Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Phase 00 : Prélude au chaos

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Staff
Staff
L'Esprit de Gotham

Gotham ID Card
Disponibilité RP: OFF PNJ
Relations conflictuelles:
Relations amicales: Gotham City
L'Esprit de Gotham

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyVen 25 Sep - 14:56
Prélude au chaos

Exceptionnellement, pour la phase zéro, vous posterez dans l'ordre de votre choix. Ceci afin d'accélérer les introductions de vos personnages.
De plus, pour cette phase, aucune limite de mots n'est imposée.

Merci.

" Introduction à venir ... "
Revenir en haut Aller en bas
Staff
Staff
L'Esprit de Gotham

Gotham ID Card
Disponibilité RP: OFF PNJ
Relations conflictuelles:
Relations amicales: Gotham City
L'Esprit de Gotham

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyVen 2 Oct - 21:59
Gotham City. La ville où le crime ne dort jamais. Dans l'ombre des gratte-ciel pittoresques flirtant avec les nuages du Diamond District se terre un mal que rien, ni personne ne semble capable d'éradiquer. Personne, hormis une poignée d'individus exceptionnels ou suffisamment fous pour oser mettre leur vie en péril pour apporter un semblant d'ordre à une ville qui n'a que trop souffert.

Vous les apercevrez parfois, survolant les bâtiments encrassés des Narrows, ou perchés sur une gargouille de la Tour de l'Horloge, s'éclipsant dans la foulée, ne restant jamais immobile bien longtemps. Parfois, vous entendrez leurs noms à la radio ou à la télévision. Dans d'autre rares cas, et si vous avez de la chance, ils s'interposeront entre vous et la lame d'un couteau pour vous obtenir du sursis et empêcher la grande faucheuse de poser sa main glaciale sur votre épaule tremblante. Mais vous pourriez également manquer de cette chance, et perdre la vie en rentrant d'une journée de travail. L'un deux se pencherait alors au dessus de votre corps pour l'examiner avant d'être pris en chasse par la police.

Aussi étonnant que ce soit, les justiciers de cette ville ne sont pas les bienvenus. La municipalité n'a pas de position très claire à ce sujet, mais leurs actions engendrent une escalade incontrôlée de la violence, et parfois, cela coûte la vie à des innocents.

Pourtant aujourd'hui, cet idéal qu'incarnent le Chevalier Noir et ses fidèles acolytes n'a jamais été si proche d'être accompli. Aujourd'hui, les établissements pénitentiaires et psychiatriques d'Arkham et de Blackgate sont pleins à craquer de la racaille nauséabonde de cette ville.

Toutefois, rien n'est éternel à Gotham, et tout semble n'être qu'un éternel recommencement. Un cycle infernal. une boucle malsaine à laquelle rien ne semble pouvoir mettre un terme.

Mais alors que quatre hélicoptères lourdement armés décollent de la périphérie de Gotham et qu'une berline sombre démarre lentement pour entamer un long périple à travers le trafic nocturne de la ville, la balance s'apprête à connaître un incroyable bouleversement. Black Mask souhaite éliminer le Joker, la seule véritable énergumène incontrôlable de la ville, pendant qu'il se trouve emprisonné dans sa cellule à Arkham. En agissant de la sorte, il est évident qu'un ou deux justiciers pointeraient le bout de leur nez. Roman Sionis avait donc engagé la crème de la crème afin de faire d'une pierre deux coups, et enfin asseoir sa suprématie sur Gotham ...

***

- Je refuse ! clama Branden en frappant du poing sur la table. Le commandant d'unité du SWAT s'était levé d'un bond, incapable de contenir, ni de refouler sa colère et sa frustration. N'importe qui, sauf ce type ! hurla t-il ensuite en désignant du doigt celui qui était assis dans un coin du bureau de Gordon. Un imposant cigare en train de se consumer au creux de ses lèvres.
- Finalement, commença Gordon en ajustant ses lunettes sur son nez. Vous avez êtes capable d'états d'âmes ? demanda t-il avec une ironie à peine dissimulée. Il pouvait sentir le Lieutenant Branden bouillonnait. Son sang ne faisait qu'un tour dans ses veines.
- Ça ne vous ressemble pas, Commissaire, siffla l'officier du SWAT. Ce n'est pas vous, grogna t-il ensuite tandis que Gordon s'affalait confortablement au fond de son siège en cuir.
- Ah ! s'exclama t-il, exactement. C'est un merveilleux présent de notre bon gouvernement, expliqua Gordon, soucieux d'apporter un peu d'ordre dans notre ville et de garder nos chauve-souris en ligne de mire. Aucun des deux hommes ne prêtaient attention à leur invité. Branden était une enflure, mais il avait des limites. Il trempait dans quelques affaires pas nettes, c'était évident, mais il connaissait la limite à ne pas franchir. Malheureusement, de ce qu'il avait lu et entendu à propos de ce type : Le Comédien. Ce n'était pas son cas. Je n'ai aucune influence à l’extérieur, encore moins là-haut chez nos têtes pensantes. J'ai déjà bien à faire avec cette ville, alors je me plierai aux ordres, et en l'état, les ordres consistent à intégrer Monsieur Blake à votre unité. Branden serra les poings à s'en faire éclater les phalanges.
- Ça ne se passera pas comme ça, bougonna le Lieutenant avant d'effectuer un vif demi-tour droite, se dirigeant vers la porte du bureau qu'il claqua derrière lui. L'un des nombreux cadres ornant les murs se décrocha pour se briser contre le sol. Gordon soupira longuement, puis il se tourna vers celui qui n'avait pas dit un mot depuis le début de cette entrevue.
- Il est de mauvais poil aujourd'hui, bien plus que d'habitude. Il marqua une courte pause durant laquelle il feuilleta le dossier fiché du nom D'Edward Blake. La pochette était tamponnée "CONFIDENTIEL" en lettres majuscules et en rouge. N'importe qui le serait dans sa situation ... souligna Gordon en lisant. Evidemment, la plupart des mentions étaient surlignées en noir. Ce dossier était passé entre les mains des plus hautes instances exécutives du pays, entre celles des services de renseignements et probablement dans les mains du président lui-même.

Les quelques mentions visibles n'apprenaient rien d’intéressant à Gordon. Même le lieu de naissance de Blake était noirci. Il leva ses yeux vers Le Comédien. Ce type faisait parti de l'âge d'or des justiciers et avait particulièrement opéré à New York et au Vietnam. C'était une époque étrange, durant laquelle les gens comme lui étaient aveuglément adulés. Aujourd'hui, leur héritage prend l'eau, et rares sont les gens de son espèce étant parvenus à faire autre chose de leur vie. Certains disparurent, d'autres furent assassinés. Lui, était bel et bien là, devant ses yeux.

- Bien... fît Gordon d'un ton totalement neutre. Il referma le dossier et le jeta sur la table. Je n'apprends strictement rien en lisant votre dossier. Peut-être serez vous plus loquace que ces états de service censurés ? J'aimerai que nous discutions un peu. Avant de commencer, sachez juste que Gotham souffre déjà bien assez. Inutile d'en rajouter des caisses...  Ah et... C'est un bureau non fumeur ici, expliqua t'il enfin en désignant le cigare fumant de l'index.

En confrontant son regard à celui du Comédien, James ne pouvait s’empêcher de songer à la chasse aux chauves souris dans laquelle s'était engagée la municipalité. Comment un type comme lui pouvait être blanchi par le gouvernement tandis que le Chevalier Noir demeurait dans le viseur de la caste politique Gothamite ?
Revenir en haut Aller en bas
Detenus
Detenus
Harvey Dent/Double-Face

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles: Pègre
Relations amicales: aléatoires
Harvey Dent/Double-Face

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyVen 2 Oct - 23:21
21 heures à l’asile d’Arkham. Bientôt l’heure du couvre-feu. Aucune sonnerie ne le signala. Pas d’horloge non plus dans l’aile de haute-sécurité. Encore moins dans les cellules. Il ne faudrait pas introduire en douce quelque chose à l’intérieur… Mais les gardes étaient des hommes d’habitudes. Leurs patrouilles suivaient un horaire fixe. Les pensionnaires qui multipliaient les séjours depuis des années savaient parfaitement se repérer au son de leurs pas.

Harvey Dent, ancien procureur général de la ville de Gotham City et souffrant d’une schizophrénie illustrée par son visage défiguré, posa le livre qu’il lisait. Il y avait peu de distractions quand on se retrouvait enfermé dans ces chambres. Rien ne devait pouvoir être utilisé comme une arme ou un moyen d’évasion. La plupart des ajouts devaient être validés par au moins un psy. Harley Quinn et l’Epouvantail ne comptaient pas. La bibliothèque de l’établissement n’était pas très riche. Elle se composait principalement de rebus glanés à droite et à gauche. Des occasions maintes fois réutilisées. Les différents directeurs ne prenaient pas la peine de la remplir quand on ne leur offrait rien.

Harvey Dent avait choisi un livre paradoxal. L’ancien procureur n’avait jamais compris comment un établissement retenant des prisonniers pouvait laisser passer une œuvre où l’axe central s’appuyait sur une évasion. Les responsables doivent s’arrêter à la mention "chef d’œuvre du romantisme français" et croire avoir affaire à une bluette d’amour. Pas à une histoire de vengeance et de Justice épique.

L’écriture était redoutable. Le héros injustement condamné se vengeait de manière implacable. Le témoin silencieux qui avait couvert la trahison mourrait dans ses bras. Celui qui lui avait pris sa femme était acculé au suicide. Le procureur corrompu qui avait abusé de sa position pour des intérêts privés voyait sa carrière brisée et sombrait dans la folie. Quant au dernier… Et bien il n’en était pas encore là. Il verrait demain ce que lui réservait Le comte de Monte-Cristo. Harvey Dent reposa le livre sur sa table de nuit et s’étira.

L’ancien procureur de Gotham City, un être épris de Justice et de Loi, ne se faisait pas d’illusion. De telles attaques dans l’ombre, au mépris de toute morale, flattaient plus les bas instincts de son autre moitié. Celle qui se nourrissait de Chaos. Le simple fait de voir les ennemis du héros souffrir autant sans comprendre d’où venait le coup… L’autre y prenait grand plaisir. Alors que les psys d’Arkham faisaient tant d’efforts pour le faire taire. Pour le soigner. Mais arriver à identifier un tel problème était toute une victoire en soi. Comme le fait de détacher suffisamment son attention de sa pièce pour lire. Oui, il y avait des petites victoires. Et il pouvait s’y accrocher.

Un claquement de dents résonna dans le couloir. Les gardes en patrouille avaient dû faire un écart. La cellule spéciale de Mister Freeze était beaucoup trop froide pour un humain normal. Se tenir à sa limite suffisait pour tomber malade. Des jeunes recrues avaient dû prendre des congés dès leur première journée à cause de lui. Mais ces petits pas de côtés les rapprochaient de Killer Croc. Qui était d’humeur à leur faire peur. Il n’aimait pas autant ça que l’Epouvantail. Mais juste faire sentir sa puissance physique, sa présence… Et ses crocs aiguisés qui avaient déjà arraché des membres humains. Y compris parmi le personnel de l’asile.

Harvey Dent s’allongea sur son lit sans y prêter plus d’attention. Les autres prisonniers du quartier de haute-sécurité n’en accordaient pas non plus. Plusieurs des plus dangereux criminels de Gotham City se trouvaient ici. Le Top 10 n’était pas complet, mais il y avait quand même du beau monde. Pas de quoi se laisser émouvoir par une petite démonstration comme celle-ci. Elles étaient bien trop fréquentes.

L’ancien procureur attacha un bandeau autour de son crâne. Sa paupière gauche avait été endommagée par de l’acide. Il ne pouvait plus la fermer correctement. Un problème assez sérieux pour dormir. Enfin, seulement quand cette moitié de son esprit contrôlait ce corps. Curieusement, l’autre ne semblait pas affecté par ce problème.

Les gardes en patrouille continuaient de se rapprocher. L’Homme-mystère leur lança une énigme dont il avait le secret. Cela devait vouloir dire que Robbins faisait partie du groupe. Ses dettes de jeu en faisaient un des membres du personnel de l’asile les plus faciles à manipuler. Une proie si facile que quand ils le croisaient, ses corrupteurs n’hésitaient jamais à lui faire sentir son infériorité. L’Epouvantail se joignait lui-aussi à la curée. Le Chapelier fou aussi ? Ou bien lui avait-il vraiment demandé de lui trouver une Alice ?

Le parcours de ces gardes allait être long et difficile. Maintenant que la meute était déchainée, elle ne se calmerait pas. Cela durerait jusqu’à ce qu’ils arrivent au bout du couloir. Et là ils seraient confrontés au pire d’entre eux.

Bref, un lundi soir comme un autre à l’asile d’Arkham. Rien d’extraordinaire à attendre…
Revenir en haut Aller en bas
GCPD
GCPD
Harvey Bullock

Gotham ID Card
Disponibilité RP: Prit
Relations conflictuelles: Les criminels en général
Relations amicales: L'ensemble du GCPD. Collabore à l'occasion avec les justiciers masqués
Harvey Bullock

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyDim 4 Oct - 21:15



Prélude au chaos
La grande évasion



21h

La salle de Brigade pour lui tout seul.

Des formulaires officiels sur les murs. Des avis de recherches épinglés sur des tableaux de lièges. Des fiches d’arrestations, des bureaux, des ordis et des classeurs partout.

Le sergent Harvey Bullock était affalé sur sa chaise, les pieds sur la table de son bureau. Il avait dessiné des mini-donuts sur le sous-main de sa table. Bullock balança une fléchette. Elle alla se planter en plain sur sa cible : le portrait anthropométrique du Joker. Visez donc le sourire du psycho sur la photo. Bullock bailla. Bullock se gratta le cou. Bullock se tritura une peau morte sur sa main. Calme plat. A lui la permanence de cette nuit. Il dessina le visage de Montoya sur son bloc note. Il la portraitura avec les cheveux courts et longs. En train de sourire et en train de réfléchir. Il lu les rapports de crime de la soirée :

18h : un voleur à l’étalage travesti avait frappé dans 4 magasins de spiritueux à la suite, estropiant deux vendeurs par des atémis de judo.

19h un serveur du restaurant chinois de Mercury Boulevard dans Park Row, poignardé à mort par deux individus blancs de sexe masculin. Le motif : une boulette. Le serveur leur avait demandé d’éteindre leur cigarette. Suspects toujours en fuite. On allume ce putain de projo sur le toit avec une chauve-souris ou pas ?

20h : Une flopée de jeunes ivres aperçus en train de tirer en l’air des coups de feu devant le point d’eau de Robinson Park. Pas d’identification. C’est quoi ce bordel ?

21h : ça venait de tomber, sortie de l’imprimante en deux secondes. Conduite en état d’ivresse et tapage nocturne sur la voie publique, transformé en homicide accidentel. Les victimes ; deux bouseux de la Pennsylvanie qui avaient fait le trajet pour assister au Rose Bowl du Gotham Stadium. Les malabars ; deux types qui avaient prit la fuite au volant d’une Ford de 2017.

Bullock bailla, Bullock s’étira, Bullock glissa sa main dans sa boite à donuts. Le flic s’envoya un donut panaché citron/fraise dans le gosier. Il reprit ses dessins. Il dessina le visage de Montoya. Il la fit boudeuse et frustrée. Il la fit autoritaire et triomphante. Il la fit malicieuse et rusée. Un des mecs de la Brigade des patrouilles passa sa tête dans l’embrasure de la porte :

« Eh Harvey ! Je viens de voir passer Branden ! Il sortait du bureau de Gordon. »

Branden : grande gueule et muscle. Chef de la peu reluisante Brigade anti-émeute du GCPD. Un besoin excessif d’agrafer les encapés de cette ville. Il avait tenté de poisser Batman avec sa bande de tocard du SWAT. Il avait tenté de poisser un des Robin avec sa bande de faire-valoir de compète. Effet manqué. Bullock mort d’ennui, en train de crayonner les traits du visage de Montoya :

« Ouais et alors ? »

« Bah il faisait la gueule en sortant du bureau du commissaire. Plutôt plus que moins. »

Le flic dans l’embrasure de la porte décampa en se marrant. Bullock bailla à s’en décrocher la mâchoire. Bullock roula en boule ses dessins de Montoya et les balança dans sa corbeille à papier qui était déjà remplie à ras bord. Bullock se leva et marcha jusqu’au tableau de liège où était épinglé tous les mémos de la Brigade Criminelle. Il accrocha un de ses dessins de Montoya. Il avait noté dessus:

Si cette femme se perd, veuillez nous la renvoyez, à nous les gentils de cette ville, s’il vous plaît.

Bullock retourna s’avachir à son bureau. Bof nuit calme. Franchement, qu’est-ce qui pourrait bien arriver cette nuit ? Autant piquer un somme.

(Il s’envoya un donut au choco pour la route)

Fiche codée par NyxBanana


Dernière édition par Harvey Bullock le Sam 10 Oct - 13:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Detenus
Detenus
Jade Nguyen/Cheshire

Gotham ID Card
Disponibilité RP: ON
Relations conflictuelles: Bruce Wayne / Batman, Dinah Lance/BLack Canary, Dick Grayson/Nightwing, Jason Todd/Red Hood
Relations amicales: Roy Harper / Arsenal, Pamela Isley/Poison Ivy
Jade Nguyen/Cheshire

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyMar 6 Oct - 0:00
Phase 00 : Prélude au chaos

EVENT - LA GRANDE EVASION
.


CHESHIRE POST 1


Un bruit lourd interrompit Jade Nguyen, en pleine rêverie, s’imaginant dehors après s’être échappée de cette maudite prison. Elle commençait à connaître les lieux, après tout, c’était à peu près la deuxième fois qu’elle se retrouvait ici ? À chaque fois, elle ne passait pas spécialement un bon moment, elle remarquait au contraire que les détenues étaient sensiblement les mêmes, quelques nouvelles venaient peupler les cellules bien trop occupées autant par les résidentes que par la moisissure sur les murs fatigués de la prison. 

Le soupir de Jade ne fit pas attendre, pourtant le plateau qu’on venait de claquer sur cette table en fer aurait pu lui atterrir dans la tête pour cette attitude. Grave erreur qu'aurait commis cette femme, puisque l’assassin se serait évidemment défendu. Mais Cheshire tachait de ne pas trop se faire remarquer, elle se savait particulièrement surveiller par les gardes et bien qu’elle avait échappé par, elle ne savait quel miracle au couloir de la mort pour le moment, elle ne voulait pas se faire remarquer. 

Elle leva les yeux au ciel et déposa son regard sur ses deux femmes qui se disputait pour un vulgaire yaourt. La nourriture à Blackgate n’avait d’égal que la qualité de la literie, des murs et de l’eau, alors pour certaines, un yaourt, c’était important… Mais Jade ne pouvait s’empêcher de les juger, faire autant de grabuges pour si peu. C’était n’importe quoi. Le ton montait, les insultes fusaient et les gardes ne faisaient rien, pour le moment. C’était vrai que pour le moment, la seule chose à plaindre était probablement ce plateau en plastique qui avait côtoyé de prêt la table. Pas de tête. Tout allait bien pour le moment. Jade déposa désormais son regard sur les gardes. C’étaient des chiens, c’étaient les pires. Jade les détestait. Ils étaient si flemmards et intervenaient qu’une fois que le sang coulait abondement et parfois, c’était eux qui alimentait les disputes, histoire de se divertir. C’était presque sûr qu’ils avaient fait des paris sur les femmes de Blackgate, qui allait se disputer dans la semaine, qui allait gagner. Cela dégoûtait vraiment Jade. C’était vraiment parce que ces maudits gardes étaient armés jusqu’aux dents de tasers qu’elle n’agissait pas, en fait, puisque même si elle se voulait plus que calme, sa bonne conduite n’allait pas lui ouvrir les portes. Elle pouvait facilement en mettre un à genou, saisir son arme, appuyer sur sa détente et le laisser se vider de son sang comme le cochon qu’il était. Elle n’était pas Poison Ivy et ne pouvait pas faire de la moisissures présentes sur les plinthes des murs une vraie arme, faire pousser ses champignons et blesser chaque personne pour s’assurer une libération, mais avec un peu de concentration et du temps, Jade trouverait comment faire de ce petit défaut une vraie arme biologique. Cheshire avait l’habitude de manipuler du poison. Du poison exotique le plus souvent, mais sa formation faisait qu’elle identifiait rapidement comment faire un poison avec… Pas mal de truc. Elle s’était vraiment perfectionné dans les poisons biologique et chimiques, merci la prolifération les produits ménagers. L’utilisation des poisons physique restait cependant compliquée pour elle. Bon… D’accord, elle rêvait trop. Elle aurait plus de chance que quelqu’un vienne démolir Blackgate lui tendre la main pour la faire sortir que de réussir à fabriquer un poison vraiment horrible pour les gardes et des codétenues énervante, surtout avec… Aucun matériel. 


Finalement, les gardes flemmards se décidèrent à avancer jusqu’à la scène de la dispute. L’une des femmes ayant décidé de pousser par terre son ennemie pour lui mettre des coups de pieds brutaux. Tout ça pour un yaourt, un maudit yaourt nature avec aucune saveur. La prison était une jungle. Et chacune des femmes ici était une lionne. Qu’elles soient enfermées pour un simple vol, des usages de faux, des assassinats en série avec usage de poison et d’armes blanches. Pousser à bout, un rien pouvait les faire devenir folle. Un rien. Un yaourt par exemple, aussi stupide cela pouvait paraître. Les responsables de la sécurité montrèrent leur violence la plus totale. Jade secoua la tête. Ils étaient si feignants. Mais ils se montraient si violents lorsqu’ils voulaient bien sortir de leurs bureaux. D’ailleurs, Nguyen était partisane de la violence et c’était le cœur de son « métier » et, certes, la situation entre ces deux prisonniers l’obligeait un peu, mais ils faillaient qu’ils se calment. Ils n’avaient pas la gâchette facile comme certains flics du GCPD, mais ils avaient l’utilisation de ce qu’il appelaient un bâton de défense un peu trop facile. Cheshire soupira une nouvelle fois. Tout ceci était son quotidien désormais, dans un sens, elle l’avait mérité, elle avait cherché. Son activité n’était pas saine et portait préjudice, comme pas mal de femmes ici, elles avaient tendu ce bâton pour se faire battre finalement, non ? C’était compliqué, beaucoup de choses rentraient dans les paramètres, et ce n’était pas le combat de Jade. Peut-être un jour. Pour le moment, elle observait juste les gardes escorter les bagarreuses jusqu’à l’infirmerie. Les autres « habitantes » de Blackgate furent conviées à rejoindre leurs cellules, pour se calmer et pour éviter que les événements ne soient pas trop hors de contrôle pour ces accros aux donuts. La brune aurait dû accepter la proposition de cette blonde étrange pour sortir de ce cauchemar… Mais ce travail de près ou de loin avec le Joker ne lui faisait pas plaisir et Jade n’avait qu’une règle : ne jamais faire ce qu’elle ne voulait pas, dans le cadre de son… « Travail. » Alors… tant pis. 


Non, la situation à Blackgate n’était pas le combat de Jade, elle la subissait plus qu’autre chose, même si elle l’avait mérité, dans un sens. Elle marchait tranquillement jusqu’à sa cellule levant la tête vers le ciel, priant sa bonne étoile qu’elle puisse sortir de ce trou à rats rapidement pour retrouver sa fille. Même si elle était, à son sens, la plus mauvaise mère de l’année.

Ce n’était pas Noël, mais Cheshire espérait un miracle. 

Revenir en haut Aller en bas
Detenus
Detenus
Joker

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Joker

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyMer 7 Oct - 11:09
Encore dans la cellule du fond juste à côté de la cellule capitonnée. A croire que le personnel d'Arkham essaie de cacher le Joker de plus en plus loin dans le bâtiment pour éviter au maximum le contact avec lui. En même temps, cela peut se comprendre, car beaucoup d'internes et de médecins ont perdus des plumes ( si ne n'est pas une partie du corps ou carrément leur lucidité) à fréquenter le Clown Prince du Crime. Après, il y a toujours quelque courageux qui tentent de se prouver qu'ils peuvent faire face au pire psychopathe de la ville, mais, eux aussi le regrette finalement. Rare sont ceux qui sortent indemnes d'une rencontre avec le Joker et ceux qui prétendent le contraire savent à quel point ceci est vrai.



Le Joker se retrouve donc seul une fois de plus, se demandant quel coin de l'asile il découvrirait s'il s'échappait à nouveau... Oh! Peut-être un séjour permanent dans la cellule capitonnée. Ou alors il aurait le droit à plus de séances d'électrochocs.  Il n'arrive pas à comprendre comment les médecins peuvent croire que ce genre de méthode fonctionne. Ils ont beau essayé encore et encore sur le Joker, mais ça le fait rire juste de plus en plus tout en leur promettant qu'il leur rendra la pareille, mais avec des batteries de voiture attachées à quelques parties du corps humains très sensibles.



Les docteurs pourraient aussi expérimenter de nouvelles drogues médicinales sur lui. Chaque fois, c'est censé le rendre plus calme, plus ouvert, moins vindicatif... Mais, en réalité, ça l'emmène dans des pays imaginaires de cauchemars et de mort et il se fait un malin plaisir de raconter ce qu'il a vu ou fait. D'ailleurs, un des internes qui a entendu ses récits fantasmés s'est retrouvé avec une chambre dans l'asile dans l'aile de basse sécurité. Le joker lui fait parfois parvenir de jolis messages dont il a le secret pour le garder dans cet endroit sordide.



Mais ce soir, c'est calme plat. Même un esprit aussi tordu que celui du Joker doit se reposer de temps en temps. Ici, c'est le meilleur centre de relaxation de tous les temps. Trois repas par jour, des cris dans les couloirs, des médécins au bord de la crise de nerf et ressentir l'envie de meurtre de la part de beaucoup de pensionnaires.

Peu de personnes l'apprécient dans cet hôpital, mais pourtant l'inverse est vrai également. Le Joker aime la folie stagnante d'Arkham et de ses résidents. L'Epouvantail qui clame haut et fort qu'il n'a peur de rien, mais qui, chaque fois, se demande si une chauve-souris n'est pas passée devant sa cellule. Ou ce cher Humpty Dumpty qui meurt d'envie de casser et réparer encore un être humain. Ah, et n'oublions pas le Chapelier Fou. Son précédé pour contrôler les gens est intéressant, mais il manque de créativité et ne va pas toujours assez loin des choses. Tiens, cela faisait aussi longtemps que le Joker n'a pas entendu parler de Tweedle Dee et de Tweedle Dum. Il se demande ce qu'ils sont devenus.



Et surtout, il se demande pourquoi une énorme partie des fous de Gotham ont l'air d'être obnubilés par Alice au Pays des Merveilles... Et il s'interroge même du pourquoi il ne l'a jamais remarqué... Oh il aurait pu recréer tout le livre de façon morbide et amusante en engageant tout ce monde... Quoique... non...trop compliqué et le Joker les auraient tous tuer les uns après les autres pour diverses raisons...



Mais, maintenant, il a un sujet pour imaginer de nouvelles choses et contrer la solitude de cette cellule dont il connaît chaque cm² et dont la vue ne lui montre qu'un ciel noir et une partie de la lune. Il sent qu'il ne va pas dormir de la nuit et que son rire va retentir dans les couloirs chaque fois qu'il va penser à quelque chose d'amusant et de sordide.
Revenir en haut Aller en bas
Staff
Staff
Bruce Wayne / Batman

Gotham ID Card
Disponibilité RP: Disponible
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Bruce Wayne / Batman

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptySam 10 Oct - 11:16


Phase 00 : Prélude au chaos.


Un soir comme les autres pour le chevalier noir, après avoir arrêter des voleurs de voiture, Batman comptait rentré à la bat-cave, quand des cris brisaient le silence de la nuit. A première vu c’était un enfant qui hurlais, aidé par la vision de son masque, il regardait rapidement autour de lui. Il ne mettait pas longtemps avant de repérer l'étage et le bâtiment, en un coup de grappin il s’envolait en direction de la fenêtre principale de l’appartement. A l’intérieur cette petite fille vivait l’enfer, sa mère inconsciente suite aux coups reçus par son ivrogne de compagnon.

La mère inconsciente, ce dernier s’en prenait à la petite. La pièce était maculé de petites taches de sang, la scène était horrible. Le visage de la mère était tellement tuméfié, qu’on ne reconnaissait rien. Batman arrivait au moment où ce dernier tentait de frapper l’enfant avec une ceinture. La ceinture tombait vers le visage apeuré de la gamine, mais le bras du chevalier noir se positionnait sur la route. Batman était là, le cauchemar de cette enfant allait prendre fin.

La ceinture du père s’enroulait autour du bras du justicier, ce dernier semblait terrorisé de voir Batman face à lui. Mais Bruce n’avait pas l’intention de lui faire de cadeaux, tirant sur la ceinture il envoyait un coup de poing à l’homme, si fort ce que dernier volait quelques mètres plus loin. Bruce se tournait vers l’enfant, il posait ses mains sur ses épaules, s’abaissant à son niveau, il passait une main sur sa tête, puis enlevait son changeur de voix.

“ Va te cacher. Quoi que tu entendes, ne sort pas. Je viendrais te chercher quand ta maman et toi serez en sécurité. Ne t’inquiète pas, il ne vous arrivera plus rien, je suis là pour vous tout va bien se passer. “

Bruce, guidait l’enfant vers sa chambre, ignorant l’homme qui lui hurlait dessus. Ensuite il ramassait le corps inerte de la maman, l’emmenant avec sa fille.

“ C’est bien petite tu es courageuse, prend soin de ta maman le temps que je revienne. Parle lui. “

Une fois la porte de la chambre fermée, il posait son regard sur l’homme.

“ Tu aimes cogner ? Prépare toi, parce que moi aussi.”

Sa voix avait de nouveau changée, le ton était grave, imposant. D’un pas rapide Bruce s’avançait vers le père de famille, sans que ce dernier n’ai le temps de réagir il venait de prendre un coup de poing en plein visage. Mais il n’avait pas l’intention de se laisser faire, attaquant Batman avec une bouteille qu’il venait de cassé. Sans pitié le chevalier noir brisait le bras de l’homme en plusieurs endroits, puis enchaînait quelques coups assez violent envoyant rapidement son adversaire au tapis.

“ Tu t’approches encore une seule fois d’elles, tu penses à elles, tu les insultes. Je reviendrais pour toi, fuis, disparaît. Je vois tout, j’aurais un oeil sur toi, la prochaine fois je ferais en sorte que tu ne puisse plus rien frappé de toute ta vie. “

Bruce appelait alors les secours, ne voulant pas confronter l’enfant à cette scène il se tenait derrière la porte de la chambre. Puis reprenait sa voix normale.

“ Tout va bien, c’est finis. Reste derrière cette porte, des gentilles personnes sont en routes pour vous aider toi et ta maman. Ne t’inquiète pas je reste là jusqu’à leur arrivé, il ne pourra plus rien vous faire, tu as ma parole.”


Les secours étaient enfin là, Batman disparaissait dans la nuit. De retour à la bat-cave il se posait devant le bat-ordinateur, les yeux rivés sur la carte, il ne disait pas un mot. Enervé, frustré. Mais il était loin d’imaginer ce qui allait suivre. Plusieurs alarmes résonnaient, Black Gate et Arkham en faisaient partis. Tout ça n'annonçait rien de bon.



Revenir en haut Aller en bas
Detenus
Detenus
Marian Drews / Neo Joker

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Marian Drews / Neo Joker

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyLun 12 Oct - 0:08


Phase 00 : Prélude au Chaos
image1 image2





Plus tôt dans la matinée, Roman Sionis, le nouvel employeur de Marian, l'avait contacté pour lui demander de se rendre à la forêt située à la sortie de Gotham city, le soir même. Il lui avait juste laissé entendre qu'il s'agissait du plan qu'ils avaient mis en place une semaine auparavant. La jeune femme avait été autorisée à se munir seulement de son téléphone portable, en cas d'extrême urgence. Un chauffeur était venu la chercher aux alentours de 19h30, pour l'accompagner jusqu'à la lisière de la forêt.

Dans la voiture Marian restait pensive et quelques peu méfiante quant au véritable déroulement de ce plan organisé. Consciemment elle savait très bien qu'on ne lui faisait pas encore totalement confiance. C'est une des raisons pour lesquelles elle ne pouvait posséder une arme lors de son trajet, au contraire de son chauffeur dont le revolver dépassait de sa poche arrière.

Il fallait dire que l'arrivée de Marian chez son nouvel employeur avait été plutôt inattendue. En effet, ce dernier avait engagé un agent infiltré au sein du groupe que dirigeait encore un mois auparavant celle qu'on surnommait Neo Joker. Jusqu'à ce que ce dernier soit exécuté par la mafia, pour avoir refusé d'aller au bout de sa mission. Qui était de tuer Marian, dont il s'est attaché au fur et à mesure de leurs moments passaient ensemble. Ce fut un coup dur pour Marian quand elle a appris la supercherie et que désormais la mafia connaissait ses prochains projets. Cela lui avait demandé un après midi entier pour se rendre à l'évidence. Ses hommes de mains étaient désormais connus de la mafia, tout ce qu'elle avait entrepris durant ses deux derniers mois sous sa nouvelle identité, étaient désormais réduit à néant. Que lui restait-il ? Et la réponse lui vint comme une évidence. Tout ce qu'elle avait entrepris durant plus d'un an, tout ce qu'elle avait sacrifié, elle l'avait fait pour le Joker. Son visage s'était assombri à la pensée de ce dernier et à cet instant précis ce qu'elle désirait le plus s'était en finir avec le clown. Elle n'avait plus que le mot vengeance en tête.

Après réflexion elle s'était rendu à la demeure de son nouvel employeur voulant coopérer et tentant d'expliquer ses intentions. Il lui avait ri au nez avant de lui proposer un dilemme. Elle devait d'abord faire ses preuves et sinon elle mourrait comme c'était prévu. La jeune vingtenaire n'avait pas eu d'autres choix que de se confronter à ces conditions mais elle n'avait pas espéré un traitement de faveur, loin de là. Cependant elle ne se doutait pas qu'elle subirait plusieurs jours de famine, des combats intensifs chaque jour et d'autres sortes de tortures qu'elle préférait oublier. Peut être que son patron pensait qu'elle déclarerait forfait après quelques jours ou cela était simplement une manière de tester ses limites. C'était sans connaître ce que lui avait fait subir le Joker à son arrivée ou encore sa détermination à lutter pour sa survie.  Tout le contraire de la Marian que le Joker avait récupéré un an et demi auparavant.
Finalement après deux semaines de multiples tortures celui qu'on surnomme Black Mask a finalement mis un terme à son calvaire pour ensuite la traiter en véritable reine, tout en lui imposant deux fois par jour de combat intensifs. En l'espace de trois semaines Marian était devenue un membre à part entière de la mafia, du moins pour son nouveau patron. Mais beaucoup moins pour les autres membres et associés. C'était bien ce qui inquiétait la jeune femme.

En effet, ce soir elle devait s'allier avec Bane, peut être celui qui lui faisait le moins confiance parmi les associés et probablement celui qu'elle appréciait le moins. Mais les affaires étaient les affaires donc Marian savait faire preuve de professionnalisme et elle espérait qu'il en ferait autant.

La voiture s'arrêta au milieu d'un grand espace vert. Marian observa le chauffeur attentivement.

«Vous pouvez descendre ! »

«Et maintenant, qu'est ce qu'il va se passer ? »

« Je n'en sais rien, on m'a seulement ordonné de vous conduire ici, ma mission s'arrête là. »

Marian soupira semblant toujours aussi inquiète quant au déroulement de sa mission. Finalement elle descendit de la voiture et aussitôt le conducteur fit demi tour, s'éloignant au loin dans l’obscurité de la forêt. Marian croisa les bras en détaillant les alentours. Elle se sentit toute petite face à la densité du paysage qui s'offrait à elle. Combien de temps devait elle encore attendre ? Elle s'était déjà fait plusieurs scénarios dans sa tête tout au long de cette journée. Peut être parce qu'on l'avait laissé dans le flou. Elle s'assit dans l'herbe fraîche du printemps en sortant une cigarette et un briquet de sa veste en jeans. Elle porta le filtre à ses lèvres et alluma le bout de sa cigarette ; Puis elle s'allongea en contemplant le ciel étoilé qui semblait plus dégagé qu'à son habitude. Elle aurait voulu resté ici toute la nuit à le contempler mais l'heure était à la guerre. Cette dernière pensée tira Marian de ce moment paisible. Elle sortit son portable regardant l'heure, il était déjà 20h11 et Marian s'impatienta, elle n'aimait pas qu'on la fasse attendre et son rendez vous avait déjà onze minutes de retard. Elle composa le numéro  de son patron, laissant sonner dans le vide. Subitement, le bruit des hélices d'un hélicoptère attira l'attention de Marian qui mis fin à son appel téléphonique : «Enfin.. » soupira t-elle. Elle fut soulagée de constater que tout se passer comme prévu.



Code by Swarley


Dernière édition par Marian Drews / Neo Joker le Sam 17 Oct - 19:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Gothamites
Gothamites
Alfred Pennyworth

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Alfred Pennyworth

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyMer 14 Oct - 18:59
Il y a les plaies et les blessures Alfred Pennyworth & Bruce Wayne



On était déjà en mai et sans que le vieu majordome n’ait le temps de s’en rendre compte, les journées étaient devenus plus longues, la température extérieur devenant plus lourde comme il en est typique à cette période de l’année. Chaque soir, à présent, le ciel se remplissait de gros nuages blancs ou gris, qui montaient en dessinant des formes fantastiques. Mais Alfred Pennyworth n’avait pas eu le temps de s’inquiéter du changement de la météo. Depuis quelque jour, il se mettait tôt au travail le matin, vêtu d’une complète tenue de mécanicien, sa ceinture à outils autour de la taille, celle là même qu’il tenait de son père et que lui même tenait de son propre père. Il prenait l'ascenseur vers le sous-sol du manoir et alors se mettait au travail. Pendant plus d’une heure à chaque fois, il réparait, remplaçait, repeignait, et faisait de son mieux pour remettre en état l’une des moto du chevalier noir qui avait été récamment sérieusement abimé lors d’un des combats de ce dernier. Il travaillait sans un mot, simplement lui et ce vinyl d’Aretha Franklin qu’il avait récemment fait livrer au manoir.

Puis, toujours en écoutant la chaleureuse voix de la diva il finissait son travail et se préparait pour le reste de la journée, lavant l’odeur du cambouie de ses mains et revêtant son impeccable uniforme à queue de pie de majordome. Il fallait ensuite remplir les habituelles tâches ménagères allant de pair avec la tenue d’un manoir de cette taille et accueillant une famille aussi large et, s’il pouvait se permettre un tel adjectif, aussi atypique. Ce jour-ci cependant le manoir avait été d’un étonnant mais aussi foncièrement déprimant calme. Il se devait être honnête, Alfred Pennyworth avait beau reprendre chaque fois les différents enfants ayant vécu dans ce manoir pour leur manque d’organisation, il ne pouvait s’empêcher d'adorer toute la vie et la joie qu'apportait ce capharnaüm. C’était eux qui faisaient les journées si heureuse, les repas si agréable et sa vie si belle, si appréciable. Cependant seul maître Bruce semblait présent au manoir ce jour-là et bien que je la majordome adore celui qu’il avait élevé, il ne pouvait lier que l’homme n'était pas des plus bruyants ou même simplement loquaces. Bien souvent, le chevalier noir passait ses journées dans sa bat-cave à travailler. Pour aider, Alfred Pennyworth apportait des assiettes, la soupe, le café. Lorsque le soir tomba, le majordome aida son maître à mettre son armure avant que ce dernier ne se lance dans son combat habituel contre le crime régnant dans les rues de Gotham. Quelques heures plus tard, le chevalier noir était de retour et le majordome à ses côtés avec une tasse de café. Bruce restait assis devant le bat-ordinateur, les yeux rivés sur la carte, il ne disait pas un mot. Seulement, à la fois les alarmes d’Arkham et Black Gate commencèrent à résonner.

“Nous avons une longue nuit devant nous maître Bruce, je vais vous préparer un thermos de café avant que vous partiez.”



Code by Swarley
Revenir en haut Aller en bas
GCPD
GCPD
Edward Blake/Le Comédien

Gotham ID Card
Disponibilité RP: ON
Relations conflictuelles: Silk Spectre
Relations amicales: les Watchmen
Edward Blake/Le Comédien

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyMer 14 Oct - 21:53
Prélude au chaos
Comedian in town
Tapis dans l'ombre de la pièce, j'affichais un large sourire jaune sur mon visage abimé par le temps. Non évidemment, je n'étais pas heureux d'être envoyé à Gotham City, d'être ici parmi une bande de flics moitié corrompu mais leur querelle puérile me faisait doucement sourire. Quelle perte de temps. La tension dans la pièce était si forte que n'importe quelle personne qui rentrerait dans la pièce aurait la ressentir à son tour. Drôle de façon de se faire ses premiers pas à Gotham. Avant mon arrivée, j'avais été mis au parfum : Gotham est pourrie, rongée jusqu'à l'os par la corruption. Comment ne pas céder à la tentation lorsque le vil serpent vous mettait une belle pomme rouge juste devant votre nez. Une grosse mallette remplie de cash et le GCPD acceptait de fermer sur les yeux sur certains homicides et autres trafics. Quelle aubaine pour ces foutus criminels.

La criminalité à Gotham montait en flèches depuis quelques mois et atteignait des sommets inégalables. Il n'avait jamais été plus compliqué de vivre à Gotham que ces dernières semaines. Chaque pas dans la rue était un coupe gorge. Blackgate et Arkham débordaient de prisonniers tous plus agressifs les uns que les autres. Même les cellules du GCPD accueillaient bien trop de monde pour aussi peu de surface. Les criminels étaient plus entassés encore que des chiens à la SPA. A vrai dire, tout le monde s'en contre foutais et ce n'est pas moi le premier qui allaient les plaindre. Néanmoins, il était temps que les choses changent. Que quelqu'un fasse le ménage dans les rues de Gotham. Vous allez me dire que Batman le faisait déjà. Batman est un ramollit bien trop clément. Ce n'est pas la prison que méritaient ces dealers et autres assassins mais plutôt qu'on leur éclate la tête sur le pavé des rues. Le sang devait couler à flots. Tuons un maquereau devant la veuve et l'orphelin pour donner l'exemple à la population. Regardez ce qu'on fait des criminels, on leur plante la tête sur un bâton.

Sans stopper mon sourire arrogant, je m'avançais auprès de mon interlocuteur, ce fameux Gordon dont on m'avait dépeint un portrait lisse et sans bavures. Un brave homme qui tentait de tirer son épingle du jeu parmi une bande de flics gras et moi qui avaient perdus tout espoir.

- J'ai l'habitude de faire face à des hommes comme lui, répondis-je à Gordon tout en tirant une grande latte sur le cigare que je portais à mes lèvres. Bien qu'il fût interdit de fumer à l'intérieur des locaux du GCPD, j'avais fait quelques dérogations au règlement. A quoi étaient faites les lois si ce n'est pour y déroger. Tout en crachant ma fumée dans le bureau, je jetais un œil sur mon dossier par-dessus l'épaule de Gordon.

Mon dossier était vide, nettoyé par les services de renseignements. A vrai dire, cela ne m'étonnait guère de la part du gouvernement des Etats-Unis. Quand monsieur le Président le souhaite, certaines choses pouvaient tout simplement disparaitre, être effacé comme une dette que l'on règle. Devrais-je être honnête avec l'inspecteur Gordon, avec le seul homme à peu près correct de la police de Gotham? Devait-il avoir connaissance de mon casier judicaire long comme le bras ? Meurtres, violence, coups et blessures, refus d'obtempéré, violences conjugales, viol. Gordon n'avait pas besoin de tout savoir, il devait avoir confiance en moi, me manger dans la main. Mon passé me suivait, Gordon savait sans doute que je n'étais pas tout blanc.

J'avais été l'un des premiers justiciers des Etats-Unis, j'avais essuyé les plâtres, enchainés les nombreux échecs. J'avais été adoré, adulé, détesté. Détesté par ce même gouvernement qui, à présent, m'employait. Détesté par les services de police qui, à l'heure d'aujourd'hui, venait de m'embaucher. Je représentais tout ce que la justice exécrait et je lui rendais bien. J'étais devenu la justice et je m'étais fait ma propre justice. Après la loi Keene, nous étions devenu, nous "justiciers" les cibles à abattre. Tout ce en quoi je croyais était devenu illégal, nos têtes mises à prix. Ma seule façon de survivre dans cette jungle était de coopérer avec l'ennemi, d'accepter de remettre en doute toutes mes croyances et mes principes, de coopérer avec le gouvernement. Si je coopérais, toutes mes dettes envers la société étaient effacées. Je repartais à zéro, une chance pour moi de continuer à vivre comme un honnête citoyen.

- Disons que, mon cher Gordon, j'ai fait des choses dont je ne suis pas fier. Je ne suis pas sure que cela vous apporte beaucoup de connaitre mon casier judiciaire ou mes faits d'armes. J'ai épongée mes dettes auprès de notre gouvernement et de la société. Vous en saurez peut-être plus avec le temps mais au vue de la situation actuelle, je préfère vous préserver. lui répondis-je en le fixant droit dans les yeux, le cigare fumant au coin des lèvres.

Le bruit de mes pas lourds sur le parquet grinçant venait casser le silence et la tension entre nous deux. Mon lourd équipement était un frein réel à ma discrétion. Je fis volte face à mon confrère pour traverser la pièce et m'arrêter dans le panneau d'interdiction de fumer. Je levais les yeux en sa direction, prit une grande latte sur mon cigare et me mit à rire tout en hochant la tête. Mes rires étaient inappropriés, déplacés. Hors contexte, j'aurais pu passé pour un dérangé. Chacun de mes rires résonnait dans cette pièce froide et sombre. La terreur régnait sur Gotham comme la froideur régnait en mon cœur.  

- Je ne vais vous cacher Gordon que j'ai été envoyé à Gotham pour nettoyer les rues. lui dis-je en faisait demi-tour sur moi-même afin de fixer à nouveau mon interlocuteur. Mes méthodes sont... bien moins conventionnelles que celles de Batman. Je ne compte pas faire dans la dentelle.

Je ne comptais pas rentrer dans les détails, Gordon aurait très bien l'occasion de me voir à l'action. Le pire dans tout ça ? C'est qu'il n'aurait pas son mot à dire s'il ne voulait à avoir à faire à plus haut placé que lui. A vrai dire, j'avais presque de la peine pour ce pauvre Gordon. Il tentait de faire au mieux mais il était vite dépassé par les évènements. Et très vite, il serait complètement noyé, pris de panique par la déferlante qui allait s'abattre sur Gotham. Maintenant que j'étais à Gotham, les criminels n'avaient qu'à bien se tenir.
Revenir en haut Aller en bas
Justiciers
Justiciers
Timothy Drake/Red Robin

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Timothy Drake/Red Robin

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyVen 16 Oct - 23:10
Phase 00 : Prélude au chaos

DICK GRAYSON / NIGHTWING
.


RED ROBIN/TIM DRAKE


Installé devant son ordinateur, la musique entraînante gardait éveillé le jeune Timothy Drake qui hésitait à aller se coucher, mais l’heure aussi n’était pas assez tardive pour qu’il aille rejoindre ses draps frais et le lit délicatement fait par le majordome de la famille Wayne. Il était bien trop tôt, même si l’occasion de se reposer était plus que tentante, c’était comme-ci ce professeur malade avait fait exprès d’attraper ce rhume pour que l’élève studieux rentre chez son père pour dormir, se détendre.

Mais c’était mal connaître le jeune adulte, profiter d’une soirée pour se reposer ? Cela n’était pas une habitude familiale. Rejoindre les rues sales et puantes de Gotham pour sauver la veuve et l’orphelin ? Voilà qui était plus propre aux Wayne. Et ce soir, celui qu’on appelait Red Robin n’échapperait pas à cette tradition, même si son corps lui suppliait de faire une nuit de plus de cinq heures, même si les cernes qui se dessinaient sous ses yeux lui demandaient de dormir et de ne pas boire une énième tasse de café. Tout le corps du jeune homme lui envoyait des signaux pour lui demander de se reposer. Mais pourquoi faire ? Il y’avait trop de travail dehors. Il n’avait pas le droit de s’autoriser à se reposer, il avait trop à faire et trop à prouver que cela soit à Bruce ou même à ses frères. Tim soupira en reposant son casque sur son bureau, devant le clavier. La musique allait laisser place à la radio du GCPD : contre qui l’ex rouge gorge allait se battre ce soir ? Qui allait-il aider ? Il passa ses mains sur son visage. La nuit serait longue avec seulement quatre heures de sommeil, mais ça allait le faire.

Sur le canal du GCPD, quelque chose attira facilement l’attention de Tim. Une histoire impliquant un justicier qui coursait en moto une limousine. Il posa sa main sur la roulette de sa radio pour augmenter le son. Visiblement l’homme en limousine n’avait rien pour mériter un tel traitement de la part du justicier. Le jeune homme arqua un sourcil. Etaient-ils sûr qu’il s’agissait d’un justicier et non pas d’un de ses anti-héros ou criminel que la ville avait engendré ?

Il en était sûr. Et pour une bonne raison.
Le justicier était facilement identifiable. Nightwing.

Tim se leva brutalement de cette chaise de bureau confortable ? Mais à quoi jouait son grand frère ? Il attrapa son sac, l’ouvrit et vida le contenu sur ce lit à l’allure confortable, très rapidement il enfila son costume rouge. Il devait rejoindre son frère et comprendre… Les policiers et les politiques de cette ville n’aimaient pas les justiciers, il ne devait pas aggraver la vision des justiciers qui étaient déjà très négatives.

En descendant les marches deux par deux, Red Robin réfléchissait, pourquoi son frère agissait-il ainsi ? Et finalement, il n’y avait pas besoin d’être un génie pour faire le rapprochement. Il avait enfin trouvé ce maffieux, il avait enfin trouvé le meurtrier de ses parents. Ce n’était pas la première fois, mais dès que ce type s’échappait, le sang du premier Robin se glaçait, il savait que sa mission était de remettre sous les barreaux cet infâme être. Perdre ses parents, perdre des gens qu’on aimait était une blessure qui ne se rebouchait jamais. Elle faisait moins mal avec le temps, mais la douleur se ravivait très rapidement. Alors oui, c’était personnel, c’était à lui de livrer Tony Zucco à la police… Mais pendant combien de temps Dick accepterait de seulement le blesser ? Pendant combien de temps Dick ne céderaient pas à ses envies de lui ôter la vie ? Il ne s’échapperait plus et ses parents seraient vengés.

Mais la mort n’était pas la solution, et Dick perdrait un peu de son âme, un peu de lui, un peu de sa joie de vivre. Non. Ca ne devait pas arriver. Ce n’était pas les leçons de Bruce et surtout… Tim ne pouvait voir un membre de sa famille sombrer. Non. Il était devenu Robin pour protéger Bruce, pour l’aider à sauver sa santé mentale, pour qu’il ne sombre pas après la perte de Jason. Il était aussi là pour aider ses frères.

Alors, en enfourchant sa moto, il oubliait la fatigue, il n’avait plus envie de bailler et ses yeux étaient grand ouverts. Direction les docks. Il fallait qu’il s’y rende vite avant que Nightwing ne lance son ennemi dans l’eau pour se faire dévorer par… Dieu seul savait ce que l’eau de Gotham abritait, des poissons infectés au gaz du Joker, des corps avait un poids accrochés aux pied.. Rien que ces idées firent frissonner Tim.

Le chemin ne fût pas long, il avait roulé tellement vite aussi. Il slida entre les voitures de policiers qui essayaient de quadriller la zone pour maîtriser l’acolyte de Batman qui semblait être hors de lui.

Essoufflé, mais déterminé, le troisième Robin rejoignit son frère, l’attrapa par le bras, avant qu’il assène un coup mortel à son ennemi. Tant pis si c’était lui qui devait prendre le coup, c’était le prix à payer pour que son frère ne sombre pas.

Le maffieux ne comprit pas vraiment ce spectacle ni même la police. Mais peu importe, le regard des autorités et de ce ramassis de merde était le cadet des soucis du jeune homme. Il assomma ce maffieux, la police irait le cueillir et il pourrirait à Blackgate pour un moment, laissant Dick penser à autre chose, se focaliser sur la défense de Blüdhaven et refermerait  pour un temps, cette blessure horrible qui saignait encore, ce souvenir de voir ses parents tomber et ne plus jamais se relever.

« On doit rentrer. Viens, on se reposera au manoir. »

La colère faisait trembler le corps de son grand frère mais Tim ferait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il puisse retrouver son sourire si caractéristique.


Revenir en haut Aller en bas
Mister Gotham
Mister Gotham
Dick Grayson / Nightwing

Gotham ID Card
Disponibilité RP: Disponible
Relations conflictuelles:
Relations amicales: Tim Drake, Bruce Wayne, Alfred Pennyworth, Dinah Lance
Dick Grayson / Nightwing

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptySam 17 Oct - 0:08
La Grande Evasion   PréludeEvent

La colère.

C’était un sentiment dur à maîtriser et à contenir. Quelque chose qui vous envahi, qui ne fait pas dans la demi-mesure. Comme un incendie, quelque chose qui vous brûle de l’intérieur, petit à petit.

Et depuis bien longtemps, Dick avait énormément de colère en lui.

Ce n’était pourtant pas la première chose que l’on remarquait chez lui. Non, quand les gens le voyaient, le côtoyaient, ils le trouvaient agréable, jovial, heureux. Un jeune homme qui avait toujours le sourire aux lèvres. Seules les personnes qui étaient vraiment proches de lui savaient qu’au plus profond de son être, brûlait une flamme de colère. Souvent, elle était petite, comme la flamme d’une bougie. Parfois, c’était un brasier ardent qu’il avait en lui, un incendie qu’il ne pouvait pas contenir. Dans tous les cas, le feu ne s’éteignait jamais.

Ce soir-là, les flammes étaient en train de le dévorer vivant.

Car ce soir-là, il avait retrouvé la trace de l’assassin de ses parents.

Entre lui et Tony Zucco, c’était une très longue histoire. Une histoire qui avait commencé le jour où le mafieux avait saboté les cordes de ses parents, causant leur chute fatale pendant un numéro. Qui avait continué lorsque tout jeune, Dick avait commencé à faire le mur et à s’échapper du manoir Wayne pour retrouver la trace du meurtrier de ses parents. C’était son leitmotiv, il y revenait à chaque fois. Peu importe quel criminel il avait affronté, lequel il avait arrêté, qui il avait sauvé, il avait toujours une seule idée en tête. Retrouver celui qui lui avait arraché sa famille. Et lui faire payer.

Jusqu’ici, ça avait été un véritable jeu du chat et de la souris. Dès le moment où Dick avait eu le nom du meurtrier de ses parents, il n’avait fait que le traquer. Jusqu’au jour où il l’avait retrouvé, la première fois. Ça lui avait demandé toutes les fibres de son corps pour ne pas l’assassiner sur le champ. Il avait tout de même livré l’homme aux autorités dans un sale état. Le problème, c’était qu’à chaque fois, Zucco trouvait un moyen de sortir de prison. C’était un des avantages de faire partie de la mafia, sans doute. Et à chaque fois, Dick était là pour le retrouver et le remmener là où était sa place : derrière les barreaux.  

Mais encore une fois, il était sorti.

Et encore une fois, Dick l’avait retrouvé.

Il avait suivi sa trace jusqu’à une boîte de nuit, où le criminel fêtait son énième (ni lui ni Dick n’avait continué de compter) libération. Peut-être qu’en sortant faire la fête de cette façon, il cherchait à narguer le justicier. Ce qui en soi était une très mauvaise idée. Parce que Dick était là, à attendre que l’homme sorte pour le coincer. Une bonne fois pour toute. La colère brûlait de plus en plus fort en lui. Puis, Zucco avait fini par sortir, grimper dans une limousine et partir. Dick avait pris le véhicule en chasse, avec sa moto. Il allait l’attraper, et cette fois, Zucco n’allait pas s’en sortir.

Plus il accélérait, plus la colère montait et bouillonnait en lui. Il avait l’impression de ne jamais aller assez vite, que la limousine allait le semer. Plus vite, il devait aller plus vite. Zucco ne pouvait pas s’échapper, pas cette fois. Dick ne le supporterait pas. Sa vision brouillée par des larmes de colères et de tristesse, il plissa les yeux pour retrouver le véhicule. L’engin prenait la direction des docks. Parfait, c’était l’endroit idéal pour coincer le criminel.

Alors que la voiture s’engageait sur un des quais, Dick accéléra une dernière fois pour la dépasser, roulant à peine à quelques millimètres du bord. Puis, d’un mouvement vif, il dérapa et planta sa moto devant la limousine, qui pila pour ne pas le percuter. Dick sauta de sa moto. Dans un premier temps, il ouvrit la portière du conducteur, et assomma l’homme au volant d’un coup sec. L’homme n’avait rien à voir dans cette histoire, après tout. Mais cette action avait laissé à Zucco le temps d’ouvrir sa portière pour tenter de prendre la fuite. Hors de question. Dick décrocha l’une de ses matraques de sa taille, et la lança en direction des pieds du fuyard. Zucco s’étala de tout son long, sa tête heurtant le sol de plein fouet. En un saut agile, Dick était au-dessus de lui, et laissa la colère le consumer. Les coups pleuvaient, comme une pluie torrentielle, mais rien ne suffisait à apaiser sa colère. Alors, il souleva le corps lourdaud du mafieux, à bout de bras, et le tint au-dessus de l’eau noire et saumâtre du port de Gotham. Un dernier coup. Vu l’état de l’homme, il ne suffisait que d’un dernier coup pour que son corps sans vie chute dans l’eau sale. Tous les muscles du corps du justicier étaient tendus. Un dernier coup, et ça serait fini. Alors que Dick levait son bras, il heurta quelqu’un violemment. En tournant la tête, il aperçut Tim, qui le retenait du mieux qu’il pouvait.

A la vue de son frère, Dick sentit l’incendie de sa colère se calmer aussi vite qu’il s’était déchaîné, ne laissant qu’un vide glacial, et un vent de honte.

Lentement, il reposa le corps immobile de Zucco sur le quai, là où la police pourrait le repêcher. Sans un mot, il suivit son frère, repris sa moto, et roula avec Tim jusqu’au manoir. Si des larmes coulaient, cette fois, c’était des larmes de honte, aussi un peu de colère, mais de colère envers lui-même, pour avoir autant perdu son sang-froid. Au loin, le manoir Wayne se dessinait. Un peu de repos ne serait pas de refus…

Revenir en haut Aller en bas
Justiciers
Justiciers
Dinah Lance/Black Canary

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Dinah Lance/Black Canary

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptySam 17 Oct - 0:40


La Grande Evasion - Prélude EVENT
La soirée avait été anormalement calme. Pas que Dinah s’en plaigne, mais là… C’était bizarre. Habituellement, les nuits à Gotham se ressemblaient autant qu’elles étaient différentes. C’était quelque chose de propre à la ville, en fait. Tous les soirs, Dinah avait l’impression d’être enfermée dans la même routine : ouvrir le bar, travailler, fermer le bar, mettre sa tenue, patrouiller en ville, rentrer dormir. Sauf que chaque soir avait sa propre saveur, ce petit quelque chose qui le rendait unique. Ça pouvait être un client particulièrement relou, une énième bagarre de clients un peu trop alcoolisés en fin de soirée, ou même une rencontre imprévue avec un autre de ses collègues justiciers.

Mais cela n’arrivait presque jamais que les soirées de Gotham soient aussi calmes.

Tout était toujours très animé, au final. Il ne fallait pas avoir peur du bruit quand on vivait ici. Et si par chance, on trouvait un endroit calme et silencieux, il fallait se méfier, car le calme venait toujours avant la tempête, et un endroit calme à Gotham pouvait abriter les crimes les plus atroces. C’était pour ça que Dinah était là, de même que tous les justiciers : pour empêcher au mieux ces crimes, et pour emmener les gens qui les commettaient derrière les barreaux. Est-ce que c’était la bonne solution ? Les prisons finissaient toujours par déborder et n’étaient pas des endroits où la vie était décente. Certains disaient que de toute façon, c’était tout ce que ces criminels méritaient, de vivre une vie de merde dans un endroit où ils n’étaient traités que comme de la merde. Et, peut-être que oui, après tout. A crime ignoble, châtiment ignoble. C’était la loi du talion, mais Dinah ne pouvait s’empêcher de trouver que les gens qui sortaient d’Arkham ou de Blackgate étaient toujours sensiblement plus énervés que lorsqu’ils y étaient rentrés. C’était un cycle sans fin.

Si on partait de ce principe, le calme apparent de la ville était vraiment quelque chose d’exceptionnel. Ou alors, fait rarissime, tous les plus grands criminels du moment étaient tous, vraiment tous, enfermés aux mêmes endroits, ce qui, pour le coup, était vraiment une très mauvaise idée. Enfin… Elle pourrait bien faire une réclamation, mais pas sûre qu’on l’écoute. Il y en avait eu, des preuves, que ce système ne fonctionnait que de façon bancale dans le meilleur des cas, et pas du tout, dans le pire. Mais personne ne prenait la peine de prendre cinq minutes pour réfléchir et trouver une autre solution. Et avec ses deux petits bras et sa bonne volonté, elle ne pouvait pas vraiment changer le monde, peu importe à quel point elle essayait.

Un bruit attira son attention. Au loin, elle vit une limousine remonter une avenue à toute allure, suivie par une moto noire et bleue, puis par une autre, entièrement noire. Il ne suffisait que d’un coup d’œil à Dinah pour reconnaître les véhicules des fils Wayne. Elle ne savait pas vraiment dans quoi ils s’étaient engagés, mais visiblement, ils n’avaient pas besoin d’elle sur le moment. Et puis, ce n’était pas que Dinah ne les appréciaient pas, mais combattre à leurs côtés apportaient souvent son lot de problèmes annexes, et elle n’avait pas vraiment besoin ni envie de ça.

Elle enfourcha donc sa propre moto, pour patrouiller dans le quartier, même si rien, vraiment rien ne se passait dans son coin. Ça en était presque inquiétant, à ce niveau-là. Est-ce qu’elle était en train de manquer toute l’action, à rester ici ? Elle n’avait rien vu, du haut du toit où elle était perchée quelques minutes auparavant. Mis à part les deux fils Wayne sur leurs motos. Qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer pour que Gotham City ait l’air aussi endormie, ce soir-là ?

Peut-être que c’était un signe. Un signe pour Dinah, pour lui dire d’aller se reposer, de prendre sa soirée et d’en profiter pleinement. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois que ça lui était arrivé. Tous les soirs, Dinah avait l’impression d’être enfermée dans la même routine : ouvrir le bar, travailler, fermer le bar, mettre sa tenue, patrouiller en ville, rentrer dormir. Et jamais, jamais elle ne prenait un peu de temps pour vraiment se reposer, pour se ressourcer. Heureusement qu’elle était solide, beaucoup de gens auraient déjà craqué face à tel rythme de vie. Mais pas Dinah.

La soirée avait été anormalement calme, et l’était restée. Dinah pris donc sa moto, et roula en direction de son appartement. Ce soir, elle se poserait devant la télévision, un bon verre de whisky à la main, et elle essaierait de se détendre.

Mais il y avait toujours quelque chose qui la chiffonnait, avec ce calme presque irréel. Quelque chose dans l’air. Il y avait comme une espèce d’électricité statique.

Comme le calme avant la tempête.

Code by Swarley
Revenir en haut Aller en bas
Justiciers
Justiciers
Jason Todd | Red Hood

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Jason Todd | Red Hood

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyDim 18 Oct - 17:41


Worst than death.Somewher in Gotham City.La grande évasion, prélude - Event •••

Une nouvelle nuit merdique tombe sur Gotham et je n'avais rien à faire.. putain je m'étais rendu quinze minutes seulement dans un bar malfamé et j'avais déjà descendu une dizaine de criminels, le bar avait été évacué et il ne restait que moi et les cadavres de ces idiots. Un soupire s'échappe de mes lèvres alors que je venais moi même attraper une bouteille pour me servir un verre dans le plus grand des calmes.. enfin calme, c'est un bien grand mot puisqu'un homme respirait encore et il gémissait de douleur. Je ne tournais pas la tête et j'envoyais une balle se loger directement dans son crâne d'un simple mouvement de bras vers l'arrière, voilà, maintenant j'étais enfin tranquille pour pouvoir siroter mon verre. Mon casque était posé sur le côté pourtant j'entendais qu'un justicier à moto poursuivait une limousine.. bof, pas d'intérêt à aller voir ce qui se passait. Mon intuition me disait que cela devait être Grayson qui jouait encore au con à arpenter les rues de la ville en quête de vengeance.. alala, il me fatigue ce con. Je me demandais simplement comme un mec comme Bruce avait bien pu prendre sous son aile un mec comme lui, mais bon en même temps, il m'avait bien pris sous son aile le jour ou j'avais volé les pneus de la Batmobile pour essayer de les revendre à un bon prix. Une fois la bouteille à moitié terminée je remis sans problème mon casque sur la tête et au moment de sortir du bar un des téléphones des bandits se mit à sonner, je m'empressais d'y répondre sans prononcer le moindre mot et je pouvais entendre une voix rauque disant qu'il avait intérêt à se dépêcher pour être à l'échange.. PUTAIN, enfin quelque chose à me mettre sous la dent ! J'affiche un léger sourire et je m'amuse à fait des bruitages d'acquiescement afin qu'il ne se doute de rien et ça avait marché, le mec devait réellement être le roi des débiles mais tant mieux. Il envoya le lieu de rendez-vous qui se trouvais dans un club privé non loin d'ici, j'enfourchais ma moto et je me dirigeais vers ce lieu.. quelques minutes de route et j'y étais, j'éteignait donc le moteur de mon deux roues tout en le garant un peu plus loin histoire de leur tomber dessus comme l'aurait fait Brucie. Sauf que moi, je n'opérais pas de la même manière et cela tout le monde le savait même si cela faisait un moment que personne ne m'avait vu traîner en ville.

Après tout, j'avais besoin de quelques mois de vacances pour faire le tour du monde.. j'étais allé en Asie, en Europe et même en Suisse pour fumer un mafieux avant qu'il y planque tout son fric. M'enfin, j'avançais dans la pénombre m'approchant petit à petit du lieu de rendez-vous et comme je l'espérais il y avait plein de monde. Des snipers étaient postés sur deux des toits qui entouraient le bar et ils visaient sûrement l'arrière du bâtiment vu la direction de leurs lasers, et c'est bien évidemment à cet endroit là que l'échange devait avoir lieu. Tant mieux, loin des yeux près de mes flingues, je prends une bouffée d'air puis j'expire avant de grimper sur un des toits pour prendre à revers le premier sniper en lui brisant la nuque d'un coup sec, j'attrapais ensuite son arme pour tirer sur son collègue qui se trouvait sur le toit d'en face. Voilà qui est fait pour ces deux là, allons rendre une petite visite à ceux qui se trouvent en bas.. un saut après l'autre je me retrouvais près de l'échange et contrairement à ce que je pensais, ils étaient plus nombreux à l'arrière qu'à l'avant. Merde, ça risque d'être explosif, et sans attendre je me pose au mieux après un atterrissage dès plus héroïque.. les hommes reculaient et m'observaient tant bien que mal alors que j'avais jeté au préalable une balle fumigène pour leur brouiller la vue. J'avance vers l'homme qui avait l'air le mieux vêtu pour coller le canon d'une de mes armes sur son front tout en le fixant.

•• Chef de secteur de la mafia :   Mais putain t'es qui toi ?!


•• Red Hood :   T'as le bonjour de ta mère.. sale con !

Je n'avais pas attendu une seconde de plus pour lui loger une balle entre les deux yeux ensuite de quoi l'action pouvait commencer, les hommes s'approchaient de moi les uns après les autres pour m'affronter mais après fractures et balles dans le corps ils eurent vite compris que ce n'est pas comme ça qu'ils allaient me battre. Il ne restait plus que quatre hommes et on se regardait comme si c'était une réunion d'anciens étudiants d'un lycée. Le plus con devait venir m'attaquer en premier alors que le second allait essayer de venir m'aider mais je lui casserai le genoux avant même qu'il me touche, les deux derniers devraient essayer de s'enfuir mais j'allais les exécuter sans trop de problème avant qu'ils passent la porte du club.. bien à moi de jouer. Effectivement, cela se passa comme je l'avais prédit et après une petite minute il ne restait plus que moi à cet endroit, encore une fois je semais les cadavres et j'affichais un sourire de satisfaction. Apparemment une jeune femme sortais pour fumer sa clope à l'extérieur vu le bruit qu'il y avait à l'intérieur j'avais compris que personne n'avait pu entendre ce qui c'était passé mais lorsqu'elle fut sortie sa cigarette tomba au sol alors qu'elle fixait le carnage avec des yeux d'effrois. Bah quoi ? T'avais jamais vu de cadavres avant ce soir ? La jeune femme s'apprêtait à rentrer à l'intérieur pour alerter les responsables et sûrement appeler la police, cependant, je l'avais déjà attrapé par le bras et l'avais plaqué contre le mur. Je pouvais sentir son coeur battre la chamade et pas parce qu'elle était charmée, mais parce qu'elle se chiait dessus.. je soupire et baisse la tête avant de poser mon doigt ganté sur ses lèvres pour faire mine de lui dire de la fermer.

•• Red Hood :   J'espère qu'une jolie fille comme toi ne va pas faire l'erreur de prévenir qui que ce soit n'est-ce pas ?

La jeune femme se calma petit à petit et fit un signe négatif de la tête, j'affichais donc un sourire et lui mis une petite claque sur la joue avant de me retourner et de remonter sur un des toits. La jeune femme s'effondrait ensuite au sol, quant à moi j'étais déjà redescendu de l'autre côté pour remonter sur ma bécane et rejoindre mon appartement à l'extérieur de la ville. Personne ne savait où je vivais et c'était mieux ainsi car je n'avais pas envie d'avoir des visiteurs impromptus, je rentrais donc chez moi en rangeant mes armes dans mon armurerie ainsi que mon casque et mon costume pour finir à torse nu.. j'allumais une cigarette avant de regarder par la fenêtre et bien sûr c'était le calme plat.. attends vois un instant ?! Comment ça se fait que Gotham était aussi calme ?! Quelque chose se tramait peut-être ? Mais dans tous les cas j'allumais la télévision pour mettre un bruit de fond et je me servis un verre avant de retourner près de la fenêtre pour continuer ma cigarette en zieutant un peu partout à l'extérieur..

 
:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Staff
Staff
L'Esprit de Gotham

Gotham ID Card
Disponibilité RP: OFF PNJ
Relations conflictuelles:
Relations amicales: Gotham City
L'Esprit de Gotham

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyDim 18 Oct - 22:00
Phase 00-1 : pas d'espagnol

Elle était là, il l'aurait reconnu entre mille tant il la méprisait. Son éternelle mèche platine était balayée par le mouvement des hélices de l'appareil qui avait entamé sa phase d'approche, en vue de se poser sur l'herbe de cette immense clairière à quelques kilomètres de Gotham. Bane se tenait debout, l'une de ses immenses mains agrippait fermement le montant de l'hélicoptère, stoïque, toujours ferme sur ses appuis. Deux autres appareils suivirent tandis que des véhicules militaires approchaient par la voie terrestre, se frayant un chemin à travers les chemins de terre tortueux, habituellement réservés aux balades champêtres.

Bane descendit sauta d'un bon mètre, alors que l'appareil n'était pas totalement posé. Il s'arrêta face à Marian et la considéra un instant.

- Toi ... Les vermines dans ton genre ne méritent pas de commander le moindre de mes sicarios. Il ne lui laissa pas le luxe de répondre. Mais on ne peut pas se permettre de faire les fines bouches. Maintenant, écarte toi de mon chemin,[/b] ordonna t-il finalement en la bousculant pour rejoindre plusieurs de ses hommes qui débarquaient de leurs véhicules blindés. Dom, il salua le plus costaud d'entre eux, visiblement gradé dans sa troupe de mercenaires. Comment ça s'est passé ? demanda le mastodonte en espagnol.
- Un vrai merdier à travers les bois, mais personne n'a rien vu, c'est l'essentiel, répondit son lieutenant dans la même langue. Trois autres hélicoptères débarquèrent troupes et matériels. Un troisième type rejoignit Bane et son Lieutenant. Il s'exprimait également en espagnol, au même titre que chacun des mercenaires qui composait les troupes.
- On a ratissé les bois à la thermique. Personne dans les parages.
- Le moindre animal aurait pris une balle entre les deux yeux, assura Floyd Lawton qui émergea de derrière la masse de muscle qui le précédait.
- Parfait, répondit Bane. Tant que les appareils se sont tenus assez loin de la ville, la sûreté aérienne ne devrait pas s'être inquiétée. Bane porta une main au dispositif de transmissions qu'il portait à l'oreille. Oscar, rendez-compte.

***

Dans l'arrière-boutique d'une épicerie minable du Midtown, une demi-douzaine de types manipulaient des appareils de transmissions, cryptage, brouillage et surveillance. C'était un véritable poste de surveillance qui avait été installé ici, au nez et à la barbe du GCPD, à quelques rues d'ici. "Sois proche de tes amis... Mais encore plus proche de tes ennemis". Voilà un credo qui avait envoûté Bane depuis qu'il était parvenu à asseoir sa domination à Santa-Prisca. Après son évasion, son ascension fulgurante lui avait permis de quasiment renverser le gouvernement qui aujourd'hui, lui mangeait dans la main. L'île était devenue une plaque tournante du trafic international d'armes, de billets et de stupéfiants. Il était parvenu à devenir suffisamment puissant et influent pour arroser plus de la moitié de l'amérique du sud avec les différentes branches de son réseau. Entouré d'une force armée surentraînée et mieux équipée que l'armée régulière des Etats-Unis, il tenait son empire d'une main ferme. À cela, s'ajoutait la protection du gouvernement, corrompu à un tel point que Gotham respirait l'innocence en comparaison. Il aurait pu se contenter de son petit empire, et prospérer durant les décennies à venir, mais il en avait assez de voir que la vermine de Gotham se permettait parfois de mettre le nez dans ses affaires. Les criminels et de cette ville et ses justiciers étaient souvent à l'origine du sabotage de plusieurs opérations de contrebande. Il en avait assez. Gotham City était le pied-à-terre rêvé pour inonder le New-Jersey de ses marchandises. C'était le mouton noir de la côte Est, surprotégée par les autorités. Étrangement, la loi peinait à s'imposer dans cette partie de l'état.

- Les chauves-souris sont de sortie. Nightwing et Red-Robin formellement identifiés en ville. Batman et le Red-Hood aperçus. On planche sur l'identification du Black-Canary, rien de certain.
- La Batwoman ? demanda Bane.
- Toujours rien, répondit l'opérateur. On a pourtant essayé de semer le trouble en ville, mais il semble qu'elle ne veuille pas se montrer.
- Alors, Sionis disait vrai, elle s'est définitivement retirée, remarqua Dom, aux côtés du mastodonte.
- Ces animaux, qui se prennent pour des justiciers, sont tous atteints de la même pathologie stupide. Ils sont comme des chiens courant après un os que leur maître cache finalement dans son dos. Le chien remarquera qu'il s'est bien fait avoir. Mais recommencez une deuxième fois et il continuera à se jeter comme un abruti à sa recherche. C'est pareil pour ces types. La criminalité explose, ils mettent tout le monde derrière les barreaux, tout en sachant qu'ils ressortiront dans quelques mois pour relancer cette boucle stupide. Nous n'avons pas besoin d'eux pour apporter l'ordre, et nous allons leur en donner un avant-goût ce soir.
- On pourrait faire suivre Nightwing et Red-Hood jusque leur base d'opération. On pourrait les tuer dans l'œuf, proposa l'opérateur.
- Nous ne sommes pas des lâches, nous les affronterons à l'extérieur. Par contre, nous allons nous débarrasser des gêneurs. Tango ?

***

Quelque part dans un entrepôt abandonné, deux types cagoulés terminaient de charger deux sacs de matériel à l'arrière d'un van aux couleurs d'un transporteur international. Un troisième terminait d'équiper son gilet avec des plaques balistiques lourdes. Le quatrième portait sa main à son oreille.

- Si, fît-il en alimentant son fusil d'assaut avec un chargeur plein de 5.56. Il chambra cartouche en actionnant le levier d'armement.
- Tout est en place. Tu sais ce que tu dois faire, Ricardo.
- Absolument, répondît le chef de groupe, une cagoule noire en main.
- Mi hermano... Commença Bane. C'est un aller simple pour toi. Mais si je t'ai confié cette mission, c'est parce que tu as toujours eu toute ma confiance. Je te regretterai à jamais.
- Je ne regrette rien. C'est avec amour que j'accueillerai la grande faucheuse à bras ouverts.
- Vamos, hermano, conclut finalement Bane en coupant la communication. Il sonna ensuite le rassemblement et ordonna à tout le monde d'embarquer dans les hélicoptères.

Ricardo enfila sur son visage tatoué la cagoule qu'il tenait et sonna le rassemblement. Les quatres mercenaires embarquèrent dans la fourgonnette. Ricardo embarqua à l'arrière avec l'un de ses hommes. A l'avant, un conducteur et son passagers, visages à nus. Le passager descendit pour ouvrir la gigantesque porte de l'entrepôt et embarqua dans le véhicule sans même la refermer. Le fourgon se fraya un chemin à travers le trafic constamment denses de la mégalopole américaine. Le véhicule se stationna en marche avant  dans une ruelle face à la station centrale du GCPD, en plein Midtown.

- Tango en place, annonça la cellule d'observation de la petite épicerie pour Bane et les autres Lieutenant. Sous son masque, Lawton leva un sourcil. Tango en place ? En place pour quoi ?
- Pas ton problème, siffla Dom qui repondît à la place du grand chef tandis que l'hélicoptère approchait de la baie de Gotham.
- Alors peut-être que ça peut devenir celui de Sionis ?
- Aucune chance, rétorqua Dom tandis en portant une main à son arme de poing, dans son étui de cuisse.
- Alors c'est ça hein. Ca ne fait pas parti du plan ...
- Perspicace, Yankee.
- Ça suffit, Dom. Il n'est pas notre ennemi, et il ne représentera aucun risque tant que l'argent qu'on lui a promis tombe finalement dans ses mains. Un sourire en coin se dessina sous la cagoule du tireur d'élite. Range cette arme avant qu'une fouineuse ne commence à poser problème, ordonna t-il ensuite en lançant un regard menaçant au clown qui les accompagnait, à l'arrière de l'appareil. Bane s'était arrangé pour qu'elle subisse les traitements les plus inhumains. Il avait tout fait pour briser la moindre étincelle de conviction. Il avait tout fait pour détruire son âme. Mais elle était toujours là. Changée, mais toujours là. Et malgré tout, il reniflait à travers elle l'odeur de la trahison. Le Joker n'avait que trop planté de couteaux dans le dos du mastodonte pour qu'il ne puisse faire tomber sa garde. Même si de ce qu'il avait compris. Elle avait tout autant, si ce n'est plus de raisons que lui de vouloir la mort du Prince-Clown. Il reporta son regard sur Deadshot. J'attends de toi que tu te donnes à 110% dans ce qui va suivre, et lorsque nous en aurons terminé, tu auras récolté assez d'argent pour toute une vie. Vamos, lança finalement Bane à l'attention de Ricardo.
- Vamos, répéta le Lieutenant en enfilant un crâne noir sur son visage. Et souvenez-vous. continua t-il à l'attention de ses hommes. Pas d'espagnol.

Le conducteur du véhicule enclencha la marche arrière sur le levier de vitesse et écrasa la pédale d'accélération. Le moteur hurla et le van traversa l'avenue à reculons, approchant à toute vitesse des grandes portes d'entrée de la station. Le véhicule explosa littéralement l'entrée et se retrouva en plein cœur de la station après avoir littéralement explosé le mur du lobby. A l'intérieur du commissariat, tout se figea un court instant jusqu'à ce que les deux portes de l'arrière du véhicule ne s'ouvrent, laissant place à une mitrailleuse montée qui arrosa le grand hall de balles meurtrières. Quelques officiers de police tombèrent sous les projectiles, se noyant dans leur propre sang. Les éclats de bois et de marbres fusaient de toute parte tandis que le passage des balles soulevait les procédures sur les bureaux. C'était la débandade, mais la plupart parvinrent à se mettre à l'abri en se précipitant dans les nombreux couloirs. Ricardo descendit du véhicule, fusil d'assaut en main, et prit un homme avec lui, et s'engagea en direction du premier étage. Les deux autres allaient ratisser le rez-de-chaussée. Il fallait gagner un maximum de temps pour retarder l'intervention de la police pendant qu'au même moment, les quatre hélicoptères se séparaient. Floyd Lawton était chargé de l'attaque sur Blackgate, tandis que Bane menait la charge à Arkham ...


Les consignes

- Prisonniers : C'est le tout début de l'attaque. Décrire le chaos ambiant, mais les cellules ne sont pas encore ouvertes. Ceci se déroulera lors de la phase 01.
- Batfamille et Justiciers : Intervenir au GCPD ou se diriger directement sur Arkham et Blackgate. Si tel est le cas, finir votre post à proximité des établissement. Vous entrerez en phase 01.
- Blake/Bullock : Survivez.
Revenir en haut Aller en bas
Staff
Staff
L'Esprit de Gotham

Gotham ID Card
Disponibilité RP: OFF PNJ
Relations conflictuelles:
Relations amicales: Gotham City
L'Esprit de Gotham

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyDim 18 Oct - 23:46
ADDITIF : Continuez à poster à la suite sur ce topic pour le restant de la phase 00.
Revenir en haut Aller en bas
GCPD
GCPD
Harvey Bullock

Gotham ID Card
Disponibilité RP: Prit
Relations conflictuelles: Les criminels en général
Relations amicales: L'ensemble du GCPD. Collabore à l'occasion avec les justiciers masqués
Harvey Bullock

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyLun 19 Oct - 15:40



Prélude au chaos
La grande évasion



Bullock s’était assoupi sur son bureau. Le vacarme de l’assaut le réveilla. Le bruit : des tirs d’armes de guerre. Des attaques violentes de criminels il en avait vu. Mais c’était la première fois qu’ils attaquaient le commissariat là comme ça. Il avait beau avoir survécu au Joker et à d’autres tarés insignes de la ville, Bullock se prit quand même une trouille, à trembloter de partout. Avec une veine qui lui battait le front. Tap, tap, tap. Il piqua une suée, ça empira, les vrais chocottes. Il fouilla à la va-vite dans un tiroir et se ramassa des munitions en plus pour son arme de service, un 38 à canon court. Il fouilla encore les tiroirs. Il prit un cran d’arrêt (qu’il avait confisqué une semaine plus tôt à une petite frappe) et le fourra dans sa poche. Bullock jeta un œil dans le grand couloir depuis sa salle de revue. Il aperçut un collègue flic qui détalait. Apparut un des assaillants encagoulés qui lâcha ses coups de fusil à pompe. Le flic qui décampait se ramassa la chevrotine et décolla, valdinguant au sol. Bullock s’arracha à son tour en débandade. Au pas de course. Des cris là dehors. Les fenêtres du commissariat se brisèrent sous les tirs. Bullock se précipita à couvert en trébuchant. Bruits infernaux qu’on percevait au rez de chaussé, ça tirait dans tous les sens. Il aperçut des silhouettes menaçantes à l’approche à l’autre bout du couloir. Nouveaux tirs, dans sa direction. Bullock plongea. Le plâtre des murs autour de lui vola en éclat. Le bois sec d’un panneau d’affichage s’enflamma. Bullock enjamba des débris. Il détala à travers le couloir où s’alignait les vitres teintés des salles d’interrogatoires. Quelqu’un tira dans sa direction en lâchant une cartouche. Elle passa près. Des tirs à nouveau, depuis le couloir précédent. Bullock s’accroupit et rampa jusqu’à l’entrée. Il referma la porte en fer du bout du pied, pour faire bouclier. Il agrippa son flingue et respira, tout bêtement. Il resta planqué, cris sourds à travers les murs.

Bullock devina les flammes qui couraient, les corps qui crament, qui cuisent les meubles, sans aucune autres issues si les criminels avaient encerclés l’endroit. Combien d’autres qui attendaient et rôdaient à travers les couloirs, le doigt sur la gâchette ? Coup de feu en provenance du parking des voitures de police. Du gros calibre qui faisait voler de gros éclats de mur. Bullock se mit à fuir. Il se colla à nouveau au sol. Les tirs n’arrêtaient pas ! Une porte vola. Il se retrouva au beau milieu d’un tir croisé. Finis, plus de coups de feu. Bullock glissa son arme sous sa poitrine et s’étala en croix sur la moquette, modèle cadavre. Les secondes s’étirèrent. Deux hommes firent leur entrée, le fusil à la main. Murmures : « De la viande froide le flic. » « Vise moi ce tas, le cliché même du bouffeur de donuts. » Coup de pied dans les côtes, souffles rauques, ricanements. Une secousse. Bubu en mouvement  rapide pour prendre son arme. Qui tire sur la jambe, le criminel qui bascule en arrière en hurlant. Bullock roula sur le dos, feu roulant, faible distance, mouche sur toutes les cibles. Les deux criminels tombèrent au sol. Harvey eut une vision de travers : l’incendie s’étendait au commissariat tout entier. Bullock se releva en manquant de vaciller.

ET LA !!!

IL L’APERCUT !!!

Le Comédien qui marchait à travers les flammes comme si de rien n’était. Bullock contempla son collègue les yeux pleins d’étoiles et lâcha la bouche en coeur :

« Comme les boys scout mon gars ! »

Bubu fonça sur un râtelier à fusil. Il en arracha deux fusil à pompe calibre 12. Il arma le sien d’un geste vif et balança en l’air l’autre fusil pour qu’Eddie Blake le rattrape au vol. Bullock complètement grisé :

« Cette bande de tocard est dans la merde ! Ils ont attaqués le commissariat sans se douter que tu étais dedans. Ils vont déguster ! Ça va être comme à la fête foraine ! Passe devant et fais ce qui faut. Et moi je… euh.. je couvre tes arrières. »

Fiche codée par NyxBanana
Revenir en haut Aller en bas
Staff
Staff
L'Esprit de Gotham

Gotham ID Card
Disponibilité RP: OFF PNJ
Relations conflictuelles:
Relations amicales: Gotham City
L'Esprit de Gotham

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyLun 19 Oct - 20:04
Tandis qu'il abattait deux officiers de police qui avaient tentés de les arrêter, sur le canal de communication ouvert, Ricardo entendait les grognements des deux hommes qu'il avait envoyé nettoyer le rez-de-chaussée. Alors que les étuis des cartouches fraîchement tirées rebondissaient au sol dans un tintement sec, il reporta son regard vers son acolyte. Ce dernier lui répondait avec un regard interrogateur, mais dénué de toute inquiétude. Ricardo s'était embarqué avec les meilleurs dans cet aller-simple. Aucun d'eux n'avait peur de mourir.

- C'est fini pour eux, Ricardo extirpa une charge explosive d'une poche accrochée à son gilet de combat qu'il lança à son camarade. On passe à la suite des festivités. Oscar ?
- Je suis infiltré dans la vidéosurveillance. La cible est au deuxième étage.
- Je m'en occupe, déclara finalement le chef de groupe. Toi, fît il ensuite à l'attention de son acolyte. Direction la soute à munition, au premier sous-sol.
- Ça va être un sacré feu d'artifice avec ce petit bijou, remarqua le mercenaire en ricanant grassement, tout en examinant l'explosif qu'il tenait entre les mains.
- Si, hermano. Vamos.


LES CONSIGNES :

Pour les intervenants au GCPD : Sauver Gordon et empêcher l'anéantissement de la station centrale. (Bubu, fin de tour pour toi)
Objectif bonus pour la Batfamille : Permettre à Alfred d'accéder à la vidéosurveillance de la station.
Revenir en haut Aller en bas
Detenus
Detenus
Harvey Dent/Double-Face

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles: Pègre
Relations amicales: aléatoires
Harvey Dent/Double-Face

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyLun 19 Oct - 22:23
Une alarme résonna dans les couloirs de l’Asile d’Arkham. Pas celle qui signalait une évasion. Celle-là, les prisonniers n’y faisaient plus attention depuis longtemps. Elle rythmait trop souvent leurs séjours, avant qu’ils ne la fassent eux-mêmes sonner. Non pas que le bâtiment soit réellement une passoire. Il y avait juste des parties inexplorées sur les plans, et les résidents du quartier de haute-sécurité se faisaient un jeu de les découvrir. Jusqu’à ce qu’elles débouchent sur des issues non surveillées.

Non, ce n’était pas l’alarme d’évasion. C’était celle d’intrusion. Depuis les années, depuis que l’asile accueillait notoirement les criminels les plus dangereux de Gotham City, plusieurs groupes avaient essayé d’enfoncer les grilles. Pour éliminer l’un d’entre eux ? Parfois. Pour recruter parmi eux ? Aussi, souvent. Et pas toujours en leur demandant leur avis. Pour détourner l’attention d’une autre affaire ? Encore déjà vu. Ou bien tout simplement pour faire croire que l’on n’avait pas peur d’eux ?

Killer Croc se plaqua au plus près de la porte de sa cellule, comme pour bondir dehors à la première occasion. A l’opposé, Mr Freeze se recroquevilla au fond de la sienne, là où il faisait le plus froid. Régulièrement, les cerveaux de ce type d’attaque se disaient que le moyen le plus facile de désactiver les défenses était de couper l’électricité. Et donc plus d’alimentation pour l’installation spéciale qui permettait au docteur Fries de survivre sans son scaphandre de survie. Après la dernière attaque, le pauvre Victor avait passé quinze jours en caisson spécial pour guérir de ses brûlures. Harley Quinn avait tenu à demander de ses nouvelles chaque jour et partageait joyeusement les résultats.

Dans l’ensemble, les prisonniers se préparaient à profiter de l’occasion. Envoyer un surplus de gardes les menacer ne suffirait pas pour calmer à situation. Au contraire, cela pourrait leur donner des armes dont ils n’hésiteraient pas à se servir. L’Homme-Mystère semblait calculer quelque chose. Il préparait certainement ses plans pour quand il serait sorti. L’Epouvantail enveloppait sa tête dans un drap, comme essayant de recréer son masque. Les autres… Harvey Dent ne voyait pas leurs cellules.

L’ancien procureur se débarrassa du bandeau sur son œil gauche. Il ne pourrait pas dormir de sitôt. Le chaos qui succèderait à l’alarme serait assez bruyant. Et il serait assez dangereux de se montrer inactif quand tant de fous homicides se déchaineraient à côté.

Harvey…

Il devait quand même avoir sa curiosité. Qui voulait se montrer assez audacieux pour tenter ce coup ? Il allait se retrouver pile au milieu entre les chauves-souris et des fous dangereux et imprévisibles. Qui ne se montreraient pas reconnaissants. Qui était derrière ceci ? L’ancien procureur en lui réprouver toute évasion de criminel. Mais en même temps, il restait fasciné par tout ce déroulé. Jusqu’où tout ceci pouvait aller ?...

Harvey, tu ne vas pas rester là sans bouger ! Profite de l’occasion !

Harvey Dent s’assit confortablement sur son lit, fixant la porte de sa cellule et attendant ce qui allait se passer après.
Revenir en haut Aller en bas
Justiciers
Justiciers
Timothy Drake/Red Robin

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles:
Relations amicales:
Timothy Drake/Red Robin

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos EmptyMar 20 Oct - 0:03
Phase 00-1 : Prélude au chaos

BATFAMILY
.


RED ROBIN/TIM DRAKE


Les lumières de la ville défilaient à une vitesse folle, prouvant de la vitesse à laquelle roulaient les deux justiciers. Il était clair qu’il fallait qu’ils rentrent vite au manoir. Il fallait vite que Dick se repose sur un des canapés hors de prix de Bruce, qu’il attrape une tisane pour se détendre et qu’il pose des mots sur ce qu’il avait vécu ce soir. Timothy tenterait d’être une bonne oreille pour son frère, il savait qu’il ne pouvait faire que ça dans l’absolu, il ne pourrait pas lui rendre ses parents, ni promettre que Zucco ne s’échapperait à nouveau. Par contre, il pouvait promettre qu’il serait là pour sauver son frère des abysses si jamais, ses émotions le poussaient à vouloir tuer cet homme à nouveau. Tim ne verrait pas sombrer son frère, il le refusait.

Le plus jeune jeta un coup d’œil dans son rétroviseur, il lui semblait que son frère adoptif avait laissé ses émotions s’exprimer.  C’était bien, en quelque sorte, il savait que l’ancien trapéziste parlerait, il n’avait pas cette mauvaise habitude de Bruce de se renfermer et garder tout pour lui… Non, celui qui semblait avoir récupéré cette habitude, c’était Tim, concrètement c’était Tim qui ressemblait le plus à son père adoptif, mais ce n’était pas le sujet, non, le sujet c’était Dick, pour ce soir.

Maintenant au manoir Wayne, les deux garçons rentrèrent sans mal, Tim fut surpris de ne pas voir Alfred dans les parages, où était-il ? Pourtant, il avait dû entendre les deux motos se garer… Hm. Le majordome n’était pas venu voir Tim plus tôt dans la soirée, mais il savait pertinemment que le vieil homme était au courant de sa présence. Alfred n’était pas un super-héros, mais pourtant rien n’échappait à sa surveillance. Peut-être avait-il des supers pouvoir finalement et il avait compris que Timothy avait besoin d’être seul ce soir ?
Mais, il était vraiment surprenant que ses sens ne l’aient pas guidé jusqu’aux deux garçons adoptifs de Bruce pour leur proposer une boisson chaude et d’allumer un feu de bois pour se détendre et discuter. Peut-être tenterait-il de les empêcher de sortir pour se battre pour Gotham et il tenterait de les avoir au manoir, pour égayer un peu ce grand bâtiment qu’était le manoir Wayne. Les soirs devaient être longs pour l’anglais depuis que les jeunes avaient quitté la maison et que Batman et Robin sortaient.

Finalement, Tim, encore en costume de Red Robin comprit, Alfred était à la batcave, avec leur paternel. Il ne pouvait être que là, il ne tentait pas de retenir les garçons parce qu’il assistait son maître dans sa tâche de Batman. Non pas sans inquiétude de ne pas le voir revenir sans blessures plus ou moins grave. Mais il assurait son rôle de majordome comme depuis des années.

« Suis-moi. Ils sont en bas… » Tim commença à avancer en direction du lieu, puis se retourna pour fixer son frère. «  Enfin… Sauf si tu veux rester ici pour parler ? Il va sûrement nous attribuer une mission… j’imagine que tu veux plus sortir ? » Le plus jeune souhaitait surtout que son frère ne sorte plus pour ce soir et s’accorde un peu de répit après son début de soirée des plus… compliquées.

Mais, les ex Robins prirent la décision de rejoindre Batman et Alfred. Non pas difficulté, vu la parano de leur pères. Timothy leva les yeux aux ciels, Bruce savait que ses garçons étaient là, mais il avait quand même pris soin de tout fermer.

«  Alfred ! Bruce ! Vous êtes là ! On vous cherchait. » Timothy, intrigué par le bruit de l’alarme s’approcha d'un des écrans. Il arqua un sourcil et prit la liberté de checker les caméras de surveillance des lieux attaqués, comme celle du GCPD ou celle de Blackgate et Arkham.

Si l’ex rouge gorge espérait que son frère puisse souffler et passer une bonne soirée, c’était raté. Ils allaient avoir énormément de travail pour ce soir. Tim se passa une main sur le visage, il se reposerait plus tard, ce soir, Gotham avait besoin de lui.

« Je vais à Arkham. » dit-il en tournant la chaise vers son mentor. « Je laisse les caméras allumées pour Alfred ? »

Il attendait une réponse de Bruce mais se leva de la chaise pour partir en direction de l’arsenal de la Batfamily.

« Des conseils, Bruce ? »  


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Phase 00 : Prélude au chaos Empty
MessageSujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos   Phase 00 : Prélude au chaos Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Phase 00 : Prélude au chaos
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» [Phase 01] L'échelle du Chaos
» [PHASE 00] Pré-Lancement de la phase Zéro
» Qui sème le Chaos... (avec Marian Drews/Neo Joker)
» [Phase 00] Débriefing
» [Phase 00] Les récompenses

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: LA GRANDE EVASION :: Phase Zéro : Prélude au chaos-
Sauter vers: