent était aux commandes. Il guérissait. Il n’avait aucune raison de s’éloigner de cet endroit où on le soignait. Où il pouvait enfin redevenir normal…
– Espèce d’idiot ! Et la pièce ? Pourquoi ne la laisses-tu pas décider ? Comme il se doit !
Soudain, l’ancien procureur se surprit à fouiller sa table de chevet. Il savait parfaitement ce que son inconscient cherchait. Cette pièce, qui servait de passage à l’autre. Il n’était pas encore suffisamment guéri, si son corps cherchait toujours à le trahir.
Heureusement, aucune pièce ne se trouvait là. Ni son fétiche, ni aucune autre. Le docteur trouvait qu’il pouvait s’en passer. Elle était donc conservée hors de portée. Il ne s’en était encore jamais plaint.
– Harvey !
Ses doigts se posèrent sur le livre. Solide. Rassurant. Il le ramena vers lui. Il pouvait s’appuyer dessus pour réussir à passer la nuit. Oui. Où en était-il tout à l’heure ? Ah oui. Villefort creusait des trous dans son jardin.
Soudain, Harvey Dent réalisa un détail. Quelque chose de manquant. Quelque chose d’essentiel…
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L'Esprit de Gotham
Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Sam 7 Nov - 21:00
Howard Branden, incarné par Harvey Bullock
Panique à Arkham
Howard Branden
Foutue nuit d’entre toutes les nuits.
Assaut sur le commissariat Centrale à l’arme de guerre. Assaut sur Blackgate et sur Arkham dans les mêmes conditions. Le lieutenant Howard Branden, commandant de la peu reluisante Brigade Anti-émeute du GCPD et chef opérationnel du SWAT de Gotham City décréta intérieurement que cette année, était une année pourrie (jugement sans appel). Il repensa aux barrettes d’argent du grade de Capitaine qu’il convoitait depuis des lustres. Celles que le commissaire Gordon avait toujours refusé de lui attribuer pour violence policière. Faisant végéter Branden au grade de lieutenant. Branden s’en mangeait une sévère, à l’idée de les gagner. Branden faisait la gueule (comme toujours) à l’idée de devoir faire le coup de feu ce soir en compagnie du Comédien.
A bord de l’unique hélico du GCPD qui n’avait pas été détruit sur l’héliport du commissariat, à cause de l’assaut des masqués, Branden était assis à reluquer le Comédien. Branden affûtait son regard je-te-hais vers Edward Blake. Sentiment lancinant : l’opinion publique de Gotham City allait caser Blake sur un piédestal. L’opinion publique de Gotham City allait retirer le tapis sous les pieds de Branden, pour le faire tomber sur son cul. Le rêve secret de Branden : devenir le prochain commissaire de police lorsque Gordon prendrait sa retraite. 3 candidats en lice : Russ Millard, le chef du bureau des inspecteurs, Gill Garcetti, le capitaine du poste de police de Park Row et enfin lui, Branden le patron de la Brigade Anti-émeute. Pour augmenter ses chances, Branden cajolait sa réputation de dur à cuir. Le Comédien risquait de lui sucrer sa place dans les médias et de le supplanter dans l’opinion publique de la ville comme LE flic le plus dur à cuir de tout Gotham City. Branden pouvait dire adieu à ses ambitions. Il en rêvait ! Visez plutôt ce qu’il aurait sous ses ordres s’il occupait enfin le fauteuil de Jim Gordon : 13 000 policiers en uniformes, 900 investigateurs en costards, 280 commandos du SWAT, 1 commissariat central, 10 autres postes de police répartis par quartier, un personnel répartit en 7 brigades différentes. Tout ça serait ENFIN sous ses ordres. Toute la pieuvre du centre-ville et toute l’expansion qui va avec les statistiques du crime.
L’hélico fonçait vers l’île d’Arkham. En dessous de lui un jolie cortège: des banalisés et des patrouilleuses du GCPD, quelques fourgons d’intervention. Le rodéo à l’approche. Manque plus que les caméras télés et on est bon. Branden était assis dans l’hélico face au comédien. Branden se cajola son fusil d’assaut et désigna le « 64 » brodé sur le col de sa veste de commando.
« Eh Blake, tu sais ce que c’est que ce chiffre ? C’est le nombre de criminel que j’ai descendu en service. C’est moi qui détient le record du GCPD. Avec un peu de chance ce soir, j’abattrais le Joker s’il s’évade et je pourrais broder « 65 ». Tu sais que j’en ai 16 de plus que sur mon concurrent immédiat au sein du GCPD? Personne arrivera à battre mon record. »
Sous-entendus explicite au Comédien : c’est TOI qui pourrais bien être le numéro « 65 » ce soir…
Branden avec son sourire carnassier alors que le cortège s’engageait sur le pont menant à l’île d’Arkham.
« Allez en piste ! Envoie la musique ! »
Le pilote de l’hélico alluma la radio et balança la sauce. Le musique crachota ses parasites et retentit forte et bruyante au sortir des deux hauts-parleurs qui étaient soudés sur les deux côtés de l’hélico.
« T’entends ça Blake ? J’adore balancer ça dans une intervention de force. Ça fait peur aux tocards avant qu’ils ne se mangent nos gaz lacrymogène et qu’ils restent sur le carreau. »
Branden rafla sa flasque de whisky Old Crow et s’envoya une rasade de gnôle dans le gosier. En passant il ouvrit le rabat à bouton pression de son flingue sur sa veste. Visez donc l’arme du chef du SWAT : un colt python 357 magnum (comble du mauvais goût, l’arme se tapait une crosse en nacre). Absolument pas réglementaire, pour ne pas dire illégal. Préparez-vous, ça va donner. L’hélico surgit le premier au dessus de l’asile, à tourner en rond autour du complexe. Le convoi de flic était encore à la traîne sur le pont qui reliait l’île prison à Gotham. Branden reluqua la cour d’en haut: deux hélicos ennemis avaient atterrit sur les toits des bâtiments carcéraux, après avoir déchargé partout sur l’asile en rappel les commandos criminels qui s’étaient infiltrés dans la place. Deux véhicules blindés bloquaient l’entrée de l’île. Consigne radio du lieutenant au convoi de flic qui arrivait à toute blinde, sirène hurlante :
« Foncez leur dans le tas ! Rentrez leur dans le lard ! On a pas toute la nuit ! »
L’hélico de police braqua son projo un peu partout sur l’asile. Branden interpella le Comédien :
« Vise un peu ça, je vais leur flanquer une putain de trouille. »
Branden se choppa son porte-voix et se mit à couiner haut et fort dans l’appareil. Sa voix grésilla au dessus de l’asile :
« Ecoutez-bien bande de tocards ! Ici le lieutenant Branden du GCPD ! Vous avez 5 minutes pour vous rendre et déposer les armes ! Première et dernière sommation ! »
Pour toute réponse de la part du camp de Bane, l’hélico du GCPD se prit la décharge d’un lance-roquette dans la tronche. Le missile explosif fusa vers l’hélico qui décarra sur le côté avec panique. Le rotor arrière de l’hélico fut emporté par l’explosion, même si l’engin volant plongea assez vivement pour éviter l’impact. La musique diffusé par Branden au dessus de l’asile s’évanouit et mourut dans la chute aérienne. Les pales de l’appareil se répandirent en tout sens dans un vacarme métallique de tôle froissée, alors que l’hélico se crashait dans la cour principale. Branden sortit en titubant de l’épave fumante. Il manqua de vaciller devant le Comédien sortit indemne du crash lui aussi. Le pilote hébété tendit sa main vers les deux hommes, pour qu’ils l’aident à s’extraire des décombres. Branden l’ignora et lâcha avec rage à l’intention de Blake :
« C’est déjà une semaine de merde. Et pourtant nous ne sommes que mardi. »
Il se pencha pour ramasser son porte-voix. Il se mit à hurler et aboyer en direction des bâtiments de l’asile, tout en dégainant son colt de cow-boy de gros calibre dans son autre main :
« OK ! Vous voulez la jouer comme ça ?! A tous les empaffés qui ont attaqué l'asile : je vais tous vous foutre dans le train de nuit pour le grand adios ! Et vous vous arrêtez à destination Morgue ! Les survivants, je vous assure que le procureur « Chambre à gaz » Olson, va vous organiser un petit rancard bien brûlant dans la chambre verte du couloir de la mort de Blackgate ! Vous allez téter les vapeurs de cyanure bande de salopards ! Et croyez moi, l'enfoiré qui dirige cet assaut ! On va lui caser au moins 3 brûleurs pour la bonne crame ! »
Si seulement il savait qu’il venait de parler de Bane...
Fiche codée par NyxBanana
Detenus
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Marian Drews / Neo Joker
Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Mer 11 Nov - 3:27
Phase 1 : Panique à Arkham
Marian observa depuis son siège, l'explosion de la centrale électrique que Dom provoqua. Un éclair de foudre virevolta au dessus de la centrale désormais réduit en cendres. Quand l'asile fut enfin plongé dans le noir, l'hélicoptère se dirigea en direction de la cour. Plusieurs autres véhicules arrivèrent au portail formant ainsi un barrage. Une corde fut lancé depuis l'avion permettant ainsi aux hommes de mains de Bane, armés jusqu'au cou de descendre de l'appareil chacun leur tour. Marian suivi la file. Elle fut prête à descendre quand Bane l'a retint par l'épaule, lui expliquant alors la première phase de sa mission :
« L'aile haute sécurité dans laquelle se trouve le Joker fonctionne indépendamment des systèmes de sécurité traditionnels. Trouve le Directeur et fais lui cracher le morceau »
Avant même que Marian approuve, Bane la poussa sans ménagement contre la corde qu'elle attrapa instinctivement manquant de tomber. Elle se laissa glisser jusqu'au sol et fut rejoint les quelques secondes d'après par Dom qui ne la quitta pas une seconde. Marian leva les yeux au ciel. C'était trop beau pour être vrai qu'on lui laisse la liberté d'agir seule. Elle espérait juste que ce n'était pas une tentative pour la piéger et la laisser ensuite pour morte. La jeune femme sortit de ses pensées et avança d'un pas assuré en direction du manoir suivi de Dom. Devant le manoir, il n'y avait personne pour monter la garde. Voilà un bon point pour les deux alliés. Arrivé à l'entrée, Marian tourna la poignet, la porte était ouverte.
« Un vrai jeu d'enf.. »
Une coup de feu retentit. La balle se logea immédiatement dans l'épaule de Dom qui jura. Marian tourna rapidement son regard en direction de la fenêtre d'où le coup provint. D'un mouvement vif elle pointa son arme et visa la tête du tireur qui réagit trop tard et reçu la balle. Marian retourna son attention sur son coéquipier qui compressa sa main sur sa blessure.
«Je te ramène là bas... » « Non . La mission avant tout. » «Je peux m'en sortir. » Soupira la jeune femme. «J'en doute pas. Mais je ne te fais pas confiance et Bane non plus.» Répondit il sèchement. «Bon très bien.. Tu penses que tu peux encore te servir de ton arme pendant au moins dix à quinze minutes ? Le temps qu'on lui fasse cracher le morceau »
Dom hocha la tête en signe d'accord. Marian retira le gilet de sa tenue et fit un garrot à Dom, en espérant qu'il tiendrait jusqu'au dernier moment. Marian tourna les talons et entra prudemment dans le manoir , arme en main, suivi de Dom. Marian avança vers les escaliers. Elle franchit la première marche mais s'arrêta lorsqu'elle entendit du bruit qui vint de la pièce à sa droite. Les deux alliés firent demi tour et en entrant dans la pièce Marian découvrit le directeur, en train de déguster tranquillement son repas. Ce dernier lâcha calmement ses couverts en voyant deux armes pointer sur lui. Il n'avait pas semblait avoir entendu l'explosion.
«Que puis je faire pour vous ? » Demanda t-il d'un air étrangement calme.
Marian se rapprocha dangereusement de lui et posa son arme contre son front : «Si vous nous ameniez à votre bureau pour commencer. » Répondit calmement la jeune femme.
Le directeur n'avait pas cherché à contester l'autorité de ses agresseurs. Il avait conduit Marian et Dom directement à son bureau. Une fois à l'intérieur, Dom ferma à double tour la serrure. Il prit la première chaise qu'il vit et fit s'asseoir leur otage. Quant à Marian, elle dévisagea le directeur qui l'observé de façon intrigante depuis qu'ils avaient quitté la cuisine.
«Marian Drews...il me semblait bien que votre visage m'était familier »
Il marqua un temps de pause observant la réaction de la jeune femme qui resta silencieuse.
«Alors votre nouvelle vie clandestine vous plaît ? » Demanda t-il en affichant un sourire presque hilare. «C'est pas le pied, mais on s'adapte. »
Elle prit une chaise à son tour s'asseyant face au directeur qui resta neutre malgré la situation. Comme s'il était habitué à ce genre de situation. Il fallait dire qu'avec le nombre de cas particuliers à Arkham, il était sûrement plus prudent pour un homme de pouvoir de ne pas céder à la panique. Marian le fixa du regard essayant de chercher la moindre étincelle de peur dans son regard, mais il resta impassible.
«Bon il est temps de poser les bonnes questions. Vous gardez isolé une personne qui nous intéresse dans une partie spéciale de votre asile, et nous, nous souhaitons pouvoir accéder à votre système. Comment le désactive t-on ?»
Le directeur arqua un sourcil l'air suspicieux et se mis à rire. Marian craignait ce genre de réaction.
«Êtes vous devenue folle ? Vous voulez libérer un dangereux criminel? Pourquoi ? » «Ce n'est pas une libération, c'est un homicide» «Selon les codes de ma déontologie mon rôle et de soigner mes patients et non de les livrer à des criminels sans merci. »
Marian le fixa plus sérieusement et cette fois ci c'est elle qui rit. Elle était bien placé pour savoir que les méthodes du directeur n'avaient jamais était de soigner ses patients. Il éprouvait plus un malin plaisir à les regarder se détériorer au fil de leur séjour.
«Je crois savoir que vos méthodes de traitement ne sont pas les plus efficaces. Et aucune personne ayant séjourné à Arkham n'est ressorti sans séquelles. »
Le directeur afficha un rictus d'ironie.
«Parce que votre but c'est de délivrer le Joker de sa cage mademoiselle Drews ? Ou de vous délivrer? Je crois savoir que vous avez toujours agit par impulsivité par le passé ? Ce n'est pas d'ailleurs la raison de votre internement ici ? La tentative de crime passionnel ne vous semble pas avoir un goût de déjà vu..» Lança le directeur sur un ton presque hilare.
Marian afficha un regard des plus menaçant mais elle se reprit vite en lui souriant dangereusement. Elle savait bien ce que le directeur était en train de faire. Il ne fallait surtout pas céder à ses émotions
«Mais bordel fais lui cracher le morceau, te laisse pas berner comme une débutante.» S'impatienta Dom qui posa sa main sur sa blessure.
«Tu crois que je suis idiote ? J'ai été assez clémente pour ce soir. C'est l'heure des hostilités. »
Marian sortit son révolver, retirant les balles pour n'en garder qu'une seule. Elle avait opté pour un jeu de hasard : la roulette russe. Marian tendit le revolver à Dom. Le mercenaire le prit et joua quelques secondes avec, observant le directeur cherchant à le déstabiliser. Il tourna le barillet une première fois et pointa le revolver sur la tempe du directeur. Ce dernier qui avait été calme jusque là sembla désormais s'agiter.
«C'est dans votre intérêt de nous dire ce que nous voulons savoir. » « Je ne peux pas.. »
Marian tourna la tête vers Dom, lui autorisant à tirer. Il appuya sur la gâchette tirant une balle à blanc. Le directeur sursauta. Quelques goûtes de sueur commencèrent à apparaître sur son visage. La situation prit une ampleur plus que satisfaisante pour Marian. Elle avait enfin réussi à déclencher une vague de peur chez son otage. La jeune femme se répéta plusieurs fois. Mais le directeur n'était pas décider à avouer malgré tout. Après quelques minutes Marian commença à s'impatienter. Elle reprit le revolver des mains de Dom, récupérant les balles qu'elle avait enlevés pour les introduire à nouveau dans le barillet. Elle pointa ensuite son arme entre les deux yeux de son otage.
«Maintenant, soit tu vis, soit j'explose ta tête et même si ça veut dire que j'ai échoué à ma mission au moins je repartirai avec ton sang sur mes mains »
Marian commença à appuyer sur la détente mais au dernier instant le directeur céda.
«L'ordinateur ! L'ordinateur portable sur mon bureau... Il y a un processus de désactivation et de surveillance mais je tiens à le faire.»
Marian fut satisfaite d'avoir enfin réussi à faire parler le directeur. Elle observa Dom qui frotta son épaule. La jeune femme savait très bien que le mercenaire ne souhaitait pas échouer à sa mission, de peur de décevoir Bane. Mais elle insista à nouveau ne souhaitant pas que l'état de santé de Dom la retarde dans sa mission.
«Tu es sûr que tu ne veux pas que j'appelle des renforts ? » «Non . Appelle Bane, pour savoir si le directeur ne nous roule pas, mais ne lui dit pas pour moi. Sinon c'est moi qui t'explose la tête » S'exprima t-il sur un ton menaçant.
Marian leva les yeux au ciel. Elle activa son oreillette.
«Bane c'est Marian. On a réussi à obtenir les infos concernant la centrale. Apparemment il y a un processus de désactivation sur le pc du directeur mais il veut l'activer lui même. J'attends tes ordres pour la suite. »
Code by Swarley
Justiciers
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Timothy Drake/Red Robin
Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Lun 16 Nov - 19:35
Phase 01 Panique à Arkham
DICK GRAYSON / NIGHTWING .
RED ROBIN/TIM DRAKE
Jamais Gotham City n’avait été aussi calme de nuit. Depuis qu’il portait un costume de justicier jamais Tim Drake n’avait vu aussi peu d’humains en ville. En même temps, il fallait les comprendre, Gotham traversait sa plus grande crise, le mieux c’était de rester chez soi, les volets fermés, devant les chaînes d’information en direct, arme à la main pour les plus téméraires ou les plus inquiet au choix. Alors que la moto de Red Robin roulait le plus vite possible il tourna sa tête pour observer les alentours. Si d’habitudes les néons fluorescents des enseignes éclairaient la route de Gotham, ce soir, on pouvait pas compter sur eux non plus. Certains avaient fait le choix d’installer des grandes plaques de bois pour protéger leurs vitrines. Ils avaient raison, l’histoire principale se passaient à Arkham et Blackgate, mais dans cette ville, l’imprévu était la norme.
Vu la vitesse à laquelle roulaient les deux ex-Robins, l’île d’Arkham n’était plus très loin… Mais Timothy espérait quand même qu’ils n’arriveraient pas trop tard. Pendant son chemin il se perdit dans ses pensées… Qui se cachait derrière ces deux attaques ? Le Joker. Non. Ce n’était pas cela, les masques des hommes sur les caméras… Ce n’était pas des clowns. Peut-être que justement c’était un piège, mais Red Robin avait réussi à déterminer que c’était des hommes de Black Mask. Il soupira. C’était un adversaire de taille et il s’était sûrement préparer pour cette grosse crise… La tâche ne serait pas facile, Tim était quand-même content d’avoir Dick à ses côtés, un justicier hors pair et surentraîné. On pouvait en dire de même pour lui… Mais Tim se sous estimait régulièrement. Alors, à chaque fois, il essayait de se surpasser pour prouver à ses frères qu’il était digne d’avoir été un Robin, pour prouver à Bruce qu’il avait raison de placer toute sa confiance en lui… Ce soir pourrait être une de ses occasions, de déjouer le plan des badauds, de contenir la crise et de prouver qu’il est un bon justicier à l’image de ses frères… Mais, honnêtement, était-ce si important ? Surtout dans une crise comme celle-là ? Non. Tim avait chassé tout ça de sa tête, la seule chose qui comptait, c’était d’empêcher trop de patients de sortir, d’essayer d’éviter les pertes humains, que cela soit du côté des internés comme de celui du GCPD. Il n’était pas naïf, il savait très bien que beaucoup allait s’échapper et que certains allaient peut-être être blessé ou pire, y laisser la vie. Il fallait limiter cela. Essayer de convaincre les patients de rester à Arkham n’allait pas être possible.
Il devait y avoir une raison pour les libérer maintenant ? Certes, c’était le moment le plus opportun vu que les deux établissements (Blackgate et Arkham) étaient pleins à craquer… Mais ça ne pouvait pas être la seule raison… Ennuyer le Chevalier Noir ? Oui. Mais il y avait d’autres moyens de le faire… La raison échappait encore à Tim, mais il essayerait de la trouver. En tout cas, une chose était sûre, il fallait faire attention que ces patients ne joignent pas leur forces à ceux qui attaquaient l’asile. Après tout, la haine baignait dans leur sang, après tant de semaines, de mois, d’années à pourrir à Blackgate ou Arkham, à être traités comme des moins que rien. Certes, il y avait une raison de pourquoi il se retrouvaient derrières les barreaux, mais est-ce que cela justifiait un mauvais traitement ? Ce n’était pas un débat pour le moment. Mais voilà pourquoi les patients se battraient si fort pour leur liberté.
Ils étaient arrivés. Ils se trouvaient sur l’île, devant l’Asile d’Arkham et de suite une ambiance particulière se dégageait… Comment décrire ? Il n’y avait qu’à regarder ce portail en métal, la rouille commençait son chemin sur certains endroits, les lettres formant ‘Asylum’ ne semblait encore tenir que grâce à un miracle et les plantes qu’on avait laissé pousser, commençaient à s’entourer autour des grands pieds métalliques. Tim soupira face à ce portail, c’était comme une analogie du traitement des patients. Personne n’en prenait soin, on les laissait dans leurs coin avec leur pensées vengeresses grandir. Mais était-ce entièrement la faute du personnels ? Beaucoup n’étaient même pas assez formés pour gérer les pensionnaires.
Tim secoua la tête. Il fallait y aller, mais comment y rentrer ? De là où il se trouvaient avec son frère il pouvait voir des tas de véhicules qui bloquaient l’entrée, c’était d’ailleurs un miracle qu’un des types ne se soit pas retournés et ne les aient pas vu arriver. Mais, le bruit de l’hélico du GCPD faisait sûrement trop de bruit, plus que le moteur de deux pauvres motos. Tant mieux… Ils auraient plus de chance de s’introduire discrètement dans le bâtiment. Tim posa son pied sur le sol humide. Et un bruit lui fit lever la tête vers le ciel, là où se trouvait l’hélico. Il écarquilla les yeux en voyant ce même hélico s’écraser sur le sol. Il tourna la tête vers son frère ? Ça commençait bien. Il soupira. Il semblerait que le GCPD soit hors d’état de les aider… Son regard se posa sur une des falaise de l’île. Il n’avait pas une vue de lynx mais il pouvait jurer avoir vu des grilles… Des grilles… Comme pour une évacuation des égouts ? Il grimaça légèrement, si cette évacuation était encore valable, le passage n’allait pas être très agréable, mais il fallait bien rentrer par quelque part discrètement. Il pointa du doigt l’entrée, Dick lui répondit avec un signe de tête.
Sans trop attendre les deux hommes se dirigèrent vers l’endroit. Ça se voyait que l’endroit avait été barrée… Sûrement à cause de nombreuses évasions par cette endroit. Tim soupira, toute façon, ils allaient s’évader par autre part ce soir si il ne cassait pas ce dispositif. Grayson allait rentrer le premier, Dick posa sa main sur son épaule.
« Attends… Je pense que Killer Croc fait parti des pensionnaires… » Il attrapa la barre de céréales qu’Alfred leur avait donné précédemment et la lança. La nourriture l’intéresserait probablement peu, mais le bruit allait au moins l’attirer, ainsi, il pourrait facilement le taser pour le rendre hors d’état de nuire et pouvoir passer tranquillement, enfin… Red Robin l’espérait.
Mister Gotham
Gotham ID Card Disponibilité RP: Disponible Relations conflictuelles: Relations amicales: Tim Drake, Bruce Wayne, Alfred Pennyworth, Dinah Lance
Dick Grayson / Nightwing
Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Sam 21 Nov - 1:28
La Grande Evasion Phase 01Event
Entre la course poursuite de Dick et le moment où il traversait à nouveau la ville avec son frère, le calme plat s’était abattu sur Gotham City. Dire qu’il y a à peine une heure, l’avenue que les deux justiciers remontaient était encore pleine de voitures… Dick avait l’impression d’avoir totalement changé d’univers en un rien de temps. Comme s’il s’était retrouvé dans un film d’horreur pas vraiment inspiré. A part le bruit de sa moto et de celle de Tim, on n’entendait aucun son. Même la plupart des lumières avait été éteintes. Comme si la ville retenait son souffle en attendant que la vague de méchant déferle sur elle. Dick avait l’impression que lui et son frère étaient les seuls remparts face au déluge.
Au moins, il ne leur fallut pas longtemps pour atteindre leur destination. Et, en parlant de scènes sorties de film d’horreur, l’asile d’Arkham était le parfait manoir hanté. Plus jeune, Dick avait un peu peur de l’endroit, même s’il ne l’avait jamais avoué à qui que ce soit. Le peu de fois où il avait dû y mettre les pieds, il avait eu la chair de poule et n’était pas vraiment rassuré. En grandissant, le sentiment de malaise s’était un peu estompé, mais n’avait pas totalement disparu. Et encore aujourd’hui, au moment même où il se tenait devant les grilles rouillées de l’endroit, il avait quelques frissons. Enfin, le moment n’était pas bien choisi pour ressasser de vieilles peurs enfantines, Tim et lui étaient là pour une mission bien précise. Et déjà, de ce que Dick pouvait voir, il était temps qu’ils interviennent. Tout un tas de véhicules étaient plantés devant l’entrée du bâtiment principal et un hélicoptère du GCPD survolait l’établissement. Ils étaient passés d’un film d’horreur à un film d’action bien bourrin, du genre de ceux que Dick avait arrêté de regarder, car il n’arrivait pas vraiment à se vider la tête devant. Ça ressemblait un peu trop à ce qu’il faisait en tant que justicier, parfois.
Et comme dans tous les films d’actions, il fallait la scène choc, celle que tous les spectateurs retiendraient, celle qui marquerait les esprits. Celle qui ferait vendre le film. Dans cette situation, la scène choc qui captura l’attention des deux justiciers fut lorsque l’hélicoptère du GCPD s’embrasa et descendit en piquet pour s’écraser sur le sol. Le regard de Dick croisa celui de Tim. Ça sentait très, très mauvais pour eux. Il fallait vite qu’ils trouvent un moyen de rentrer dans le bâtiment sans se faire repérer. Et comme souvent, l’ingéniosité de Tim leur permit de trouver rapidement une solution. Celui-ci pointa du doigt le flan de l’île, d’où l’on pouvait voir une sortie d’égouts, avec l’eau qui se déversait directement dans la baie. Ce n’était pas la grande entrée, mais dans leur situation, c’était la meilleure des solutions. Dick hocha la tête et les deux hommes se faufilèrent vers l’endroit qu’ils venaient de repérer.
Une fois devant, ils tombèrent sur une grille qui barrait le tunnel. L’endroit était large et assez haut pour qu’ils puissent passer sans avoir à ramper dans l’eau sale. D’ailleurs, il y avait dans l’air une odeur assez atroce ; Dick se concentra pour ne pas y penser. Il étudia la grille de près. Soit elle avait été installée depuis un très long moment, soit elle avait été victime du manque de moyen de l’établissement, mais dans tous les cas, elle était en mauvais état. Avec quelques coups de pieds, Dick allait pouvoir faire sauter un ou deux barreaux pour que Tim et lui puisse se faufiler tranquillement. Alors qu’il allait frapper, Tim posa une main sur son épaule et le mis en garde par rapport à Killer Croc. Décidément, son frère était son sauveur ce soir…
« Si jamais t’as faim, je te donnerais ma barre… Mais pour Killer Croc, ce sera pas assez, il lui faudrait plutôt -»
Dick n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une immense figure émergea de l’eau, toutes dents dehors, en poussant un rugissement tonitruant. Encore une fois, Tim avait vu juste, Killer Croc était bien dans les parages. Dick dégaina ses matraques, et d’une simple pression, activa la partie électrique, qui se mit à luire du même bleu que le logo sur son costume. Il fallait vite se débarrasser de Killer Croc pour pouvoir s’infiltrer dans l’asile d’Arkham. Ils n’avaient pas de temps à perdre. Il se tourna vers son frère.
« Écarte-toi ! »
Dick frappa sur les barreaux de la grille pour attirer la créature. Celle-ci aperçu les deux justiciers et se précipita vers eux. Au dernier moment, Dick s’écarta, laissant Killer Croc exploser la pauvre grille rouillée, qui s’envola un peu plus loin. Celui-ci se trouva légèrement désorienté, et Dick en profita pour lui sauter dessus et le taser à l’aide de ses matraques. Et vu la carrure imposante, il dut s’y reprendre à plusieurs fois pour lui faire perdre connaissance. C’était un peu violent, mais nécessaire.
Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Dim 29 Nov - 21:50
De la fenêtre de sa cellule, Harvey Dent pouvait admirer la ronde des voitures de police qui cherchaient à encercler l’asile d’Arkham. Bloquer toutes les sorties possibles. Même si en réalité, ils ne les connaissaient pas toutes.
– Les imbéciles…
Ce commentaire s’adressait-il aux policiers ? Ou aux détenus qui allaient foncer dans le tas ? Dans ces circonstances, les sorties inconnues n’étaient presque jamais utilisées. C’était l’occasion de casser du flic. De se débarrasser d’un maximum de poulets pour ne pas les retrouver dans la rue. Passer en force et démontrer sa puissance. L’ancien procureur général de Gotham City désapprouvait un tel gâchis des forces de l’ordre. Qu’elles soient gangrénées par la corruption ou autre. Mais son autre moitié adorait participer à cette course.
– Et tu nous en prives. Idiot !
Le plus intriguant restait l’absence des responsables. Cette évasion générale était le fruit d’une attaque ciblée sur l’asile. Donc il y avait un but derrière. Personne ne s’amuserait à lâcher les criminels les plus dangereux de la ville en même temps. Personne ne serait aussi fou. Même le Joker râlerait sur la surabondance de rivaux. Ils n’étaient pas contrôlables. Harvey Dent le savait bien, Double-Face avait déjà essayé. Donc il y avait autre chose.
La réponse se trouverait-elle dans la cellule du clown ? C’était le seul autre qui n’était pas parti. Ce n’était pas un effort de sa volonté. S’il était décidé à rester aujourd’hui, il se promènerait dans les couloirs en attendant que l’on vienne le chercher. Il supportait mal l’immobilité forcée, que quelqu’un décide pour lui. Il voudrait bouger, peu importait jusqu’où.
– Tu nous fais louper le plus intéressant !
Au contraire. Retenir le Joker hors de l’équation impliquait que l’on voulait le forcer à être à un endroit précis. Ce n’était pas sans raison. Qui que soit le responsable de ce chaos, il viendrait voir le clown. Pour le tuer, pour l’engager… Peu importait. Il allait venir, ou au moins envoyer quelqu’un. Et alors, Harvey Dent serait aux premières loges pour assister au plus intéressant de cette partie.
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L'Esprit de Gotham
Sujet: Re: [Phase 01] Panique à Arkham Lun 30 Nov - 20:33
