Phase 00 : Prélude au chaos

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Mar 20 Oct - 20:39

Quand l'alarme de l'asile retentit, le Joker ne bougea pas de suite. Il ouvrit juste un œil avant de sourire encore plus. Il entendit au loin ce qui semblait être des coups de feu et le sourire augmenta. Pour lui, ce genre de bruit est comme une berceuse. Un chaos qui se répand dans les couloirs sombres et malades d'Arkham ne pouvaient que lui faire plaisir. Et c'était le cas.

Mais son esprit ne put s'empêcher de se poser des questions. Après tout, même le Joker est curieux. Qui est venu cette fois ci? Les pensionnaires ont arretés de compter le nombre d'intrusions ou d'évasion depuis le temps. En fait, c'est quand on n'en entend pas que c'est louche, voire ennuyeux.

Aujourd'hui, il sait que ce ne sont pas ses hommes qui sont venus pour le chercher. Il leur avait dit de rester tranquilles pendant un petit moment le temps d'une réflexion pour un nouveau jeu ou amusement dans Gotham. Après... Le choix est vaste.

Est-ce les hommes d'Harvey? Probable. Après tout, il est avec le Joker, celui qui possède le record d'évasions de cet endroit deliquescent et il a horreur de rester ici.

Ceux de l'Homme Mystère? Il vient juste d'arriver. Trop tôt pour une évasion pour ces hommes dont l'intellect est inférieur... D'après ses dires.

Pour Freeze et Killer Croc, ce n'est même pas la peine de réfléchir. Ceux-là sont des solitaires et sortent par leurs propres moyens et font rarement alliance.

Ce cher Pingouin n'est pas des nôtres.

Des membres d'une des mafias de Gotham? Non... Pas leur style. Ils sont plus discrets.

Qui cela pouvait-il bien être ?

Les coups de feu montrent qu'ils sont déterminés et ne reculeront devant rien. Ce qui soulève une autre question... Plus inquiétante pour beaucoup, mais amusante pour le Joker.

Et si ce n'était pas une intrusion pour sortir quelqu'un ? Mais plutôt pour éviter que ce quelqu'un ne revoie jamais la lumière du jour?

Là encore, c'est très probable, car Gotham est un terrain plus que fertile pour la haine et la vengeance surtout si elle est violente et méritée.

Oh!... Peut-être même que c'est le Joker qu'on est venus tuer dans son habitat naturel ? Cela aussi pourrait s'avérer des plus divertissants même si l'idée de mourir ne réjouit pas totalement le Clown Prince du Crime. Il a encore tellement à faire pour sa ville adorée... Et pour son Batou.

Mais... dans ce cas-là, impossible de dire qui lui en veut. Après tout, il a assassiné, blessé, mutilé, tellement de gens que désigner une seule personne capable de vouloir le tuer relève de l'exploit.

Ceci dit, ils ne doivent pas être nombreux à pouvoir se payer les frais de tant d'hommes ou matériels juste pour cela.

Mais la nuit ne fait que commencer.

Et le Joker sourit encore plus.

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Mer 21 Oct - 22:53

Phase 00: Prélude au Chaos

La soirée qui jusqu’ici était plutôt calme virait soudains au chaos, comme souvent à Gotham. Les alarmes de plusieurs lieux sonnaient, Blackgate subissait une évasion massive, Arkham aussi et le GCPD était attaqué à l’arme de guerre. Tout en observant les écrans Bruce entendait du bruit, quelqu’un arrivait, devant lui se trouvaient Dick et Tim. Parfait, ils ne pouvaient pas mieux tombé, il restait silencieux quand Red Robin venait observer la situation. Ce dernier réagissait assez rapidement, Bruce appréciait ce trait de caractère, le jeune garçon était sans doute le meilleur en terme de reflection et déduction. Le milliardaire comprenait que la situation allait vite dérapé sans intervention efficace, lui irait porter secours à Gordon et ses hommes.

Tim et Dick s’occuperont d’Arkham, très bien une chose en moins à penser.

“ Parfait, Dick tu accompagnes Tim ? Je vais au GCPD, Gordon et ses hommes ne tiendront pas longtemps. Je vous fait confiance pour gérer la crise, en cas de problèmes les radios restent allumés en permanence.

Des véhicules sont à votre disposition. ”

Puis il se le levait, il se dirigeait vers un endroit à première vue vide de la cave, une armoire sortait du sol. Ce soir il allait avoir besoin de cogner fort, d’être bien couvert. Il était temps d’expérimenter le dernier jouet de Fox. Une armure de combat était alors visible. Rapidement il enfilait son nouveau costume, tout se rassemblait presque mécaniquement. Le voilà équipé, ensuite il allait avoir besoin d’une voiture puissante et rapide. Possédant un arsenal conséquent, cette nuit allait être longue et mouvementée.

Le costume :

D’un pas décidé il allait en direction d’un ascenseur, en appuyant sur un bouton ce dernier tournait, devant lui se tenait une batmobile spéciale crise majeur. Un bolide qu’il ne sortait que très rarement. D’un bond il entrait au volant, allumant le moteur dont le bruit résonnait dans toute la cave.

D’un coup d’accélérateur, le justicier était en route pour le GCPD. Il avait l’air en colère, il ne voulait pas arrivé trop tard. Qui était derrière ce plan ? Ce n’était pas un hasard toutes les alarmes le même soir. Quelqu’un avait un plan et ce plan nécessitait de tenir occupé tous les héros de la ville. Quelque chose ne tournait pas rond, pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi autant de libération ? Bruce se posait beaucoup de questions mais malheureusement n’avais pas encore toutes les réponses.

“Alfred, quelque chose ne tourne pas rond, j’ai l’impression qu’une autre histoire se trame derrière tout ça. Veuillez garder un oeil sur la ville s’il vous plaît, au moindre signe étrange, vous me prévenez. Quelqu’un prépare autre chose, ouvrez l’oeil. “

Les dernières informations étaient visiblement erronée, le fourgon était vide, plus aucun tir. Des mercenaires étaient mort, quelqu'un avait commencé le ménage avant qu'il arrive. Bruce se projetait de la Batmobile en direction d'une fenêtre du GCPD. Le noir allait l'aider, une fois dans le bâtiment il activait le mode détection de son masque, ce mode lui permettait de voir à travers les murs. Deux cibles en mouvements, l'une d'entre elle semblait se trouver dans les bureaux, l'autre se dirigeait vers l'armurerie du GCPD. A l'intérieur du bâtiment c'était un carnage, il observait tout les dégâts. Encore une fois il était arrivé trop tard, beaucoup d'officier avaient perdu la vie ce soir. La priorité était de stopper celui qui allait chercher des armes.

Grâce à cette vision il rejoignait rapidement l'individu, comme à son habitude Batman ne faisait aucun cadeau. Silencieux, il observait, l'homme semblait confiant, sans un bruit il suivait sa cible. Au moment où ce dernier arrivait devant la soute à munition, Bruce attrapait l'arrière de sa tête la frappant violemment contre la porte. Sonné l'homme avait juste l'occasion de se retourner, puis il voyait le poing du justicier le frapper en plein visage, mettant ainsi k.o celui-ci. Bruce observait l'homme, de ce qu'il voyait il était plutôt bien équipé, ce qui le confortait dans l'idée que ces attaques n'étaient pas aléatoires. Quelque chose se préparait, de plus grand.

Puis il envoyait un message au commissaire Gordon. Ce dernier était sans doute dans le bâtiment.

" Gordon ? Vous m'entendez ? Gordon si vous m'entendez, l'un d'eux se balade dans vos étages. Je ne sais pas qui est sa cible, sans doute vous. Faites attention, j'arrive. "

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Jeu 22 Oct - 0:05

La Grande Evasion PréludeEvent

La route jusqu’au manoir Wayne s’était faite en silence. Dick se sentait honteux que son frère l’ait vu dans un tel état, qu’il l’ait vu aussi déchaîné et presque incontrôlable. Ça ne lui ressemblait pas, lui qui habituellement était beaucoup plus réfléchi que ça. Bien évidemment, personne n’est infaillible, et Dick n’échappe pas à la règle. Il se doutait bien que Tim ne lui en tiendrait pas rigueur, et que son frère serait même là pour l’épauler et le soutenir. Mais entre les choses que l’on sait et celles que l’on ressent, il y a souvent un monde.

Le trajet avait permis au justicier de se calmer, et il arriva au manoir avec l’esprit un peu moins embrouillé. Ses larmes avaient séché, et son masque cachait le fait qu’il avait encore les yeux un peu gonflé. Quand les deux jeunes justiciers entrèrent dans le manoir, ils furent accueillis uniquement par le silence et la pénombre. Personne n’était là ? Ou bien, Bruce et Alfred étaient occupés à la Batcave, ce qui était plus probable. Même quand il n’y avait personne au manoir, il y avait toujours quelqu’un. Le plus souvent, c’était Alfred, mais parfois, c’était un des nombreux protégés de Bruce qui venait passer la nuit ici, comme le faisait souvent Dick quand il s’était un peu trop éloigné de Blüdhaven et qu’il n’avait pas envie de refaire tout le chemin jusqu’à chez lui.

Tim avait conclus comme Dick que Bruce et Alfred était en bas, mais avant d’y aller, il se retourna vers son frère. Il était inquiet pour Dick, ce qui était tout à fait normal, vu l’état dans lequel il l’avait trouvé. Est-ce que Dick avait envie de parler de ce qu’il s’était passé ce soir ? Plutôt, oui, ça ne lui ferait pas de mal de se confier. S’il avait appris quelque chose à force de côtoyer Bruce, c’était que de se renfermer sur soi n’était pas une bonne solution. Bon, il n’avait pas forcément tiré toutes les leçons de cette affirmation, vu qu’il lui arrivait souvent de se coller un sourire sur le visage et de prétendre que tout allait bien quand tout allait mal, mais il savait qu’avec Tim, il pouvait faire tomber le masque sans soucis. Il posa une main sur l’épaule de son frère.

« On pourra en parler plus tard, je pense que je t’ai assez sollicité pour aujourd’hui… Bruce a sûrement besoin de nous, et je pense que ça me fera du bien de penser à autre chose pendant un moment. Et…. Merci d’être venu pour moi. Je te revaudrais ça. »

Lorsque les deux arrivèrent à la batcave, ils furent accueillis par les bruits des alarmes qui résonnaient dans un vacarme assourdissant. Dick ne savait pas encore ce qu’il se passait, mais à priori, ça ne sentait vraiment pas bon… Il s’approcha des écrans pour voir ce qu’il se passait, alors que Tim affichait des images de caméra de surveillance. Et en effet, ça ne sentait pas bon du tout. Ce qu’il se passait ? Une attaque simultanée à trois endroits clés de la ville. Le commissariat central du GCPD, l’asile d’Arkham et la prison de Blackgate. Autrement dit, un joyeux bordel en ville. Quand il disait que Bruce avait sûrement besoin d’eux… Il ne pensait pas que c’était à ce point non plus. Au moins, il avait de quoi se distraire maintenant.

« Bien sûr que j’accompagne Tim, on sera pas trop de deux à Arkham. Appelle des renforts, on va avoir besoin de monde, pour le coup. »

Dick passa rapidement en revue son équipement. Il avait tout ce dont il avait besoin sur lui, il était prêt à passer à l’action. Une fois que Tim fut prêt, les deux retournèrent à leurs véhicules et prirent la direction de l’asile d’Arkham. De ce que Dick savait, l’asile était plutôt plein en ce moment, plusieurs des plus grands criminels de la ville y étaient enfermés… Jusqu’à ce soir. Dick avait espoir que son frère et lui arriveraient à contenir l’attaque, mais il n’était pas dupe non plus, il savait pertinemment que certains criminels arriveraient à passer entre les mailles du filet et à s’échapper. Le but ? Que le moins possible y arrive.

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Jeu 22 Oct - 0:36

La Grande Evasion - Prélude EVENT

Calée devant son minuscule écran de télévision, un verre de whisky dans la main, et un pot de glace dans l’autre, Dinah essayait de se détendre. A la télévision, rien de bien intéressant, surtout à une heure aussi tardive. Elle avait le choix entre une rediffusion d’une vieille émission de télé-réalité qui avait fait scandale à l’époque de sa première diffusion, mais qui maintenant paraissait bien innocent, une rediffusion d’une série qu’elle regardait lorsqu’elle était adolescente, qui avec les années avait perdu en qualité, ou un de ces talk-shows qui passaient très tard le soir, dans lequel toutes les célébrités du moment venaient assurer leur promo. Son choix s’était au final porté sur la série, mais elle n’arrivait pas à se concentrer dessus. C’était dur de lâcher prise, surtout quand on ne le faisait jamais. Dinah était toujours occupée, à chaque instant de la journée. Soit elle s’occupait de la partie administrative de son bar, soit elle était derrière le comptoir, soit elle patrouillait en ville. Sinon, elle dormait.

Comme les habitudes ont la vie dure, et puisque le silence de son appartement l’oppressait plus qu’elle ne voulait bien l’admettre, elle avait allumé sa vieille radio de police. Celle qu’elle tenait de son père. L’engin était antique, mais comme beaucoup des objets anciens, il était aussi solide que du béton, et tenait le coup malgré les années. Mais ce n’était pas seulement pour ça que Dinah le gardait. C’était aussi l’un des rares objets qu’il lui restait de son père. La justicière était plus sentimentale qu’elle ne voulait bien le laisser paraître, et avoir un objet qu’il lui rappelait son père la rassurait. C’était un peu comme si il était toujours là, avec elle. Pour l’instant, il ne se passait rien de bien intéressant. Ou, en tout cas, rien qui ne nécessitait son aide. Elle but une gorgée de whisky. A ne rien faire comme ça, elle avait l’impression de devenir folle. Peut-être qu’elle ferait mieux d’aller se coucher tout de suite.

Alors qu’elle se levait pour attraper la télécommande et éteindre la télé, les voix émanant de sa radio commencèrent à s’exciter. Des codes d’urgence étaient crachés dans tous les sens, appelant les agents sur le terrain dans toutes les directions. Elle monta le volume, pour essayer de mieux comprendre ce qu’il se passait. Elle entendait la panique dans les voix des agents. Et derrière eux, on entendait distinctement les coups de feu tirés. Trois lieux étaient attaqués simultanément : le GCPD, Arkham et Blackgate. Soit c’était un grand hasard et trois fous furieux avaient décidé de passer à l’action le même soir, soit quelqu’un avait planifié une attaque de grande envergure et avait un grand projet en tête. La deuxième solution était la plus probable.

Elle le savait. Elle s’en doutait. La soirée avait été bien trop calme, et la tempête avait fini par arriver, balayant tout sur son passage. Là, il fallait intervenir au plus vite. Une attaque à Arkham ET à Blackgate ne pouvait signifier qu’une chose : une évasion de masse. Et si tout le monde sortait en même temps, la ville allait très vite sombrer dans le chaos. Ni une ni deux, elle posa son verre encore à moitié plein et son pot de glace à peine entamé, et alla se changer pour remettre son costume. On allait avoir besoin d’elle, ce soir. N’importe quelle aide serait la bienvenue, et elle était prête à en découdre avec les assaillants.

Elle sortit par les escaliers de secours de son immeuble, qui donnaient sur la ruelle où elle garait sa moto. Elle sauta sur l’engin, démarra et fila à toute vitesse en direction de la prison de Blackgate. Elle connaissait bien ses alliés, et surtout Batman : sa priorité serait l’asile d’Arkham et le GCPD, les deux endroits seraient sécurisés. Il allait falloir quelqu’un à Blackgate au plus vite. Et le Canary était en route.

Code by Swarley

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Jeu 22 Oct - 7:24

MISE EN PAUSE POUR CORRECTION - NE POSTEZ PLUS - ATTENDEZ LE SIGNAL DU MJ POUR REPRENDRE

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Jeu 22 Oct - 12:20

REMISE EN ROUTE DE L'EVENT - POUR TOUS, BIEN VOULOIR RELIRE LA FIN DU POST DE BATMAN - VOUS POUVEZ CONTINUER A POSTER

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Jeu 22 Oct - 15:06

- Event - Alfred Pennyworth

Les sirènes hurlaient de leur chant strident mais ce n’était pas l’amour qu’elles essayent de provoquer chez les marins tendant l’oreille, seulement les prévenir du danger en train de se dérouler.

- Alfred! Bruce! Vous êtes là! On vous cherchait

Un petit bruit fit tourner les têtes. Les deux anciens robin venaient soudainement d’arriver dans la cave. Alfred Pennyworth se s’étonna pas de cette arrivée non annoncé, après tout même s’ils étaient maintenant des adultes, les deux jeunes hommes restaient des membres de la famille et la porte du manoir leur était toujours grande ouverte. Maître Timothy s’assit immédiatement face à l’imposant écran du bat-computer ; il avait les sourcils froncés, une expression inquiète. Sur l’écran tournait les images de la perturbation générale qui était en train de s’abattre sur la ville de Gotham avec une puissance semblable à celle de ses vagues qui s’abattent sur des villes entières en emportant tout sur leur chemin. Une attaque simultanée à l’asile d’Arkham, la prison de Blackgate et le commissariat central du GCPD. Si aucun opposant concret ne semblait avoir été identifié pour le moment, il était certains pour le majordome et l’ensemble des hommes dans la pièce que la chose n’était pas un hasard mais bien une attaque de grande envergure. Oh… Ce soir encore, là nuit ne serait pas synonyme de repos pour les membres de la bat-family.

- Je vais à Arkham. Je laisse les caméras allumées pour Alfred.

Le majordome hocha la tête, il n’allait pas les laisser se débrouiller seul, la chose était sûr. Déposant le plateau à café à côté du bat-computer, au vu de la situation il était certains que maître Bruce ne toucherait pas à une gorgée du café qu’il venait de préparer, Alfred Pennyworth se rapprocha du bat-computer. Il n’y aurait pas de gâchis cependant, il aurait sûrement besoin de cette caféine pour tenir toute la nuit. Cependant, en passant, le vieille homme remarqua l’attitude en retrait de maître Richard. Il paraissait ne pas écouter, les yeux vagues, regardant au loin comme plongé dans ses pensées. Le moment n’était pas idéal pour parler de la chose tourmentent l’esprit du jeune homme mais le majordome nota intérieurement de lui poser des questions sur la chose lorsque la ville serait plus calme. Il avait toujours été là pour parler avec les différents orphelins qui avait vécu dans ce manoir, leur offrir une épaule sur laquelle pleurer et l’oreille attentive que maître Bruce n’avait pas forcément été pour ces enfants. Lorsque ce dernier était enfant, le majordome avait consolé les cauchemars de cirque et de trapèze coupé que faisait maître Richard encore et encore. Il avait essuyé les larmes de l’enfant, il essuyait celles de l'adulte.

- Parfait, Dick tu accompagnes Tim? Je vais au GCPD, Gordon et ses hommes ne tiendrons pas longtemps. Je vous fait confiance pour gérer la crise, en cas de problème les radios restent allumées en permanence. Des véhicules sont à votre disposition.

Alors que le majordome s'installait face au bat-ordinateur, maître Bruce commença à se ré-équiper pour sortir à nouveau. Alfred Pennyworth remarqua le choix de l’homme pour sa dernière armure créée par monsieur Fox, un modèle imposant semblant accordé à la crise générale en train de se dérouler.

- Bien sûr que j’accompagne Tim, on sera pas trop de deux à Arkham. Appelle des renforts, on va avoir besoin de monde pour le coup.

Sur ces mots, maître Richard et maître Timothy remontèrent hors de la bat cave tandis que maître Bruce se dirigea vers le carage de voiture du chevalier noir. Pour aller de paire avec son armure de chevalier noir, il choisit sa batmobile renforcée pour les évènements majeurs et sauta à l’intérieur. Démarrant à grande vitesse hors de la cave, le majordome se retrouva soudainement seul au milieu de cette immense et froide cave. Par de lent mouvements, il se dirigea vers le bureau, s’assit et soupira. Allait-il avoir le droit à quelques heures de sommeil à un moment ou autre durant la nuit, il en doutait foncièrement. C’est à ce moment que la voix de maître Bruce résonna dans la cave.

- Alfred, quelque chose ne tourne pas rond, j’ai l’impression qu’une autre histoire se trame derrière tout ça. Veuillez garder un oeil sur la ville s’il vous plait, au moindre signe étrange, vous me prévenez. Quelqu’un prépare autre chose, ouvrez l’oeil.
Bien maître Bruce, comptez sur moi pour rester vigilant.

Puis le majordome coupa cette discussion pour communiquer avec les deux anciens robins se rendant actuellement vers l'hôpital psychiatrique d’Arkham. Les images des caméras de sécurité révélaient un lieu en train d’être pris d’assaut par des hommes de mains lourdement armés et tirant à tort et à travers.

- Maitre Richard, maitre Timothy. J’ai pris soin de glisser des barres de céréales dans vos costumes. Vous allez avoir besoin d’énergie pour tenir la nuit.

Code by Swarley

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Ven 23 Oct - 20:33

Prélude au chaos

Comedian in town

Le vacarme dehors coupa court à ma conversation avec le commissaire Gordon. Au fond de moi, j'osais espérer que c'était un moyen détourner pour échapper à cette conversation.. disons plutôt cet interrogatoire. J'avais sans doute bousculé Gordon avec ma réponse et je laissais avec des tas de questions, sans doute assez pour qu'il monte une enquête derrière mon dos. J'étais un homme mystère qui n'aimait pas s'étaler sur son passé houleux, à vrai dire je ne pensais jamais aux fantômes de mon passé. Ils me hantaient, faisant de moi un homme marqué et blessé par les cicatrices de mon âme. Je n'inspirais pas la confiance, je ne voulais pas le faire de toute manière. Je n'avais pas envie de me préoccuper d'une bande d'incapable me voyant comme leur foutu messie. Gordon et les autres flics du GCPD avaient raison de me garder à l'œil. J'avais laissé ma vie et mon cœur à New York, j'étais désormais à Gotham pour casser des bouches, briser des rotules, balancer mon talon dans la gueule de certains. Nouvelle vie pour moi, nouvelle ère pour le GCPD. Il fallait un homme, un vrai parmi cette floppé de lâches.

Interrompus, je tournais immédiatement la tête vers mon interlocuteur, le regard interrogateur. Le teint livide de Gordon me fit comprendre que quelque chose n'allait pas. Je ne connaissais l'homme que depuis quelques heures mais il y avait des expressions qui trahissaient nos émotions les plus enfouies. Puis à l'évidence, rien n'explosait comme ça sans que ça soit une belle merde. C'était le genre d'explosion qu'on entendait uniquement dans des champs de bataille. L'ensemble des murs du commissariat avait tremblé suite au choc. Mon regard était posé dans celui de James, le temps semble se figer un court instant. Malgré que le bureau du commissaire soit à l'écart du grand hall, Jim et moi nous nous baissions sous la rafle de la mitrailleuse qui arrosait en direction de l'ensemble des bureaux. Par simple précaution, un réflexe. Les balles sifflaient en se logeant dans les murs. J'étais venu à cette visite de courtoisie désarmé, bien que je portais encore ma tenue de justicier habituelle. Trouver une arme dans un commissariat ne serait pas bien compliqué.
Dans un moment de repris, je me relevais et fit un signe de tête à Gordon de sortir de la pièce. C'était aujourd'hui que je devais faire mes preuves et leur montrer que je n'étais pas un clown, un vulgaire pantin envoyé par le gouvernement. Dans le cadre de la porte, abrité encore à l'intérieur du bureau de Gordon, je tentais de jeter un œil pour visualiser la situation. Un foutu champ de bataille, une vraie scène de guerre, voilà ce que c'était. Des corps, du sang, des sifflements de balles qui fendaient les airs, du papier, du bois qui éclataient sous l'impact des tirs. J'avais suffisamment vu d'horreurs au Vietnam pour ne pas céder à la panique. Seulement, il fallait décider d'un plan d'attaque pour neutraliser les assaillants. Combien étaient-ils ? Que possédaient-ils comme arme ? Est-ce que le commissariat était piégé ? Pire même, est-ce qu'il y avait des taupes dans les rangs du GCPD ? A qui devions nous nous fier ?

- Gordon, restez à couvert derrière moi. Balançais-je à Gordon sans même lui laisser le temps de réagir. Si le commissariat avait été pris d'assaut, il était évident que l'une des cibles serait la personne qui est à la tête de la police Gotham. J'étais prêt à prendre le risque de laisser s'enfuir tous les criminels qui étaient entassés comme les lapins dans les cellules du GCPD, prêt également à ne pas pouvoir sauver tout le monde. Après tout, je n'étais pas Batman, je ne pouvais sauver et la veuve et l'orphelin, il fallait choisir. Je ne pouvais pas être sur tous les fronts et malheureusement, il fallait accepter de faire des sacrifices humains. Selon le gouvernement, dans chaque intervention, il y avait un quota acceptable de perte humaine, même s'il devait être le plus minime possible, il était néanmoins impossible que ce taux soit à 0. Aujourd'hui, de nombreux hommes et femmes étaient mort dans l'exercice de leur fonction. On organisera plus tard de longues et tristes cérémonies où leurs cercueils seront enveloppés dans un grand et rayonnant drapeau américain. "Merci pour vos services rendus, c'était un chouette gars".

Enjambant un corps où le sang frais coulait encore, les âmes qui vivent étaient peu nombreuses. Une odeur de fumée commencerait à envahir les locaux. Il fallait faire vite où bientôt nous ne serions plus qu'un tas de centre. La suie commençait à monter et à couvrir les murs d'une épaisse crasse noire. La fumée me faisait cracher mes poumons, se toussait sans m'arrêter. L'air ambiant devenait irrespirable. Et dans ce chaos, au milieu des corps de plusieurs assaillants, Bullock était là, en vie, presque content de m'apercevoir. Instinctivement, je lui tendais la main afin qu'il se relève.

- Bullock, c'est quoi tout ce bordel ? lui lançais-je comme si j'espérais qu'il me donne les raisons de cette attaque. Evidemment, il en savait foutrement rien, c'était une question rhétorique, pour me rassurer. Sans attendre, Bullock se précipita près d'un ratelier et lui jeta un fusil à pompe calibre 12. En un coup de main, je vérifiais que le fusil était chargé. Pas mon type d'arme habituelle mais cela fera l'affaire. Je n'avais pas le droit à l'erreur, c'était en deux coups: je te touche, tu te couches.

- Il faut couvrir Gordon, je pense qu'ils sont venus pour lui. Protège-le quoiqu'il arrive, je m'occupe du reste. Tu sais combien il en reste ? Bullock n'eut le temps de me répondre que Gordon fut contacter par Batman. " Gordon ? Vous m'entendez ? Gordon si vous m'entendez, l'un d'eux se balade dans vos étages. Je ne sais pas qui est sa cible, sans doute vous. Faites attention, j'arrive. " Bon visiblement, il restait un assaillant et il était tout proche. Viens par ici mon minou, viens gouter à la douce chevrotine de mon fusil.
Batman devrait arrivé d'une minute à l'autre et ce n'était pas bon signe. Je devais m'occuper de l'attaquant avant Batman, le tuer et lui exploser les tripes. Pas de prison pour ce genre d'individu, c'était bien trop clément. Non il devait mourir, gouter à la crosse de mon fusil, rejoindre l'enfer et ses vierges qui l'attendaient.

J'avais décidé de laisser Bullock et Gordon sur le carreau. Même si Bullock n'était pas le meilleur tireur, ce soir il avait fait ses preuves. J'avais confiance en lui pour protéger le GCPD. De toute façon, même si je n'avais pas confiance, avais-je le choix réellement ? Sans attendre, tout en tentant de me protéger contre la fumée et les flammes, je m'enfonçais un peu plus encore dans le capharnaüm qu'était devenu les locaux du GCPD. Il était difficile de progresser avec tous les éclats de verres, bureaux, de corps... Et l'odeur du sang qui régnait. J'y étais habitué mais cette odeur vous prenait aux tripes. Accroupis, je progressais tout en essayant de rester à couvert et de ne pas me faire voir. Quelle idée de se trimballer avec un putain de fusil à pompe de cette taille...

En contre-bas, aucuns mouvements si ce n'est que les rauques d'agonie de mes camarades, blessés et souffrants. Un silence de mort, oui c'était ça le mot, de mort. Peut-être devrais-je attendre quelques minutes derrière ce bureau, assis, le fusil sur le genou. Il cherchait Gordon ? alors il finirait par arriver, tôt ou tard et j'allais l'attendre, tapis dans l'ombre. Je n'avais pas eu besoin d'attendre longtemps avant d'entendre des pas dans le long couloir qui menait au bureau de Gordon. Le moindre qu'on puisse dire c'est qu'il ne rayonnait pas pour son intelligence ou son ingéniosité.

- Tu cherchais quelque chose ? lui dis-je avec un sourire au coin des lèvres. Je me relevais doucement de derrière le bureau, le fusil en joue sur l'ennemi. - J'espère que tu ne tenais pas à tes parties mon vieux. Un rire morbide m'échappa. A vrai dire, je trouvais la situation plutôt comique, savait-il sur qui il venait de tomber ? J'en doute. Un doigt sur la gâchette et oups, j'avais appuyé, en pleins dans ses parties génitales. Le voir tomber sous la douleur était jubilatoire. Plus jamais il ne pisserait debout comme les vrais hommes et je m'en contrefoutais.

Si Batman avait vu juste et Batman avait certainement vu juste, il restait 2 assaillants. Batman était en chemin, il était sans doute même déjà dans les locaux et le connaissant, il avait gentiment assommé le premier des deux hommes. A quoi bon le mettre dans le gaz puisqu'il finirait par recommencer. Ils étaient fidèles ces foutus clébards. Des bons chienchiens à leur maitre. Je m'étais occupé du second qui progressait en direction du bureau de Gordon et vu comment il se tordait de douleur, je pense pouvoir dire que nous étions débarrassés de ce foutu paria. Gordon était en sécurité, du moins pour le moment.

Il était temps que je m'allume un deuxième cigare je crois...

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Dim 25 Oct - 0:34

Phase 00-1 : Prélude au Chaos

La jeune femme posa son regard acier sur l’appareil qui descendit à vive allure. L’attention de Marian fut également attirée par les véhicules militaires qui arrivèrent sur l’immense terrain de verdure s’arrêtant un peu plus loin d’elle. Marian reporta son attention sur l’hélicoptère. Une silhouette imposante qu’elle perçut vaguement de par le reflet des phares sauta de l’hélicoptère se postant juste face à elle. Marian resta de marbre. Il s’agissait de Bane. L’homme qui devait faire deux têtes de plus qu’elle la défia de son regard méprisant et prit la paroles:

-Toi…Les vermines dans ton genre ne méritent pas de commander le moindre de mes sicarios.

Marian ne répondit pas à sa réplique cinglante. Elle se contenta de lui sourire faussement comme à son habitude.

-Maintenant écarte toi de mon chemin. Ajouta-t-il en bousculant jeune femme au passage.

Elle ne broncha pas, sachant pertinemment que ce n’était pas le moment ni l’endroit de jouer aux téméraires face à son chef de mission. Mais dans un tout autre contexte et avec une arme , elle serait parti à l’assaut. Elle serra les poings jusqu’à planter ses ongles dans sa peau blanchâtre, observant du coin de l’oeil l’homme s’éloigner un peu plus loin pour rejoindre d’autres alliés. Quelle frustration pensa Marian, de n’avoir aucun pouvoir face au déroulement de cette mission comme dans chaque décision concernant son nouveau travail au sein de la mafia.

Il y avait déjà plusieurs petits groupes qui se briefé sur le déroulement de leur mission, leur rôle durant la soirée. Ils étaient déjà tous dans une tenue conforme pour la soirée, à l’exception de Marian qui était toujours en tenue de civil. De son côté Bane utilisa sa langue natale pour communiquer avec ses hommes. Marian ne comprit que quelques mots. Elle avança à quelques mètres vers trois mercenaires, qui cessèrent leur discussion lorsqu’ils l’aperçurent s’approcher. La jeune femme s’arrêta en arquant un sourcil, leva les yeux au ciel en souriant ironiquement et tourna les talons pour s’isoler du reste du groupe. Ça allait donc être cela sa vie désormais, travailler avec des gens qui la méprisaient? Marian aurait pu en rire à mesure que cela la ramena un an et demi en arrière. Sauf qu’à cette époque elle n’avait pas encore la réputation de criminelle qu’on lui connaissait aujourd’hui. Elle avait juste était le bouc émissaire pendant un temps de collègues plus ou moins méprisants. Mais aujourd’hui on avait de bonnes raisons de la haïr pour toutes les souffrances et dégâts qu’elle avait causé aux côtés du Joker. Au fond, elle accepta cette réalité mais le fait ne plus être dans le coup, cela était plus difficile à concevoir. Car sous le feu des projecteurs, Marian n’avait jamais manqué de considération ou du moins c’est ce qu’elle croyait.

La jeune femme s’isola derrière un véhicule un peu plus loin des autres et s’assit dans l’herbe pour s’allumer une énième cigarette. Quelques mercenaires déjà bien armés passèrent devant elle sans trop prêter attention à elle. D’autres communiquaient avec leurs alliés poster dans un autre secteur de Gotham, certains passaient des coups de fils personnels. C’était une atmosphère étrange qui régnait ce soir. On pouvait sentir dans le regard et la voix de certains la peur de ne pas survivre à cette nuit. Mais qu’en était il dans l’esprit de Marian? Dans un élan d’hésitation, elle sortit son téléphone portable et composa le numéro de la seule personne qui lui avait accordé sa confiance malgré leurs désaccords passés, mais raccrocha aussitôt. Non elle n’allait pas commencer à se lamenter sur son sort. Elle l’avait bien trop fait dans le passé et elle savait que ça ne ferait qu’accroître son désespoir.

Deux hommes armés se postèrent devant elle, Marian leur accorda un bref regard, soufflant une vague de fumée puis se releva en écrasant son mégot sous sa semelle. Elle fit volte face à l’un des mercenaires qui la plaqua aussitôt face au véhicule.

«Je peux savoir ce que tu fais? » S’indigna Marian.

«Sous ordre de Bane, on doit procéder à une fouille » Répondit sèchement le mercenaire.

«Tu pourrais t’y prendre autrement » Répliqua rageusement Marian se retournant face à lui.

«Il n’a jamais préciser comment je devais m’y prendre. » Un sourire triomphant se dessina sur ses lèvres.

Cette fois ci la jeune femme le fusilla du regard, si elle avait eu une des armes elle l’aurait sûrement égorgé pour lui faire ravaler une bonne fois pour toute ce sourire triomphant qu’il affichait. Il continua son expertise, ne prenant pas compte de la résistance de Marian. Une fois terminé l’autre homme lui balança une tenue sombre. La même tenue que tous les hommes de Bane portaient ce soir là.

«Maintenant va te changer, tu as deux minutes »

Avant que Marian ne s'éloigne l’homme de main qui avait procédait à la fouille au corps l’attrapa par le poignet la ramenant vers lui.

«Dis moi le clown, quand tu seras débarrassé de ton petit ami, qu’est ce qu’il te restera? »

Marian sourit malicieusement et lui répondit aussitôt:

«Moi. »

Sur cette dernière réplique, elle se dégagea de son emprise et se rendit un peu plus loin dans la forêt pour aller se changer. Elle y ressortit quelques minutes après et fut emmenait par les mêmes hommes jusqu’à l’hélicoptère de Bane. Une fois à l’intérieur, elle fut placé au fond, isolée du reste des passagers. On lui fournie une oreillette, pour qu’elle puisse suivre les instructions et l’avancée de sa mission ainsi qu’une cagoule qu’elle enfila aussitôt. L’hélicoptère démarra. L’attention de la jeune femme fut portée sur l’un des passagers dont une information semblait lui avoir échapper. Un autre répliqua en signe de désaccord et porta sa main jusqu’à son arme près à dégainer. Mais Bane s’interposa et lui répliqua:

« Ça suffit Dom, il n’est pas notre ennemi , et il ne représentera aucun risque tant que l'argent qu'on lui a promis tombe finalement dans ses mains. »

« Range cette arme avant qu'une fouineuse ne commence à poser problème. »

Ce dernier se tourna vers la jeune femme qui ne pu voir l’expression du visage qu’il affichait mais elle se doutait que ça n’avait rien d’affectueux. Elle sourit sous sa cagoule comme à son habitude face aux piques de son chef d’opération. Finalement le voyage s’annoncer plein d’animosité entre les conflits internes et la froideur de Bane. Dans peu de temps ils seraient à Arkham et cette pensée fit presque trembler Marian qui ne pensait pas un jour remettre les pieds en ces lieux.

Code by Swarley

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Dim 25 Oct - 0:46

Phase 00-1 : Prélude au chaos

POST
N°1

OLIVER QUEEN/
GREEN ARROW

Pour beaucoup de gens, lorsque le soleil se couchait et laissait la lune pointer le bout de son nez, il était temps d’aller dormir, ou du moins se reposer. Il en valait de même pour les PDG et les autres grands patrons, en théorie. Sauf pour des gens comme Bruce Wayne et Oliver Queen, eux qui avait décidé d’errer la nuit dans leurs villes respectives pour protéger les habitants. Très peu de gens pratiquaient ce petit hobby, celui de raccrocher les tenues de villes pour des tenues en kevlar. Beaucoup de gens optaient plus pour l’option de rester chez eux et de ne pas sortir avant que le soleil ait décidé d’éclairer à nouveaux les rues malfamées.

Si en ce moment, Oliver Queen, s’ennuyait plus qu’autre chose dans sa ville, même en tant que Green Arrow, ce n’était pas le cas pour son allié de longue date, le chevalier noir, véritable figure de proue pour les justiciers débutants et expérimentés. Alors, quand Bruce Wayne le contacta pour lui demander un coup de main temporaire à Gotham, le blond ne se fit pas désirer plus longtemps, attrapant un sac de sport, y fourrant quelques affaires et surtout son précieux arc et les flèches plus technologiques les unes que les autres.

Bien sûr, la vérité, c’était que Gotham avait besoin de plus en plus de gardiens, d’héros pour veiller sur la vie, pour mettre sous les barreaux ces malfrats. Mais, il lui fallait un mensonge assez gros et probable pour que personne ne fassent le rapprochement entre Oliver Queen et l’archer d’émeraude. Comment faire ? C’était très simple ! Ouvrir une succursale ici ! Ou, pour commencer, prétendre chercher un lieu, un immeuble à acheter. Qui sait, si le calme continuait à perdurer dans les rues de sa ville natale il pourrait rester ici à aider le chevalier noir ? Autant mettre ses compétences au service d’un endroit qui en avait plus que besoin. Ce n’était que temporaire, en théorie.

Oliver soupira. Il savait que son ancien sidekick se trouvait dans cette ville, ils allaient forcément se croiser, comment devait-il réagir ? S’excuser d’avoir été un con ? Oui, c’était la meilleure option. Mais Roy ne pourrait pas l’excuser aussi facilement et c’était totalement normal. L’archer continua de remplir son sac, essayant de se focaliser sur l’objectif principal : celui d’aider à protéger Gotham. Est-ce que Speedy allait réussir à maintenir l’ordre toute seule ? Probablement, elle transpirait le talent. Il n’était pas inquiet.

Il appela un taxi, qui le conduit jusqu’à l’aéroport. Le voyage ne fut pas long, enfin, trois bonnes heures quand même, mais bon, lorsqu’on voyageait en première classe, tout était plus agréable. Oliver posa pied sur la terre de Gotham et se rendit dans un hôtel, ce n’était pas l’idéal, mais ça ferait l’affaire pour le moment. Il fallait juste prier pour que le personnel ne décide pas de fouiner dans ses affaires, mais vu le prix qu’Oliver laissait en pourboire, il ne s’inquiétait pas de cette éventualité. Si, il devait penser à s’installer temporairement ici, mais sur du long terme, il chercherait un petit appartement, mais pour le moment, il devait rencontrer la faune et la flore de Gotham, en matière d’héros et de super-vilain. Si Green Arrow avait rencontrés des badauds hauts en couleur, il savait que les ennemis du Batman n’avaient pas à rougir, ils étaient horribles, à commencer par ce Joker. Il fallait reconnaître qu’il était vraiment inquiétant comme individu. Si Oliver avait appris ne pas avoir peur facilement ni se laisser impressionner, il n’était pas garantis que face à la folie du clown un frison ne parcours pas son échine.

Quoi qu’il en soit. Même si le voyage n’avait pas été des plus désagréable, il était quand même temps pour lui de se reposer, la journée de demain serait longue, entre les différents rendez-vous et le parcours que cela allait être d’essayer de voir Bruce. Oliver été déjà fatigué d’avance. C’était plus facile avant, lorsqu’il n’avait qu’à aller faire la fête et rentrer se coucher pour trouver un repas chaud, le lendemain sans avoir lever le petit doigt. Oui. C’était plus facile, mais dieu merci il n’était plus comme ça. Il n’était plus ce petit con en permanence ivre ou sous l’emprise d’une drogue qui jetait son argent par les fenêtres sans respect pour le travail de ses parents. Non, il essayait d’être une meilleure personne jour après jour comme il l’avait promis, comme il se l’était juré en quittant cette maudite île.

Il se laissa tomber sur le lit délicatement préparé et avec des draps frais. Il allait passer une très bonne nuit, enfin, si une ville comme Gotham City le laissait dormir. Normalement il ne s’était pas installé dans un quartier trop… qui craignait trop. Puis, il savait que le service de sécurité ici ne rigolait pas. Il l’avait remarqué en arrivant, dieu merci on lui avait pas fait ouvrir sa valise parce qu’il était Monsieur Queen, comment aurait-il justifié son arc ? Qu’il venait pour une compétition professionnelle d’archerie ? Hm. Les gens étaient tellement naïfs que ça aurait pu marcher. Parfois, le blond se demandait si les gens de Star City faisaient exprès de pas comprendre qui se cachaient derrière Green Arrow, sa barbe pouvait aisément le trahir, mais bon. Ils avaient besoin d’une figure en qui croire, pas un homme. Non, pas un homme, mais un nom, une légende en quelque sorte, il en valait de même pour Batman. Certains s’en fichait de mettre un nom sur le père des justiciers, certains le voulait çà tout prix, mais était-ce utile ? C’était compliqué comme sujet, forcément, pour quelqu’un de favorable à la prolifération des vigilentes, il n’y avait pas besoin de trouver la personnalité civile sous le masque. Il n’y avait que les actions qui comptaient. Mais pour quelqu’un comme monsieur le maire, la vision des choses devaient probablement être différente, n’est-ce pas ?

Le PDG de Queen Industries alluma la télévision. Un peu de détente, oui.

Ses yeux s’écarquillèrent. Il était arrivé au bon moment, au bon endroit il semblait. La ville s’apprêtait à vivre de terribles assauts sur trois hauts lieux. L’asile, la prison et le GCPD. Oliver quitta ce lit confortable pour attraper sa tenue et son arc. Il emprunta l’escalier de secours de son hôtel. Il avait eu de la chance de ne croiser personne. Il semblait qu’aujourd’hui était une journée riche en coïncidences. Il regarda une dernière fois s’ils avaient de quoi tenir ce soir. Il inspira et expira. Il était temps de partir pour Blackgate. Il était temps d’aider cette ville, même si ce n’était pas la sienne.

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Mar 27 Oct - 10:52

Worse than death.Somewhere in Gotham City.La grande évasion, prélude - Event ••• [color=#9E9E9E]

Fait chier, mon four est encore en panne pas moyen de chauffer ma pizza.. j'allais donc devoir faire avec les moyens du bord. J'envoyais un coups de pied dans l'appareil afin qu'il fonction et miracle ! Il se remit à chauffer avec une énorme marque, je crois que je l'avais encore bousillé, heureusement c'était un appart de location car pour l'instant je n'avais pas trouvé assez d'argent pour me prendre un gros truc. Bref, après quelques minutes de cuisson je pouvais enfin déguster ma pizza avec un bon verre de whisky tout en allant me mettre sur mon fauteuil troué dans le but de regarder la télévision. Super, une série de merde qui reprend les exploits de la chauve-souris, salopard de Bruce, il n'allait jamais me lâcher et cela où que je sois. J'envoyais mon verre valser dans l'écran qui se fissura alors que je terminais ma pizza par la même occasion en allant augmenter le son de ma radio afin d'intercepter quelque chose ce soir.. j'engageais chacun des boutons afin d'entendre quelque chose mais avec ces murs de merde je n'entendais que très mal les communications. Il fallait vraiment que je me dégote un autre logement car j'ai vraiment l'air d'un putain de roumain dans un squatte, un soupire s'échappe de ma bouche alors qu'enfin j'entendais quelque chose d'intéressant, apparemment le GCPD était pris pour cible et c'était le bordel à Black Gate et Arkham.. un sourire s'affichait au coin de mes lèvres alors que je frappais dans le mur, ce qui fait s'ouvrir une sorte de pièce style cagibi, je récupérais quelques armes qui se trouvaient là, mon lance-roquette, mes deux flingues et mon couteau. Une fois de retour dans le salon, enfin si on peut appeler ça comme ça, j'enfilais mon casque rouge tout en activant les différentes fonctionnalités de repérage de cibles etc, cependant, une chose me titillait.. qui allais-je croiser à l'endroit où je me rendrais ? Tim.. ? Cet enfoiré de Grayson ? Je n'en savais rien, tout ce que je savais c'est que si je croisais Bruce, je n'allais pas le rater ce coup-ci, je lui collerai une bastos entre les deux yeux une fois pour toute. Allé Jay, ce n'était plus l'heure aux réflexions, mais à l'action, je me dirigeais donc au rez-de-chaussée en passant par la fenêtre au lieu de passer par la porte.. puis j'enfourche ma moto pour me diriger vers la prison de Black Gate en espérant qu'il y ait de l'action.

Quelques minutes à peine après mon départ je me suis rappelé que je n'avais pas éteint mon four et malheureusement ce ne fut que trop tard qu'en j'entendais une explosion et que je vis mon appartement prendre feu. Un soupire s'échappa de ma bouche alors que je prononçais quelques mots pour exprimer mon mécontentement.

•• Red Hood : Merde..

La route était longue mais je savais où je me rendais donc je connaissais les quelques raccourcis pour m'y rendre plus vite, la prison de Black Gate ne devait pas être trop prêt de la ville et heureusement.. mais en chemin je passe dans une rue, en tournant la tête vers la gauche je pouvais apercevoir une femme sur le point de se faire violer.. ce sont des choses qui arrivent tous les jours à Gotham et je devais rester focalisé sur ma mission. EH MERDE ! Je faisais un dérapage et revins près de la scène de descendant de mon deux roues pour m'avancer vers les deux hommes qui allaient abuser d'une jeune adolescente, un soupire d'énervement s'échappe de mon casque alors que j'en attrape un par le col pour l'envoyer dans le mur parallèle, l'autre se relève et recule en voyant ma silhouette et le symbole sur mon torse. Je sortais ensuite mon couteau pour aller couper le membre de celui qui l'avait déjà dehors, ensuite de quoi j'encastrais mon genoux dans le nez de l'autre ainsi que quelques coups de poings pour qu'ils soient tous deux hors d'état de nuire.. je regardais ensuite la jeune adolescente aux vêtements déchirés.. bordel c'était mon nouveau blouson, je n'allais quand même pas.. ? Et si, je m'approchais d'elle et la couvrit à l'aide de mon blouson de cuir marron, il ne me restais plus que ma jaquette rouge avec capuche. La jeune était en pleur mais elle me remerciait en m'enlaçant, je la repoussais doucement avant de reprendre la route sans lui répondre, j'avais encore été le bon samaritain qui trainait dans le coin et non le héros que je me devais d'être pour que Bruce soit fier.. ahahah, Bruce fier, vas te faire foutre Wayne ! Une fois hors de la ville j'aperçois au loin la prison de Black Gate et je m'en approche un maximum sans pour autant être visible, je cache donc ma moto dans un des buissons avant de me placer en haut d'un arbre pour zoomer sur la prison à l'aide de mon casque.

•• Red Hood : Qu'est-ce que vous préparez bande de cons..

Je contrôlais ensuite mes munitions, parfait, j'avais tout ce qu'il me fallait et il y avait une roquette déjà engagée dans mon lance-roquette.. j'allais faire du bruit et ils n'étaient pas du tout prêt à me voir débouler.

:copyright: 2981 12289 0

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Mar 27 Oct - 13:30

LA GRANDE EVASION - PHASE 00-01 : PAS D'ESPAGNOL

KATHERINE KANE & MAGGIE SAWYER

<< … Nous interrompons notre émission pour un flash spécial. Ici Bethany Langwood pour Channel 52. C’est un scoop absolument ahurissant que nous vous proposons ce soir tandis que notre équipe de reporter, à bord de notre hélicoptère, capte des images saisissantes en direct de la station centrale du GCPD. >>

- Wow … frissonna Maggie tandis que les images d’une camionnette s’engouffrant dans le commissariat à toute allure étaient diffusées à la télévision. Elle bondit du canapé pour attraper son téléphone portable qui reposait sur la table basse en verre du salon. La sensation de ses pieds nus contre l’épais tapis polaire était agréable, ce qu’elle voyait à travers son téléviseur l’était beaucoup moins. Mais je n’ai aucun appel ! Pourquoi ? se lamenta t-elle presque à bout de souffle.
- Tu sembles oublier que tu es en vacances, Mag’, répondit Kate, l’air las, de l’autre côté de la pièce, côté cuisine. Les deux pièces ne formaient qu’un seul et vaste espace, délimité par un bar en marbre, incrusté de caves renfermant des bouteilles de vin hors de prix.
- Sérieusement, Kate ? s’offusqua Maggie qui s’était relevée. En vacances ?! siffla t’elle ensuite tout en pointant du doigt les violentes images d’une fusillade qui apparaissaient à l’écran. Katherine fit claquer sèchement la casserole qu’elle essuyait avec un torchon, contre le plan de travail.
- Qu’est ce que tu aurais fait de plus, hein ? s’agaça l’ancienne justicière. Elle insista sur sa question. Hein ? Cette réponse sembla secouer son interlocutrice qui ne répondit rien, restée littéralement bouche bée. Pff, te fatigue pas, renchérit Kate en reprenant son ustensile de cuisine qu’elle déposa cette fois délicatement sur l’égouttoir après avoir passé un coup de torchon.
- C’est toi qui devrait être là-bas, déclara finalement Maggie, l’air absente face aux images qui se répétaient inlassablement à la télévision.
- Pardon ? répondit Katherine qui venait de couper l’eau tandis le débat tournait désormais autour des justiciers sur le plateau du journal d’information. Les mêmes images de massacre tournant en boucle en arrière-plan. Kate n’eut pas le luxe de répondre à sa compagne, la voix de Betty Langwood retentit à travers le home-cinéma. Plus alarmante que jamais.

<<… Alors que le département de police de la ville fait état d’une trentaine de policiers abattus et du double de blessés, nous apprenons à l’instant que les pénitenciers d’Arkham et de Blackgate font l’objet d’une attaque terroriste d’envergure ! Nous retrouvons notre envoyé spécial, Tom Rodgers, à bord de notre hélicoptère, en direct à proximité du pénitencier de Blackgate… Tom ? >>

Le son de la télévision se coupa, et Katherine envoya rageusement la télécommande sur la table basse. L’espace d’un instant, Maggie craignis que celle-ci ne se brise. L’ancienne justicière tourna les talons, furieuse, et retourna à la cuisine terminer la vaisselle. Elle n’adressa pas un seul regard à sa compagne. Aucun mot ne sortait de sa bouche. Elle se contenta de plonger les mains dans le bac d’eau bouillante, allant jusqu’à ignorer que la température de celle-ci était insupportable. Elle sentait une rage incontrôlée naître au plus profond d’elle. Cette rage était dirigée vers Maggie, qui après avoir été l’une des raisons qui lui avait fait raccrocher le costume, lui soumettait à demi-mot l’idée de le renfiler ce soir. Elle ne connaissait que trop bien sa compagne, et s’étonnait qu’elle se soit montrée si explicite ce soir à ce sujet, elle qui avait l’habitude de dissimuler ses pensées derrière des paroles d’apparence naïve ou sans importance.

- Kate … fit-elle en s’approchant. Elle s’appuya sur la table à manger, et examina longuement Katherine qui terminait son labeur, rangeant la dernière assiette propre sur l’égouttoir. Il va avoir besoin de toi…
- Ne t’inquiète pas, répondit sinistrement Kate tout en s’essuyant les mains fripées par les minutes passées sous l’eau. Elle détestait cette sensation. Il est suffisamment bien entouré pour gérer ça. Personne n'et indispensable. Surtout pas moi. Elle se retourna, passa devant Maggie et s’asseya sur le canapé. Après avoir changé de chaîne, elle réactiva le son. Maggie parvint à tout simplement éteindre la télévision. Son smartphone faisait également office de télécommande universelle. Putain… Quoi encore ? grogna Katherine qui soupirait d'agacement.
- Tu ne peux pas rester là, Kate … souffla Maggie à voix basse. Elle s’efforçait d’adopter un ton apaisé et conciliant pour ne pas affronter sa compagne qui bouillonnait de l’intérieur.
- Pourquoi ça ? répondit cette dernière avec dédain et insolence. Un sentiment d'exaspération commençait à naître chez la Capitaine de Police qui ralluma la télévision, plutôt que de se fatiguer à argumenter. Batman avait été vu par les caméras. Nightwing et Red-Robin avaient selon certains témoignages étés aperçus. Les intervenants polémiquaient désormais sur l'intervention des Jusiticiers.
- Je passe mon tour, répondit simplement Kate en s’allumant une cigarette sur le canapé. Sa compagne soupira.
- C’est une blague … murmura Maggie pour elle-même avant de s’emporter. Gotham brûle Kate ! Elle en avait assez des œillères qu’avait décidé de porter l’ancienne justicière. Bordel, la ville est à sac ! Des flics ont été assassinés, des gens meurent et des centaine d’autres perdront la vie ce soir ! Ça ne te fait rien ? vociférait Maggie. Kate se releva d’un bond en hurlant et retourna la table basse qui se brisa en se retournant.
- J’en ai rien à foutre de cette ville Maggie, tu m’entends ? s’égosilla Katherine, les larmes aux yeux. Écoute-moi bien, continuait t’elle d’hurler en bondissant vers Maggie. Écoute-moi bien, répéta t’elle en collant presque son front contre celui de sa compagne. Gotham m’a tout pris ! J'ai passé ma vie à combattre pour elle. Qu'ai-je obtenu en retour ? Rien ! Si ce n'est qu'elle m'a tout arraché ! explosa Kate.Mon père, Beth, Jason, Barbara ... Elle hésita un instant, incapable de retenir plus longtemps ses propres larmes. Renée ! Absolument tout ! Je déteste cet endroit, et la seule raison pour laquelle on continue de vivre dans ce trou à rats, c’est parce que tu es coincée ici à cause de ta putain de carrière de flic ! Elle repoussa violemment Maggie qui voulait la prendre dans ses bras pour l’apaiser.
- Kate ...
- Laisse-moi ! vociféra t’elle avant de balancer sa cigarette à peine fumée à travers le salon. Le mégot s’écrasa sur le béton ciré, tout en continuant de lentement se consumer. Maggie essaya d’attraper le bras de Kate pour l'empêcher de se défiler.
- Kate… Respire s’il te plaît… fit-elle, inondée de regrets. La psychiatre l'avait pourtant prévenue. Kate était sujette à une forme de trouble de stress post-traumatique.
- La ferme ! La porte du bureau claqua, et Kate s’enferma à double tour dedans. Comme à chaque dispute. Comme à chaque fois qu’elle se remémorait son passé douloureux.

Une fois seule, elle s’asseya au sol, dos contre la porte, hoqueta, et se laissa littéralement emporter par la peine, essayant de reprendre le contrôle de sa respiration au rythme de ses sanglots. Kate prenait de longues inspirations saccadées… Traumatisée par le souvenir incessant des proches qu'elle avait perdu. Puis de longues expirations. Au gré des minutes qui défilaient, sa propre tension s’apaisait, s’effilochait, pour peu à peu laisser place à un sentiment de culpabilité. De l’autre côté de la porte, Kate pouvait entendre Maggie passer le balai pour débarrasser les morceaux de verre de la table basse qui recouvraient le sol. Elle reporta son regard sur ses mains presque brûlées par l’eau bouillante du bac vaisselle puis murmura :

- Qu’est ce qui ne va pas chez moi …

Lorsqu’elle leva finalement les yeux, elle se confronta à l’un des murs sur lequel étaient affichés un nombre incalculable d’articles presses et internet traitant de son alter-ego : Batwoman. Elle se releva délicatement et se ficha face aux écrits placardés pour se perdre dans leur lecture. La nostalgie était un puissant d’insatisfaction. Ce masque, elle avait pris la décision de le faire tomber parce qu’elle n’était plus capable d’encaisser les coups et les pertes. À mesure qu’elle passait sa main moite sur les différents articles, un tourbillon de sentiments s’emparait d’elle. Mélancolie, peine, tristesse, dépression, souffrances… Autant de sensation négative qui pourtant ce soir, la berçait. Ce bureau, c’était son cocon. L’endroit où elle s’enfermait lorsqu’elle perdait le contrôle. Le seul endroit où elle pouvait s’abandonner à ses propres démons intérieurs.

Katherine avait parfois besoin de plonger dans les tréfonds les plus sombres, et les plus profonds de son âme pour mieux remonter à la surface afin de retrouver l’espoir d’accrocher enfin au bonheur. Et parmi toutes les questions qui se bousculaient dans son subconscient, une seule revenait sans cesse.

Renée … Où es-tu ?

Code by Swarley

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos Mar 27 Oct - 21:59

-- FIN DE LA PHASE 00 --

Sujet: Re: Phase 00 : Prélude au chaos

» [Phase 01] L'échelle du Chaos
» [PHASE 00] Pré-Lancement de la phase Zéro
» Qui sème le Chaos... (avec Marian Drews/Neo Joker)
» [Phase 00] Débriefing
» [Phase 00] Les récompenses