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 IP Man [FT Batwoman / Orphan]

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Liu Nan

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MessageSujet: IP Man [FT Batwoman / Orphan]   IP Man [FT Batwoman / Orphan] EmptyMer 15 Juil - 22:10
IP Man

| NAN LIU FT KANE KATHERINE AND CAIN CASSANDR


Liu Nan avait obtenu les coordonnées d’Isabel par l’intermédiaire de Pancraz. Elle avait la vingtaine bien avancée, un look que la chinoise qualifiait de “à problème”, nom générique regroupant tout type de vêtement faisant tourner la tête des passants et qui dans ce cas précis désignait un style punk avec crête, piercing et vêtement noir grimé du logo d’un groupe inconnu à son répertoir. Liu Nan arriva au alentour des Lacey Tower au milieu de la nuit, elle n’était pas sûr de l’heure. Ca ne devait pas faire plus de quinze minutes qu’elle avait reçu un message l’avertissant de l’arrivé de nouveaux matériels en boutique. Elle avait immédiatement accepté la vente. Isabel fumait un cigar, accroupie dans une ruelle sombre à l'écart du lieu de l’action ou les voitures de polices arrivaient pour inspecter la scène de crime. Le contraste presque comique de ce cigar si vieux jeux avec le look alternatif de la jeune femme ne sembla pas étonner Liu, qui ne ne voyait aucun problème à cette situation et était de toute manière bien trop intéressée par la marchandise dans le sac à dos d’Isabel.

“Le casque est plus abimée que je ne pensais donc je te fais le tout à 400 dollars. Si tu veux vérifier la marchandise tout est dans le sac mais évite de trop prendre ton temps, j’ai encore du boulot à faire.”

Il n’en fallut pas plus pour la jeune informaticienne qui ouvrit immédiatement le sac. Là, emballé avec soin dans du papier journal se trouvait un masque noir parées de fines oreilles de chauve souries et une ceinture rouge vive bourré d’explosifs et d’accessoires. Batwoman avait fait bien des dégâts ce soir et son nom résonnait sur toutes les radios et chaînes d’informations mais, elle y avait perdue quelques plumes. Encore une fois, Pancraz ne lui avait pas menti, Isabel était vraiment très douée. Se glisser sur le terrain de combat après le départ des justiciers mais avant l’arrivé des policiers pour récupérer des morceaux d’équipements abandonnés. Le jeu était plutôt risqué mais en valait la chandelle.

Liu prit une grande inspiration, ferma les yeux et posa le masque sur son visage avec une délicatesse respectueuse de l’objet. Elle ouvrit les paupières. Les lunettes de vues étaient craquelées, l’oeil noir presque réduit à néant et la présence d’un hum aigu dans ses oreilles lui indiquait la présence d’un système informatique fortement endommagée à l’intérieur. Elle laissa délicatement ses doigts glisser le long du masque, en sentit les moindres reliefs, les systèmes cachés comme les fissures. Pour résumer la situation, le masque était fortement endommagé mais pas irréparable. La ceinture, quoi qu’en meilleur état, avait été vidé de toutes bombes à fumée au cours du combat. Qu’importe, Liu n’en avait aucun intérêt. Elle avait tout ce dont elle avait besoin à sa disposition. Un tremblement d’excitation lui remonta le long et elle ne put se retenir de battre des mains. La jeune femme retira le masque pour le remettre dans le sac avant de sortir une épaisse enveloppe de la poche arrière pour la tendre à Isabel. Écrasant le reste de son cigar sous la semelle de ses chaussures compensées, la vendeuse compta minutieusement les billets avant d’en rendre une partie à l’informaticienne.

“Le compte est bon, merci pour votre achat madame. Je te laisse le sac, ce sera plus simple que te balader avec tout ça sous le bras. Fait juste attention à ne pas rencontrer de barrage de police, ça serait galère à expliquer. Si tu veux autre chose n’hésite pas à me dire, tu as mes coordonnées de toute manière.”

Liu Nan traversa rapidement la ville sur sa moto, une K75S qu’elle s’était offerte en arrivant à Gotham. Elle n’était pas une aficionados ni de moto ni de conduite en général mais, elle avait presque toujours conduit à moto plutôt qu’en voiture, préférant largement ce type de véhicule pour la mobilité, la vitesse et de manière général, le côté pratique qu’ils offraient. Elle ne pouvait pas non plus nier le plaisir qu’elle ressentait à conduire au milieu d’une route presque déserte, même si sa K75S, bien que robuste et increvable, n’était au final qu’une mobylette débridée. Elle se souvenait encore du plaisir qu’elle avait pris à conduire une Harley à Hong-Kong. C’était un vieux garage tenue par des philippins que Ying Cracker connaissait personnellement qui lui avaient offert d’essayer. Elle avait immédiatement acceptée. Elle s’était sentie complètement dépassée par la puissance et la taille de la moto, comme montée sur dragon affolé. Elle avait failli finir plusieurs fois dans le décors avant de prendre le contrôle de la bécane. Au final, s’arrêter avait sûrement été le plus compliqué. Elle était trop petite pour pouvoir poser un pied à terre et elle redoutait que la Harley se renverse. Dans ce cas, elle n’aurait jamais eu assez de force pour la relever. Il avait au final fallu que le garagiste retienne lui même la moto pour qu’elle ose enfin descendre. Le tout était au final resté dans sa mémoire comme un souvenir positif.

Après être passée sous le païfang de Gate Street, Liu Nan piqua à droite et traversa la rue endormie à moto avant de tourner dans une ruelle et de s'arrêter. Au milieu de la nuit, ce coin de Chinatown abritant principalement des commerces de nourritures et autres produits traditionnel était bien calme, bien différent des ruelles plus au nord entourant le casino du chaudron où la musique des bars et boites de nuits pouvait parfois résonner jusqu’au matin. Liu ouvrit son garage et y rangea sa moto. Liu Nan aimait son appartement. Il ne devait pas faire plus de 40m carré au total mais la taille lui convenait parfaitement pour elle qui avait toujours apprécié les petits espaces. L’appartement était situé au fond d’une cour, au cinquième étage ce qui lui permettait de ne pas tomber sous l’ombre des bâtiments alentours. Tout en longueur, on y entrait par une cuisine servant aussi d’entrée qui donnait ensuite sur un petit salon sobrement meublé d’un canapé gris, d’une petite table blanche ikea mais surtout de gros meubles de rangements où elle entreposait à la fois matériel informatique et dossiers. Ce salon donnait ensuite sur une large chambre où on trouvait un lit double plaqué contre un mur, des rangements dans le mur pour ses vêtements mais surtout un imposant espace de travail s’étalant sur deux tables et une armoire. Le tout était très loin de l’image de la chambre sombre et bordélique du geek mais, au contraire, propre, rangé, minimaliste et plutôt agréable à vivre. Si on omettait son imposant bureau et le matériel d’informatique prenant une certaines places, le lieu aurait pu appartenir à n’importe quelle jeune femme commençant dans la vie active. Elle aimait l’endroit, trouvait sa taille parfaite, son emplacement idéal et son accès à internet encore meilleur.

La porte de son appartement passé et les trois verrous refermés, son premier réflexe fut de lancer la machine à café. Liu n’était pas sûr de quand était la dernière fois qu’elle avait eu une nuit de sommeil complète et sa sieste durant l’après-midi serait sûrement trop légère pour lui permettre de tenir la soirée. Elle posa le sac à dos sur la table de salon et avec une délicatesse attentionnée, sortit ses deux achats. Battant des mains, Liu ne pouvait cacher son excitation. Elle avait une sacrée nuit de travail devant elle.

Elle tira une tasse de son meuble de cuisine et se servit une large quantitée avant de s'asseoir sur la petite table pliante lui servant d’endroit où manger quand elle n'en menait pas directement sa nourriture à son bureau. Liu prit d’abord le casque, le posa sur ses genoux le temps d’étaler le papier journal puis le posa sur la table avant de répéter l’opération pour la ceinture. Elle laissait son corps réagir à l’excitation à sa manière, libre de le faire sans risquer de représailles. Depuis le temps qu’elle attendait ça. L’équipement des super-héros, voilà une pépite de technologie qu’elle n’avait observé nulle part ailleurs, une technologie pittoresque de la ville. La curiosité de l’informaticienne avait été immédiatement intriguée, il lui avait fallu un morceau de ses armures sous ses doigts pour qu’elle puisse l’étudier, le comprendre. Batman, Batwoman, Robin… Tous ses héros peuplant cette ville possédaient tous une mine de technologies ultra-moderne sur leurs dos. Franchement, Liu n’avait aucune idée ou toutes ses personnes trouvaient ses équipements ou l’argent et les ingénieurs capablent de les créer. Surement devaient-ils être très riche ou avoir des supports financiers. Elle n’avait peut-être pas les moyens mais Liu en était convaincu, elle devait absolument étudier leur technologies. Voilà où se trouvait le futur de la technologie. Alors Liu Nan c’était mise en tête d’étudier afin d’être à son tour capable de construire une telle armure. Pas pour la porter et à son tour combattre le crime. Non, elle n’avait clairement pas les épaules pour ce genre de travail. Tout ce qui l’intéressait était l’apprentissage de nouvelles compétences et c’est un océan de ces dernières qui s’offraient actuellement devant ses yeux.



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MessageSujet: Re: IP Man [FT Batwoman / Orphan]   IP Man [FT Batwoman / Orphan] EmptyDim 19 Juil - 15:26
Résumé :

Cassandra était partie. Parce qu’elle le devait, parce que Batwoman lui avait demandé, et parce qu’elle avait confiance en son aînée, assez pour la laisser risquer sa vie sans certitude qu’elle en reviendrait. Cependant, elle n’avait pu s’empêcher de rester dans le périmètre, au cas où avait-elle pensé, n'ayant été satisfaite qu'en voyant l’ombre de la justicière quitter les lieux, sa proie en main. Ce qu’elle allait en faire était un mystère, un mystère auquel Cassandra ne chercha pas de réponse. Cela ne la regardait pas. Ce n'était ni son affaire, ni sa mission...

Plutôt que suivre la justicière, et tandis que l’aube se pointait, Orphan était resté à l’affût, curieuse, cachée non loin du penthouse, observant l’arrivée de l’unité d’intervention qui avait enfin réussit à défoncer la porter et qui, voyant que la justicière avait fuit, quittèrent les lieux, offrant un battement avant l’arrivée de l’équipe scientifique. À cet instant, Cassandra était à quelques secondes de quitter les lieux, elle aussi, n’ayant plus rien à faire, ni quiconque à aider ici… Mais l’arrivée d’un élément perturbateur changea la donne.

Orphan comprit dès l’instant où elle la vit que quelque chose n’allait. Une femme venait d’arriver, l’allure singulière, se distinguant des lieux avec un contraste saisissant. Son langage corporel ne mentait pas : si elle semblait faussement à l’aise, tout en elle criait la prudence, l’empressement. Elle est hâtive, elle sait que le temps est compté, elle doit trouver quelque chose avant de partir… Mais quoi ?
À la regarder se déplacer avec cette aisance naturelle, Orphan comprit comment la femme avait réussi à se faufiler jusqu’au dernier étage de l’immeuble malgré la sécurité, tandis qu’elle l’observe faire le tour des lieux, remarquant la table cassé en morceaux de verres, l’armoire renversée à coté de la porte, et les taches de sang sur les murs et le sol. Rien ne semble l’ébranler. Elle a l’habitude, conclut Cassandra. Étrange…

Cassandra est piquée, intriguée, plus encore quand elle remarque ce qui intéresse l’intruse : le masque cassé de Batwoman et sa ceinture utilitaire ayant été perdue. Sous son masque, Orphan fronce les sourcils. Que veut-elle en faire ?
Bien qu’elle l’utilise depuis quelques années, l’argent reste quelque chose de très abstrait pour Cassandra, au même titre que la valeur des choses. Elle ne comprend pas que ces outils de haute technologie peuvent valoir quelque chose, en revanche, l’idée qu’on puisse voler les affaires de Batwoman lui déplaît suffisamment pour qu’elle décide de suivre l’inconnue à travers Gotham. Oui, Cassandra est protectrice envers ceux qui gagne son affection.

La traque est simple, l’inconnue ignore être suivie. Restant cachée, dans les ombres des sommets, trop habituée à ce petit jeu pour être perceptible, Cassandra attend, guette, tandis que la femme avance, ignorante d’avoir attirée une ombre sur ses pas. Si même les membres de la batfamily peine à la repérer, comment une civile pourrait-elle y arriver ? Cependant, la traque ne dure que quelques instants, avant que, quelques rues plus loin, la femme s’arrête, s’allumant un cigare, semblant attendre quelque chose, mais quoi ? Penchant un peu la tête sur le coté, dans un réflexe instinctive pour marquer son incompréhension, Cassandra décide alors d’attendre, elle aussi…

Il faut moins d’une heure pour que Orphan ait sa réponse, tandis qu’une autre femme arrive. Il y avait quelque chose d’impatient, une excitation que la jeune justicière ne comprenait pas, dans l'allure de cette nouvelle protagoniste. A vrai dire, Cassandra ne comprenait pas grand-chose de ce qu’elle voyait, mais la curiosité, et la besoin de savoir ce qu’allaient devenir les objets de batwoman la poussait à continuer d’observer. Elle n’avait pas besoin de comprendre pour traquer, après tout...
Toujours est-il que les objets changèrent de main, et avec eux, sans le savoir, la nouvelle femme emportait avec elle la sentinelle, qui continua sa traque depuis les hauteurs avec l’aisance de l’habitude, n’ayant aucun mal à suivre la moto qui fille à travers la ville, se laissant elle aussi prendre par la vitesse que lui offre ses courts envols entre les différents buildings de la ville.

Cassandra la suivit jusqu’à la cour de son immeuble, où elle prit le temps de choisir un bon angle d’observation, attendant de voir à quelle fenêtre l’inconnue allait réapparaître. Le cinquième étage. Bien. La sentinelle choisit prudemment son point de guet, celui où elle est certaine de ne pas être repérée, essayant de trouver un angle lui offrant à la fois une bonne cachette et un bon point d’observation. Heureusement, l’architecture de Gotham était idéale pour les funambules dans son genre, faites à outrance de statue décoratives et de larges rebords. Une fois Orphan en place, commençait la partie la plus longue, mais de son point de vue la plus intéressante du jeu : l’observation.
Cassandra aimait observer les autres. C’était sa manière à elle de les comprendre, d’avoir l’impression de partager quelque chose, quand bien même cela allait dans un sens unique. Elle n’avait pas besoin de les entendre ou de leur parler pour les comprendre : leurs corps lui parlaient bien mieux que leurs mots. Cassandra savait lire les intentions, les émotions, mais aussi les actes à venir. Au combat, cela lui offrait un avantage certain sur ses adversaires, c’était une forme de précognition qui lui permettait de prédire les actions, les actes, expliquant pourquoi à elle seule elle pouvait venir à bout d’une équipe d’intervention sans sourciller. En revanche, hors du combat, cela était plus un malus qu’autre chose, contribuant à l’isolement de Cassandra, qui n’était pas réellement capable de parler, et à peine de lire.
Sachant cela, il devenait plus simple de comprendre pourquoi cette position de retrait, d’observatrice, était celle que Cassandra préférait: Dans l’ombre, elle était à sa place, à l'aise. En pleine lumière, elle n'était rien.

Pareille aux gargouilles de la ville, Orphan ne bougea pas de sa position, tandis qu’elle regardait la vie de l’inconnue se cristalliser autour de sa nouvelle trouvaille. Elle aurait pu continuer à l’observer des heures durant, pour la comprendre, pour l’analyser, mais l’aube qui menaçait de se lever l’obligeait à fuir, avant que le soleil ne la rende visible dans sa tenue toute de noir. Elle devait prévenir Batwoman, l’informer de se trouvaille. Jetant un dernier regard vers l’inconnue, Orphan partit, une multitude de questions en tête.

Batwoman était introuvable.

Cassandra ne savait pas où se trouvait le repère de l’héroïne, alors elle s’était rendu au seul endroit qu’elle connaissait : la batcave. Le majordome – Alfred, ou penny-one, en fonction des situations - l’informa qu’il n’avait aucune nouvelle de Miss Katherine. Katherine? C’était la première fois que Cassandra entendait son prénom, et elle le retient précieusement dans son esprit, le plaçant à coté de Batwoman.
L'adolescente réussit - laborieusement, à renfort de mots entrecoupés de silences - à demander d'être prévenue dès qu’ils auraient des nouvelles d’elle, que la plus jeune avait quelque chose à lui annoncer. « Vous en serez la première informée. » Lui répondit le flegmatique majordome, tandis que Cassandra retirait son masque, baillant à pleine dents. Après quelques instants, et avec une absence totale de gêne, Cassandra se diriga vers les étages, avec la ferme intention de trouver quelque part où se poser pour dormir. Voyant l’intrusion arriver de plein nez, Alfred Pennyworth prit les devant et décida de conduire la jeune fille vers une des chambres d’amis, ayant à peine le temps de l’installer que son communicateur l’informa du retour de son maître, laissant alors la jeune fille et retournant batcave. Cassandra l'observa partir, alors que sa silhouette, digne et droite, trahissait les signes d’inquiétudes et de fatigues qui intriguaient la spectatrice. Elle se surprit à avoir de la compassion pour lui, sans trop savoir quoi faire de ce sentiment, néanmoins...  

Retirant son costume sans plus de cérémonie, le laissant à même le sol avant de se glisser dans les draps, Cassandra prend un long moment avant de s’endormir, tandis que les informations du jour tournent dans sa tête. Où est Batwoman ? Et que doit faire Cassandra, en attendant ? Voler l’équipement à la voleuse pour le garder en sécurité ? La jeune fille n’est pas certaine de la démarche à suivre, et sans sa mentor, elle ne sait pas réellement à qui demander la marche à suivre.
Quand elle avait regardé l'inconnue manipuler l’équipement de Batwoman, Cassandra n’avait pas senti quelque chose qui aurait pu l’inciter à penser que l’équipement se trouvait entre de mauvaises mains… Pas vraiment, en tout cas. Certes, elle avait décelé une forme d’avidité et de curiosité, mais cela ne lui semblait pas suffisant pour justifier un empressement dans ses agissements. Alors que devait-elle faire ? C’est sur cette question sans réponse que l’adolescente s’endormit.

Au réveil, à peine quelques heures plus tard, un repas – quelques sandwichs aux concombres - et des vêtements l’attendaient. Pour la tenue, elle était somme toute sommaire, mais c’était très prévoyant de la part d’Alfred d’avoir pensé au fait qu’elle n’aurait rien eu pour se changer. Il commençait à connaître l’enfant-sauvage qu’était Cassandra, et savait désormais un peu comment gérer à ses intrusions intempestives.
S’habillant prestement, et après avoir enfilé sa tenue de justicière en dessous, cassandra mis le pantalon de ville et le T-shirt à manche longue qu’il lui avait laissé, c’était trop grand, ayant probablement appartenu à un des garçons de Batman avant d’être laissé au manoir, mais c'était confortable. Ne pouvant pas enfiler son masque intégral, elle bloqua ce dernier avec son pantalon, avant de faire passer son haut par dessus. Quant à ses chaussures, elle garda celles noires et fine de son uniforme qui lui offraient une parfaite mobilité, notamment pour grimper aux murs.
Une fois fait, Cassandra ne se fit pas prier pour en profiter du repas, avant de partir comme une voleuse par une des fenêtres du manoir, sans un merci ni un aurevoir. Comme le dirait plus tard Alfred « Cette jeune fille à toutes les qualités des justiciers, à commencer par les manières. ». Cassandra n’avait pas voulu être impolie, bien sûr, mais ne connaissant rien aux règles de la politesse, elle n’avait aucun moyen de les respecter. Encore un concept dont elle ignorait tout… Sans compter le fait qu’elle était pressée.

Sa nuit – ou plus exactement sa matinée – lui avait porté conseil, et Cassandra avait décidé de retourner chez l’inconnue, en attendant des nouvelles de... De Katherine. Ce qu’elle avait vu la vielle l’avait intrigué, assez pour qu’elle veuille vérifier des théories qui, pour elle, pourraient peut-être expliquer pourquoi la jeune femme avait ainsi volé les affaires d’une autre. C'était étrange, mais pour une fois, elle avait besoin de comprendre. Pourquoi?

Rentrer dans la cour où se trouvait l’appartement ne lui demanda pas trop d’effort, en revanche, réussir à trouver comment grimper jusqu’au cinquième étage sans être vu, releva de l’impossible. Heureusement - dans un sens - que Cassandra se trouvait à Gotham, une ville très peu connue pour son entraide et sa sécurité...
Alors que Cassandra était arrivée au troisième étage, commençant l’ascension pour atteindre le quatrième, les rideaux de la fenêtre devant laquelle elle se trouvait s’ouvrirent, et la personne eut même le temps d’ouvrir la fenêtre avant de se rendre compte que quelque chose n’allait pas. Une fois reveillé par la surprise, il comprit. Comme paralysée par la rencontre soudaine, Cassandra resta là, figée dans son geste, la main allant pour attraper le haut de la fenêtre et continuer sa montée. Leurs regards se croisèrent pendant de longues secondes, tandis que l’un et l’autre essayaient de comprendre la situation, évaluant chacun à leur manière le danger de cette rencontre. Clignant plusieurs fois des yeux, Cassandra se reprit néanmoins, et après quelques instants, grimaça un sourire désolé « Oublié clés... ». Le propriétaire de la fenêtre la regarda encore quelques instants, l’air partagé entre le scepticisme et l’indifférence, avant de finalement refermer ses rideaux, comme s’il n’avait rien vu. À Gotham on ne savait jamais totalement quelles affaires louches se passaient derrière les fenêtres de nos voisins, et il n’était pas si surprenant que cela que l’on préfère bien souvent se désintéresser d’un événement étrange, plutôt que se retrouver mêlé à ce dernier...
Cassandra hésita néanmoins à rentrer par la fenêtre et à venir assommer l’inconnu, prise d’un doute sur la manière de gérer la situation. Cependant, elle n’avait sentit aucune crainte ni tensions dans le langage corporel de l’homme, seulement de la méfiance. Il semblait être tellement habitué à l’ambiance de cette ville que même une gamine en train de monter le long de sa fenêtre ne l’étonnait plus.
Bon, soit, tant mieux.

Ce n’est qu’une fois au cinquième que Cassandra se dit qu’elle aurait peut-être dû utiliser son grappin. Certes, cela aurait été plus bruyant, mais plus rapide et donc... Plus discret. Néanmoins, il n’était plus le temps d’y penser, alors qu’elle levait discrètement la tête pour regarder à travers la fenêtre, dont les rideaux étaient fermés. Essayant de regarder entre la très fine ouverture des rideaux, elle crut remarquer quelqu’un en train de dormir sur le lit, et après avoir hésité quelques secondes encore, elle décida de relever le bas de la fenêtre le plus discrètement possible, se faufilant ainsi dans l’ouverture ainsi créée. Cassandra avait l’habitude de faire cela. Elle squattait tout le temps chez Harper ou Stephanie, et grimper les hauteurs ne l’avait jamais réellement dérangé. Bien sûr, c’était toujours plus pratique quand les appartements possédaient des escaliers extérieurs, mais elle savait faire sans. Triste héritage de ses années en tant qu'assassin...

Se glissant avec aisance et silence dans la chambre, Cassandra ne prit pas la peine de refermer la fenêtre derrière elle. Dans quelques instants, elle sera partie. Ses yeux se posèrent sur la table de travail où se trouvaient les affaires de Batwoman, avant de revenir vers le lit, où dormait l’inconnue. Avait-elle travaillé toute la nuit pour dormir maintenant ? État-elle, elle aussi, une créature des ténèbres, que la lumière du jour poussait à l’exil? Ce n’était pas le genre de chose qu’elle pouvait lire sur un corps, et n'ayant pas les mots pour le demander, cette question resterait sans réponse, comme une multitude d'autres...

Cassandra fixa son inconnue un moment, s’assurant ainsi qu’elle dormait réellement en comptant la régularité de sa respiration, avant de continuer à le faire simplement pour la regarder, l’examiner, tout en gardant une prudente distance. Oserions-nous définir son attitude comme celle d’un Stalker? Oui, osons...
À force de les regarder seulement de loin, les gens donnaient souvent à Cassandra une impression d’irréelle, d’intangibilité. Les autres ne semblaient pas toujours réellement exister, et bien souvent, ils se résumaient à des taches, des détails. Le détail qui avait marqué Cassandra chez cette femme et qui lui permettait de l’identifier, était la façon dont elle avait exprimé son excitation, sa joie : par le langage du corps, en claquant ses mains l’une contre l’autre, comme le font les enfants. C'était étrange. C'était fascinant. C'était familier.

Etre si proche d’une personne qu’elle avait suivi la veille à travers la ville était inhabituel pour Cassandra. L’adolescente avait presque l’impression de voir deux personnes différentes, deux entités : une qu’elle avait suivi durant la nuit, et une autre qu’elle découvrait à la lumière du soleil. Cependant, Cassandra n’était pas là pour en apprendre plus sur la fille du jour. Non, ce qui l’intéressait était les actes de la fille de la nuit...
Se tournant enfin vers la table de travail, Cassandra fit dos au lit, tandis qu’elle attrapait avec prudence les affaires de sa mentor, essayant de les observer, les tournant dans tous les sens pour comprendre ce qui avait été fait. Fouillant dans ses souvenirs, elle prit un petit moment à comprendre que le casque n’était plus comme il aurait dû être. L’avait-elle réparé ? Modifié ? L’incertitude lui fit froncer les sourcils. Reposant prudemment le casque, elle attrapa la ceinture utilitaire pour l’examiner à son tour, mais remarqua que trop tard qu’une des poches à équipement n’avait pas été refermé. Malgré ses réflexes, elle ne put empêcher un batarang sonique de venir se planter dans le sol, s’activant alors un bruit aigu qui fit grincer Cassandra des dents tandis qu’elle amenait ses mains à ses oreilles. À une telle proximité, c’était insoutenable. Attrapant l’objet, la justicière le jeta alors rapidement par la fenêtre pour faire taire le bruit strident, et ce n’est qu’une fois la menace écartée qu’elle remarqua que l’inconnue était réveillée, désormais, faisant se figer sur place Cassandra, la ceinture toujours en main. Elle n’a pas de bombe fumigène avec elle. Pas cette fois-ci…

Aussi étrange que ça puisse paraître, et sortant totalement du contexte de panique dans lequel elle se trouvait, la première pensée de Cassandra, tandis qu’elle fixait l’inconnue dans les yeux, fut pour le batarang qu'elle venait de lancer. Avec une étrange clarté et un rationalisme contrastant avec la scène, la jeune fille se fit la remarque qu’elle allait devoir redescendre en bas pour le récupérer avant que quelqu'un le trouve…
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MessageSujet: Re: IP Man [FT Batwoman / Orphan]   IP Man [FT Batwoman / Orphan] EmptyMar 21 Juil - 15:28
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Liu Nan sortit une boite noir posée dans le meuble, une boîte à outils professionnel dont la taille imposant semblait démesuré par rapport au corps frêle de la jeune femme. Usant toute la force en elle, Liu parvint à porter la boîte jusqu’à son espace de travail et le posa par terre avant de se laisser tomber dans son siège. Une première tasse de thé plus tard, elle était déjà concentrée sur son travail. Les attitudes, les mouvements d’excitations que beaucoup jugeaient comme enfantin avaient complètement disparu. Le regard perçant, les sourcils froncés, Liu travaillait en silence, ne semblant plus concentrée que sur son nouveau projet. Avec une attention toute particulière, elle retira les verres et se mit à démonter le masque. Le tout était moins gravement abimé que ce que Liu avait cru. En fait, c’était surtout les parties extérieurs qui avaient pris un choc et pas toutes les technologies intérieurs. Oui, avec un peu d’ingéniosité, elle pourrait réparer elle même le masque et comprendre son fonctionnement. Liu Nan garda longtemps les yeux fixés sur le masque. Alors que les heures passaient, il semblait que rien ni personne ne pourrait la sortir de son projet.

Vers cinq heures du matin, lorsque les premiers rayons du soleil traversèrent la vitre de sa chambre, Liu leva la tête pour observer cette lumière nouvelle. Il suffit à son esprit ses deux secondes de répit de l’activité qui la retenait depuis maintenant plusieurs heures pour qu’il se rappelle soudain qu’outre la réparation de ce casque, il devait aussi s’occuper du maintien en vie d’un corps entier. Soudainement assaillie par différentes douleurs, notamment dans la gorge et dans le dos, et la tête douloureuse, la jeune femme se résolu à prendre un peu de repos avant de se remettre à son projet. Il ne lui restait que quelques détails techniques avant que le tout soit fonctionnel mais elle serait plus en forme pour l’essayer après une bonne nuit de sommeil. Après tout, elle n’avait pas de temps limite à respecter, tout cela était simplement pour son plaisir et son éducation personnelle. Elle se leva, but deux verres de lait et mangea une pomme. Puis elle prit un somnifères et alla se coucher, enroulée dans sa couverture.

Liu Nan se réveilla en milieu de journée. Elle n’aurait pas su dire s’il s’agissait de la fin de matinée ou bien de l’après-midi mais la lumière avait envahie la pièce. Elle avait oubliée de fermer les volets et avec la température montant d’heures en heures, la jeune femme avait pris chaud durant la nuit et repoussée ses couvertures au bout du lit, ne restant plus qu’en short de basketball et t-shirt trop large. A présent, elle était presque nue et quelqu’un était là, avec elle dans la chambre. Elle retint sa respiration, priant que la personne ne s'aperçoive pas qu’elle venait de se réveiller. Inspirer, expirer. Le plus calmement possible. Liu Nan était consciente que son calme n’était que superficiel et qu’elle ne contrôlait pas vraiment ses nerfs. D’un instant à l’autre, elle allait se mettre à paniquer et alors son corps commencerait à réagir d’une manière qu’elle ne pourrait maîtriser. Pour l’instant, il lui faudrait faire de son mieux pour garder son calme. Des millions de choses se passait dans sa tête, mais elle sentit immédiatement que ce visiteur  avait une importance bien plus sérieuse que tout ce qu’elle avait pour l’instant rencontré à Gotham. Ce n’était pas un voleur non. La déduction de cette affirmation était plutôt simple. Déjà, aucun voleur n’aurait trouvé intéressant de s’attaquer à un appartement aussi pourri de Chinatown. Ensuite, cette personne était vêtu d’une combinaison intégrale noir décorée de note dorée ultra-moderne, le même style qu’elle avait pu observer sur Batman ou d’autres super-héros… C’était une figure féminine, plutôt fine, ne semblant pas bien plus grande que Liu. Ensuite, même en supposant l'absurdité que cette personne soit un simple voleur, il aurait pris l’informatique, les choses de valeurs. Mais depuis son réveil, la personne n’avait pas décroché son attention du masque et de la ceinture de Batwoman. Forcément, elle avait un but précis en lien avec ce matériel pour être venu jusque dans ce coin perdue de Chinatown.

Liu Nan regarda la personne d’un seul oeil, surveillant sa respiration. Ce qui lui semblait être une jeune fille venait de reposer le casque et attrapait à présent la ceinture d’accessoire, la tournant dans tous les sens, vérifiant ce qu’il restait des munitions bourrant normalement chacune des poches. Liu n’avait que rapidement vérifier le tout, préférant d’abord s’occuper du casque bourré de technologie mais elle était certaines, l’intru ne trouverait pas rien à part quelques stupides objets à lancer en forme de chauve-sourie. Seulement, à force de tourner la ceinture dans tous les sens, l’un de ces objets tomba au sol. Un bruit aigu eloli soudainement la pièce, si fort qu’il en était insupportable. Ile ne fallut que quelques secondes pour que l’inconnue attrape l’objet et le lance à travers la fenêtre mais c’était trop tard. Liu Nan se sentait déjà écrasée, le son résonnant encore dans son esprit comme si une immense pierre rebondissait d’un coin  à l’autre en détruisant tout sur son passage. C’était horrible. Si douloureux. Les mains plaqués sur ses oreilles, Liu se sentait complètement paniquer, le son avait été si soudain mais si puissant. Son coeur battait trop fort, c’était douloureux. Elle ferma les yeux et une image passa derrière ses paupières. Le bruit de la police, de sa sirène aigue. Le souvenir douloureux de cette horrible journée. Elle pleurait de grosses larmes par large vague ne semblant pas s’arrêter. Merde, elle n’arrivait plus à se calmer. Son coeur semblait prêt à exploser hors de sa poitrine. Sa respiration se faisait trop difficile. Si Liu Nan n’hurlait pas, elle était recroquevillée dans un coin de son lit, tremblante, se cognant par moment le crâne contre le mur . Se calmer. Il lui fallait se calmer avant qu’elle ne se fasse vraiment mal. Reprendre le contrôle d’elle même avant que l'inconnu n’en profite pour lui faire du mal.

Entre les grognements presque animal qu’elle lâchait de temps à autre, Liu Nan faisait de son mieux pour reprendre sa respiration. Les mains toujours contre ses oreilles, les yeux fermés, elle ne pensaient plus qu’à son souffle. Concentrer tout son esprit sur sa respiration, forcer sa langue contre le bas de son palais pour ne pas s’étouffer, la sensation de l’air descendant dans ses poumons, son ventre qui se gonfle puis se dégonfle, le souffle chaud qui s’échappe d’entre ses lèvres. Avec les années, c’est la seule manière qu’elle avait trouvé pour se calmer lorsque ce genre de crise la prenait. Peu à peu, Liu retrouvait son souffle. Les tremblements de son corps commencèrent aussi à se calmer. Encore sous le choc, Liu put enfin lever la tête pour se concentrer sur l’inconnue dans sa chambre. Il n’y a aucun doute, maintenant, elle était au courant que Liu était réveillée. Allait-elle la tuer? Oh bon sang, pourquoi n’y avait-elle pas encore pensée? Non, non… Si l’inconnue avait voulu la tuer, elle l’aurait sûrement déjà fait et puis, elle n’avait pas remarqué d’armes dans son équipement. Avec un peu de chance, cette personne adoptait aussi le code d’honneur du chevalier noir de ne pas tuer. Liu Nan prit une grande inspiration et mit ses mains au niveau de sa tête, en pleine visibilité, histoire de montrer qu’elle ne souhaitait pas se battre. Au moins à présent, tout était silencieux. Liu Nan sauta du lit si vite qu’une douleur fusa dans le bas de son dos. Elle jeta un regard effrayé partout dans la pièce puis rampa presque jusqu’à son bureau et attrapa son carnet qui traînait là, essuya les larmes qui perlaient encore au coin de ses yeux rougis puis attrapa un stylo. Son écriture était tremblante, encore plus qu’à l’habitude et Liu Nan craignit même que l’inconnue ne soit pas capable de la lire.

[Je ne parle pas. Vous vouloir quoi?]

Liu Nan hésita un instant puis reprit son carnet et ajouta, l’écriture un peu moins tremblante qu’auparavant.

[Si vous faites du mal, je déclencherait un appel au secour à un ami. J’ai des caméras de sécurité. La police verra tout. Alors ne faites pas de mal à moi.]

Bon, cette affirmation n’était pas tout à fait vraie. Liu Nan avait bien deux caméras dans son appartement, dont une surveillant l’espace de travail dans sa chambre mais, sans sortir son téléphone, il allait être bien compliqué pour elle de contacter qui que ce soit, la police ou Pancraz. En ce moment, la seule chose sur laquelle Liu Nan pouvait compter était l’espoir. L’espoir que cette inconnue ne lui veuille aucun mal ou bien l’espoir que son mensonge soit assez menaçant pour que cette femme en noir et dorée n’ose pas s’en prendre à elle. Liu n’aimait pas ça, la situation n’était clairement pas à son avantage et même très dangeureuse. Elle avait déjà eu des gens puissants à ses trousses mais aussi près d’elle, à ce point dans son intimité, pas depuis très longtemps. L’espoir était beau mais il ne suffirait pas à la sauver.




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MessageSujet: Re: IP Man [FT Batwoman / Orphan]   IP Man [FT Batwoman / Orphan] EmptyMer 5 Aoû - 22:16
Elles ne peuvent pas communiquer ensemble. Cette vérité laisse Cassandra interdite, alors que l’inconnue griffonne la feuille qu’elle lui présente. La vigilante essai, pourtant, plissant les yeux, cherchant à décrypter, mais personne ne lui a jamais vraiment appris à lire des mots, à en comprendre le sens. Peut-etre arriverait-elle a comprendre un ou deux mots dans un manuel, mais une écriture manuscrite était hors de sa portée. Elle n’avait pas été faite pour lire, et pour la première fois de sa vie, Cassandra comprenait le manque complet d’éducation qui avait été le sien. Elle avait été éduquée comme une arme, pas comme une enfant. Si son père avait fini par lui apprendre les rudiments du langage oral, il n’en avait été rien pour la lecture, en revanche.

« Sais pas… Lire. » Laborieux, comme toujours, les mots sortent maladroitement, rugueux, alors que ses yeux examinent celle qui lui fait "face". Cassandra ne sait pas lire les mots, mais elle sait lire les corps, en revanche. Le langage corporel n’a pas de secret pour elle, ayant appris à lire tous les détails, tout ce que le corps montre sans le savoir, ou qu’il essaie en vain de cacher, peu habitué qu’il est à voir quelqu’un capable de le décortiquer sans vergogne. Pour Cassandra, si les mots écrits ou oraux sont inhabituels, désagréables, le silence, en revanche a quelque chose d’agréable. De rassurant.

À bien y penser, en vérité, il y a presque quelque chose d’apaisant à pouvoir se passer des mots, à devoir de nouveau seulement lire les attentions, les signes évident que lui montre les corps. C’est quelque chose de familier, quelque chose qui la met plus à l’aise. Bien sûr, elle doit parler, il le faut, et cela ne lui plaît pas, mais elle fait l’effort de le faire, cherche ses mots, exprime ses idées. C’est dur, mais elle se force, comme toujours. « Je… Désolée. Ça. » Sa main pointe la fenêtre, sans qu’elle n’explique vraiment si elle s’excuse pour le batarang ou pour l’intrusion. « Je veux pas… Mal. » Elle avait bien vu, la détresse dans laquelle son acte avait mis la femme. Elle a lu la peur. Elle a lu la terreur. Elle avait entendu ses grognements, sa respiration s’intoxiquer de panique, et maintenant elle voyait les restes de larmes sur son visage, les tremblements de son corps. En arrivant ici, Cassandra avait été méfiante, en colère contre celle qui avait volé les affaires de Batwoman, c’est vrai… Mais maintenant, elle ne savait plus quoi en penser. La détresse n’était pas de ces choses qui la laissait insensible, Cassandra la connaissait que trop bien pour ne pas se sentir concernée quand cette dernière semblait prendre un pas aussi soudain et impromptu dans la vie de quelqu’un. Cette femme avait rampée jusqu’à son bureau avec une peur écrasante, à tel point que Orphan c’était sentie coupable de la mettre dans un tel état. Malgré tout, la femme avait décidé de lui faire face plutot que fuir. C'était courageux, oui, mais Cassandra ne voulait pas mettre plus à l'épreuve que necessaire le courage de son inconnue. Il fallait qu'elle fasse un geste vers elle.
Levant ses mains, doucement, Cassandra les présente en signe de paix. « Pas ennemie. Pas tueuse. Pas armée. » Dit-elle prudemment, non pas pour se protéger, mais pour rassurer. À vrai dire, l'adolescente ne savait pas si elles étaient ennemies, mais étrangement, elle pensait ses mots. Cassandra ne voulait être l’ennemie de personne, ou en tout cas, pas de ce genre de personnes. Les criminels, les meutriers, les voleurs d'enfants, oui. Mais les civils ? Tout au contraire, sinon elle n’aurait pas essayé de changer de vie pour les protéger. Mais l’affaire était complexe. Un peu trop pour Cassandra, qui avait encore du mal à voir le monde autrement qu'à travers le noir et le blanc.

De nouveau, prudemment, avec une lenteur volontaire pour ne pas brusquer la femme qu’elle ne connaissait pas, Cassandra attrapa le casque de Batwoman, lui présentant comme on présente une preuve. « Pas tien. » Ce n’était pas une question, le ton était ferme, bien que peu hostile. Elle sait qu’elle ne pourra pas lire sa réponse, mais Cassandra pourra la déduire en regardant le corps réagir aux accusations. Elle affirme juste une vérité pour en déduire celle de son interlocutrice. Elle veut comprendre. « Toi ? Ennemie… D’elle ? » La question est prudente, mais ses yeux ne quittent plus le corps tremblant. Des réponses que son corps donnera, découlera des conséquences…
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MessageSujet: Re: IP Man [FT Batwoman / Orphan]   IP Man [FT Batwoman / Orphan] EmptyJeu 20 Aoû - 22:45
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| NAN LIU FT KANE KATHERINE AND CAIN CASSANDR


Seule la voix hésitante avait brisé le lourd silence régnant dans la chambre. Voilà que sa menace venait de perdre tous son pouvoir, non pas parce que le mensonge éhonté qu’il constituait avait été révélé mais, simplement parce que la jeune fille en face ne savait tout simplement pas lire. Si -encore plus dans une situation déjà bien dangereuse- toute autre personne normale se serait inquiété de l'impossibilité presque complète de communication entre les deux, Liu se sentait étrangement rassurée. La voix de l’inconnue et sa manière peu assurée de parler lui rappelait fortement la sienne. Même son attitude lui semblait à présent moins hostile qu’il lui avait semblé au début, presque mal à l’aise. Elle n’avait jamais fait partie des gens normaux au quotidien métro-boulot-dodo et de toute évidence, l'adolescente au milieu de sa chambre n’en faisait pas non plus partie. Peut-être s’imaginait-elle trop de chose dans cette inconnue et son regard mais Liu ne pouvait s’empêcher de voir en cette jeune inconnue un reflet de sa personne, de celle qu’elle avait été plus jeune; quelqu’un ayant toujours vécu dans un univers ne lui correspondent pas et découvrant enfin la liberté. Jusqu’à présent, chaque personne que Liu avait croisé au cours de sa vie -hormis son père bien sûr qui préférait lui décoller la mâchoire à coup de claque pour une respiration un peu trop forte- avait violemment insisté pour qu’elle utilise le langage orale. Encore à présent, des années plus tard Liu se souvenait de ce professeur qui lui avait fait passer des heures et des heures agenouillées sur un paquet de petit pois congelé car elle n’arrivait pas à lire à haute voix un texte qu’elle avait cependant très bien compris. Alors dans l’absence presque totale de mots, il lui semblait avoir enfin trouvé quelqu'un avec qui elle pourrait enfin véritablement discuter et être comprise -bien que cette personne se soit introduite de force dans son appartement-. Beaucoup aurait considéré trouver comme partenaire de discussion idéale une ado presque muette comme un comble mais, pour la chinoise, il s’agissait de la chose la plus logique qui soit.

Alors que l’inconnue s’excusait, sans que Liu ne soit capable de dire si c’était pour le bruit strident qui avait provoqué sa crise ou tout simplement le fait d’être entrée illégalement, elle se remit complètement sur ses jambes en s’aidant de son bureau. Elle secoua la tête pour signifier que ce n’était rien avant d’ouvrir lentement un tiroir et d’en tirer une boite de calmant dont elle avala un cachet avec une large gorgée d’eau d’une bouteille qui traînait là sur son bureau. S’appuyant contre un mur, la chinoise essuya les larmes qui avaient séchées le long de ses joues et sentie que le tremblement de ses mains -et de tout son corps en général-  commençait à se dissiper. Liu remarqua qu’avec les années et l'entraînement, ainsi qu’une vie plus calme et bienveillant que lors de sa jeunesse, ses crises devenaient plus simple et plus rapide à gérer. Il fallait seulement qu’elle fasse attention à prendre un calmant pour ne pas se retrouver avec un insupportable mal de crâne pour le reste de la journée.

Liu prit une large inspiration et analyse la situation. Bien sûr, l’inconnue ne devait même pas avoir la majorité et à son attitude et sa manière de parler n’était pas bien menaçant mais, la chinoise ne pouvait tout de même pas laisser sa méfiance complètement tomber. Appuyée contre le mur, elle nota que sa boîte à outils était à distance pour qu’elle attrape une clef à molette juste en se penchant. Bien sûr, elle n’avait aucune envie d’en arriver à une telle situation mais en cas d’attaque il lui faudrait trouver un moyen de se défendre contre cette inconnue qui bien que clairement plus jeune, devait bien faire cinq centimètres de plus qu’elle et semblait en meilleur forme physique que la chinoise au corps frêle. En vérité, plus que pour sa propre vie qu’elle avait l’habitude de voir maltraité et tabassé par bien des gens au cours des années, Liu avait peur pour les dossiers entreposés dans son salon. En cas de fuite, il lui faudrait suivre l’exemple des plus grands stratèges russes et se résoudre à la technique de la terre brûlée. L’idée de réduire son appartement et certains dossiers représentant parfois des années de travail ne lui donnait absolument pas envie mais celle que des informations -parfois confidentielles et hautement illégales- tombent dans les mains d’inconnues possiblement mal intentionnés lui semblait bien pire. Elle n’aurait qu’à traverser le salon jusqu’à la cuisine pour trouver les allumettes dans un tiroir à droite de l’évier. Il n’y aurait qu’à en craquer une et la jeter sur son vieux fauteuil pour que le tout s’embrase en un instant. Liu le savait, l’immeuble était ancien, construit à bas coût avec des matériaux bon marché et par manque d’intérêt des propriétaires, aucun détecteur de fumée n’avait été installé. Le tout flamberait en un claquement de doigts. Elle pouvait déjà s’imaginer la scène, la chaleur, l’odeur. Un frisson lui remonta le long du dos rien qu’à cette pensée, là où Liu avait fait tatouer un immense dragon en souvenir de ce jour. Seulement vêtue d’un t-shirt, la brûlure laissée ce jour-là par les flammes était bien visible comme une marque de la puissance de l'élément.

« Pas tien. »

Face à ce ton qui, sans être hostile, était assez ferme pour ne pas laisser de doute, Liu releva la tête et fixa l’inconnue dont elle ne savait toujours pas le nom. L’expression gauche avait disparu pour redevenir confiant. Alors que la gamine se saisissait du casque, la chinoise bondit subitement sur elle pour lui retirer des mains et reposer l’objet avec une extrême précaution sur la table. Là, son regard trahissait clairement son énervement pour cette imbécile qui avait osé saisir son projet en cours, encore très fragile car n’étant pas complètement terminé. Que lui voulait cette imprudente à la fin? Récupérer l’équipement réparé pour le revendre plus cher que ne l’avait acheté Liu? La chinoise n’était peut-être pas une grande combattante mais une chose était sûr, elle ne laisserait pas la chose se faire sans se battre avant.. « Toi ? Ennemie… D’elle ? » La question étonna Liu, qui définitivement ne comprenait pas absolument pas les intentions de l’adolescente. Elle prit une grande inspiration et se concentra sur les mots qu’elle allait prononcer.

“Pas connaître Batwoman. Juste étudier.” Elle prononça d’une voix plus grave que son frêle physique ne laissait penser, en prenant son temps et prononçant chaque syllabes comme l’aurait fait un enfant apprenant à écrire.

Liu se demanda si la jeune fille face à elle ne faisait pas elle aussi partit de tous ces fous en costume et cape volant et courant à travers les rues de Gotham. Si elle ne comprenait l'obsession d’aucun des camps, que ce soin le bien ou le mal, pour les surnoms et déguisement, la chinoise n’avait pas envie qu’un villain obtienne un masque aussi précieux, craignant les informations qui pourrait en être tiré et utilisé contre Batwoman. Après tout, si Liu n’était pas une héroïne et ne supportait pas toutes les actions de ces derniers, elle ne pouvait que reconnaître que ces hommes et femmes étaient d’utilités publique dans une ville autant gangrénée par le crime et la corruption. Non, elle ne pouvait pas laisser faire ça. Alors dans un excès de courage, Liu se pencha sur la boîte à outils ,saisi une clé anglaise qui dépassait et ainsi armée, menaca l’adolescente. Oh, elle n’aimait pas du tout l’idée de s’en prendre violemment à une gamine à l’air pas bien méchant mais son esprit tournait en boucle sur toutes les pire possibilité. Une simple voleuse voulant de l’argent? Une agent d’un des terribles super villains de cette ville? Tout était possible et la chinoise n’aimait pas ça du tout. Alors elle se concentra et malgré l’épreuve que celà était à chaque fois, prononça ces mots:

“Qui êtes-vous? Que voulez-vous?”




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