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Harvey Dent/Double-Face

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Harvey Dent/Double-Face

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MessageSujet: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyMar 21 Juil - 22:38
Parce qu’il avait eu le courage de parler à Double-Face, Marvin était devenu le porte-parole de la bande. Celui qui faisait lien avec leur nouveau chef et eux. Personne n’osait se proposer pour le soulager d’un rôle pour lequel il n’était pas taillé. Personne ne voulait de l’attention de l’ancien procureur général de Gotham, seulement récupérer les miettes qui tomberaient sur son passage. Malgré toutes les grandes paroles de Joe, leur ancien chef, ils savaient qu’ils n’avaient pas les moyens de s’emparer de Gotham City. Ils avaient besoin d’un guide. Et ici, dans ces villes, les meilleurs se retrouvaient régulièrement à l’Asile d’Arkham. Pas au pénitencier de Blackgate, ça ce n’était que pour les sous-fifres comme eux. Sauf qu’une institution psychiatrique n’accueillait pas des gens ordinaires. Tous ces patients étaient extrêmement dangereux. Se tenir avec eux impliquait certes de grandes promesses, mais aussi des risques terribles. Ainsi, en se tenant entre le patron et eux, Marvin se retrouvait à faire office de bouclier.

Sugar était désolée pour lui. Elle l’aimait bien. Il avait toujours été gentil envers elle. Ce qui n’était pas le cas de tous les membres de la bande. Il ne criait jamais, contrairement à Joe. Il savait écouter et conseiller. Elle en avait eu besoin. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas envie de le croiser. Elle n’avait envie de croiser personne. Elle ne souhaitait pas attirer l’attention de qui que ce soit. Il faudrait alors expliquer la provenance de son nouveau trésor.

– Salut beauté ! Tiens ? Mais qu’est-ce que nous avons là ?

Trop tard. Elle avait été repérée. Surtout par Jackie, un des plus agressifs de la bande. Joe lui laissait souvent la bride lâchée, et il en profitait avec vice. Il ne faisait pas bon devenir sa cible. Il lui fonça dessus, suivi par son ami le gros Paulie. Il la bouscula, la déséquilibra. Spice leva la tête, sourcils froncés. L’amitié était un mot beaucoup trop fort pour décrire leur relation, mais elles étaient les deux seules filles de la bande. Cela signifiait une certaine entraide, car ce qui était imposait à l’une pouvait l’être prochainement à l’autre. Mais son chemin était barré, elle ne pouvait pas intervenir. Quand la peluche lui fut arrachée des mains, le petit Chris, le petit dernier, essaya d’avancer vers elle. Il essayait encore de s’affirmer dans la bande. Peine perdue, des épaules lui barrèrent aussitôt fermement le passage.

– S’il te-plait… Laisse-moi… Rends-le-moi…

La supplique n’eut qu’une réponse malheureuse. L’ourson vola jusqu’aux mains de Paulie. Puis de Mike, qui s’était avancée. Puis retour à Jackie. Nouvelle passe, sous les rires des autres membres de la bande. Ils avaient trouvé un nouveau jeu. Exactement ce que craignait Sugar. Ce dont elle avait peur en arrivant. Elle les connaissait trop bien.

L’hésitation de Marvin était visible dans ses yeux. Il avait envie d’intervenir, de mettre fin à ce supplice. Mais dans le même temps, il ne s’était jamais suffisamment affirmé dans le groupe pour affronter un nombre supérieur. Sa nouvelle position le lui permettrait-elle ? Il ne le savait pas. Il se le demandait encore quand quelqu’un passa devant lui.

Les rires s’éteignirent un par un. Mike déglutit et recula. Sugar devint presque aussi pâle que ses cheveux blonds. Paulie voulut imiter son camarade. C’est alors seulement que Jackie réalisa que son boss se tenait juste derrière lui. Il avait attiré son attention. Ce qui n’était pas une bonne nouvelle. Tremblant, il se retourna. Mais Double-Face resta silencieux, se contentant de tendre la main. Et récupéra ainsi la peluche.

L’homme autrefois connu sous le nom de Harvey Dent examina lentement l’ourson. Il était neuf, avec un message accroché à son collier. Il ne sortait pas du magasin. D’où venait-il ?

– Où as-tu trouvé ça ?

Jackie et ses camarades eurent un pas de côté, soulagés que l’attention se détourne d’eux. Sugar trembla. Mais elle releva la tête pour regarder son chef dans les yeux. Elle ne voulait pas s’expliquer. Mais elle ne pouvait pas désobéir. Et elle savait que si quelqu’un osait se moquer, lui les réduirait aussitôt au silence. Il était trop sérieux pour ça.

– Au pied d’un arbre, à Robinson park. Il avait été abandonné là. Dans ce cas, je me suis dit que je pouvais le prendre et que…

– Tu as remarqué ce message ? « Pour Peggy ».

– Je ne sais pas qui est cette Peggy. Et c’était abandonné, pas juste tombé par terre. Comment je pourrais retrouver…

– Elle ne sait pas. Elle ne peut pas savoir. Elle ne connait pas. Le professeur Pyg est toujours manquant. De toute façon ce n’est pas lui. Comment ça ? Blüdhaven. Ah oui. Eux. Mais ils contournent par le Vieux Port. Robinson park est de l’autre côté. Et au milieu… Au milieu… Ils ne sont pas importants. Blüdhaven est un territoire trop loin. Ils ne font que des affaires. Nous avons plus important. Oui. Les clients. Leur emplacement. Burnley. Oui, ça se tient. Chez nous. C’est moins tolérable. Il faut rappeler où nous sommes. Nous décidons-nous ? Il n’y a qu’une seule manière de régler ça.

La pièce en argent s’éleva dans les airs. Dix paires d’yeux la suivirent nerveusement. Mais c’est la main de celui qui ne la regardait pas qui l’attrapa d’une main experte. Après avoir vérifié le résultat, il rendit la peluche à Sugar.

– Si tu défais la couture, tu devrais trouver des liasses de billets. C’est comme ça qu’ils procèdent. Elles sont à toi, c’est ta peluche.

– Merci patron ! Mais… Qui est Peggy alors ?

– Un gang de Blüdhaven. C’est le nom qu’ils utilisent pour leurs paiements. Ils croient que c’est plus discret. Il est étonnant que le garçon prodige ne se soit pas occupé d’eux depuis le temps. Mais ils ne comptent pas. Ils font du trafic d’armes via le Vieux Port. Leurs clients par contre… Ils doivent être situés entre le Vieux Port et Robinson park. Soit…

Marvin s’avança d’un pas. Il osait prendre l’initiative, maintenant que la menace semblait passée.

– Soit à Burnley. C’est ça patron ?

– Elémentaire, mon cher Watson.

Le petit Chris réussit à se glisser un peu plus près. La première fois, il s’était ridiculisé tellement il avait eu peur. Depuis, il brûlait de se racheter. Il peu d’audace. Il lui fallait un peu d’audace encore…

– Sur votre territoire ! Ils braconnent ? Vous voulez leur faire la leçon ?

– C’est une évidence.

Soudain, Double-Face pivota. Jackie découvrit qu’il ne s’était pas suffisamment éloigné. Le coup de poing l’atteignit au visage, et l’envoya directement au sol. Il commença à se redresser, indigné. Avant de réaliser ce qui l’attendrait s’il osait résister. Son orgueil s’effondra devant sa peur. Il n’était pas de taille, il le savait. Il ne pouvait que suivre cet homme s’il voulait espérer devenir un jour quelqu’un.

– Il y a une chose que nous devons clarifier avant. Nous ne voulons plus jamais avoir affaire à ce genre de gamineries. Nous avons besoin d’individus fiables. Matures. Efficaces. Pas à des petites brutes de cour de récré. Ceux qui se placent sous notre protection, nous les protégeons. Mais ceux qui ne respectent pas les autres, qui ne respectent pas notre loi, nous les jugeons. Aujourd’hui la pièce a décidé que tu vivrais, Jackie. Veux-tu vraiment la provoquer de nouveau ?

– Je… Non… Non patron... Excusez-moi.

– Ce n’est pas envers nous que tu dois t’excuser. C’est envers elle.

– Je… Oui… Excuse-moi Sugar… Je suis désolé… Je ne pensais pas que… Enfin…

L’amour, c’est n’avoir jamais à dire qu’on est désolé. La citation du film Love Story s’imposa dans l’esprit de la jeune femme. Pourquoi ? Elle ne ressentait rien qui ressemble à de l’amour envers Jackie. Et pour leur chef. Oh, pour elle aussi la peur dominait tout. La peur et la reconnaissance pour lui avoir rendu l’ourson en peluche. Et offert son contenu…

Sans attendre la fin des explications maladroites de son subordonné, Double-Face passa à autre chose. Il se dirigea cette fois vers celui qui faisait office de bras droit.

– Marvin, organise-les. Je veux que vous patrouillez tout Burnley à la recherche d’information. Quel est cet autre clan installé sur notre territoire. Fouillez. Trouvez. Mais ne les attaquez pas. Ne les alertez pas. Nous ne voulons pas qu’ils découvrent leur bêtise trop tôt. Ils n’ont pas respecté notre loi, ils doivent être jugés. Ils doivent être tous capturés. Le piège doit être bien précis. Et pour vous aussi, ce sera votre épreuve. Ils ne doivent pas vous voir venir. Ils doivent ignorer que vous les cherchez. Que vous enquêtez sur eux. Et alors, au moment de leur faire apprendre leur leçon…

Le pouce gauche frôla le majeur, provoquant un claquement. Un rappel à la réalité. Les plus ambitieux hochèrent la tête, des sourires de prédateurs sur le visage. Ce genre d’histoires, cette prise de puissance… C’était ce pourquoi ils suivaient cette voie. Marvin, lui, restait sérieux. Il comprenait toute la gravité de ce dont il était chargé.

– Ils ne se feront pas repérer patron. Si c’est le cas, j’appliquerai votre justice moi-même.

– Vraiment ? Et bien faites, assesseur Marvin. Ils sont tout à vous.


Dernière édition par Harvey Dent/Double-Face le Jeu 13 Aoû - 21:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptySam 25 Juil - 23:00
En attendant que tout le monde soit rentré des recherches, ceux déjà revenus attendaient dans la salle de repos. Paulie était revenu avec un sac du Big Belly Burger. Il mangeait dans un coin, malheureusement pas en silence. Même si la télévision était allumée, affichant un blond en costume bleu et or vantant les mérites d’un parfum, les regards se tournaient plutôt vers la table de poker. La distribution des jetons n’était pas encore terminée que Double-Face était entré et s’était installé. Impossible de faire la moindre objection. Il fallait lui distribuer sa part. Et tout le monde se demandait comment ça allait tourner.

Mike abattit ses cartes. Pendant un instant, leur valeur lui avait fait oublier la situation présente. Il avait deux paires : deux huit et deux as en pique et en trèfle. La cinquième carte, un neuf de carreau, ne se combinait avec rien. C’était la main la plus forte alignée sur la table. Jusqu’à ce que leur chef joue.

– La main du mort…

Une déclaration qui pouvait être une condamnation. Une menace. Ou espérer que ?… De la sueur perlait même sur les fronts des autres joueurs.

– Que… Quoi ?

– Rien Mike. Nous ne pouvons pas faire mieux. Tu as gagné cette partie.

Soupirs de soulagements collectifs. Mais la tension resta alors que Double-Face rassembler les cartes pour les mélanger. Il serait le donneur pour la prochaine manche. La partie continuait, le risque aussi. Lentement, il distribua cinq cartes à chacun de ses camarades de table. Mais le fait que la première tentative se soit aussi bien passée autorisait un certain relâchement.

– Monsieur… Il y a une histoire que j’ai entendue… Il parait que l’on organise souvent des parties de poker à Arkham…

Dans une situation où seulement répondre à son boss créait des tensions, lui poser une question même anodine provoquait des regards inquiets autour de la table. Mais la réponse vint d’elle-même, contribuant à apaiser la partie en cours.

– C’est exact. Les gardiens fournissent les cartes et nous décidons du jeu. Ainsi, nous nous tenons tranquilles.

– Et… Euh… Ça marche ?

– En général jusqu’à ce que le Joker s’invite dans la partie. Et qu’il se mette à raconter des histoires du genre « Quand j’étais en Afrique, j’ai tué un éléphant en pyjama. Comment un éléphant a réussi à mettre un pyjama… Je ne saurai jamais ! ». Ou « Ecoutez-moi, monsieur. Vous êtes mon prince charmant. Ne l’oubliez pas. Vous allez me ramener sur ce cheval, je serai juste derrière vous, vous tenant bien, et nous nous en irons loin, loin d’ici ! » Des phrases qui n’ont aucun sens et qui n’ont aucun autre but de nous distraire et nous empêcher de nous concentrer sur notre jeu. Résultat, Poison Ivy fait appel à la première plante qui passe pour le jeter hors de la table. Ce qui déclenche une bagarre générale et l’intervention des gardiens. Nous relançons de cent.

– Je… Je me couche. Donc jouer avec le Joker est une plaie ?

– Pas toujours. Il arrive qu’une bonne bagarre générale soit intéressante. Surtout pour occuper les gardes ailleurs que là où nous ne voulons pas qu’ils soient. Et en dehors d’Arkham, il joue plus sérieusement.

– Relance de deux cent. En dehors d’Arkham ?

– Ceci… Vous n’êtes pas encore prêts pour savoir. Deux cent, nous suivons.

Les membres de la bande commencèrent enfin à s’autoriser une certaine détente. Marvin se retourna vers le poste de télévision, vers sa série racontant la vie d’une famille afro-américaine. Un modèle peu crédible, mais qui semblait avoir des audiences suffisantes pour durer des années et récolter plusieurs nominations aux Emmy Awards et Golden Globes. Et même quelques victoires. Paulie termina son repas mais resta à somnoler sur sa chaise. Peut-être suivait-il même la source des rires enregistrés du coin de l’œil.

Cette atmosphère apaisée vola soudain en éclats, quand Chris et Tommy jaillirent tout excités. Ils claquèrent la porte et coururent au centre de la pièce. Leurs cris couvraient le son de la télévision. Paulie sursauta sur sa chaise. Spice leur jeta un regard courroucé, avant de repousser d’un souffle une mèche rouge au milieu de ses cheveux noirs.

– On les a trouvés ! On les a trouvés !

– Du calme. Comment ça ?

– La carte ? Où est la carte ?

La partie de poker était terminée. Double-Face se leva et se dirigea vers la porte. Tous le suivirent. Ils savaient ce qui se passerait si les deux derniers arrivés avaient raison. Mieux valait se tenir prêts. La carte demandée se trouvait punaisée au mur de la salle de réunion. Il y en avait en fait deux. Une qui représentait la totalité de Gotham City, tandis que l’autre se concentrait sur le quartier particulier de Burnley et ses alentours directs. Le territoire que l’ancien Harvey Dent souhaitait contrôler dans un avenir proche. Le petit Chris marcha droit sur cette seconde, et posa sans hésiter son doigt dessus.

– Ici ! C’est ici.

– Oui ? Mais encore ?

– Attendez un peu, vous n’avez encore rien entendu !

– Nous avons repéré trois mecs avec des insignes de gang. Ils marchaient comme s’ils croyaient que Burnley leur appartenait. Un peu comme Joe. On les a suivi jusqu’à un entrepôt où les attendaient d’autres gars du même calibre.

– Y avait des caisses bizarres dans cet entrepôt. On a trouvé une fenêtre ouverte et j’ai pu me glisser dedans. Ces caisses étaient pleines à ras bord d’armes. De quoi préparer une guerre !

– Avec les chauves-souris qui se promènent en ville la nuit, c’est parfois nécessaire. Vous êtes certains de ne pas vous être faits repérer ?

– On a filé dès qu’on a pu confirmer le contenu des caisses. Si quelqu’un nous a vus, il a dû nous prendre pour des curieux. Il ne nous a pas reliés à vous patron. Et même si c’était le cas, ils sont trop chargés. Ils ne pourront pas déplacer tout leur matos avant qu’on les attaque.

– On a filé comme des flèches ! Hasta la vista, baby ! Quoique dans cette circonstance, j’aurai plutôt dû balancer Je reviendrai !

– Nous connaissons ce film. Nous préférions le premier.

Double-Face resta un long moment à contempler en silence le doigt de Chris, et le point sur la carte dessous. Il était facile de deviner ses pensées. Malgré l’enthousiasme de ses deux subordonnés, il n’y avait que leur parole sur la véracité de leurs propos. S’ils se déplaçaient et qu’ils mentaient… Tout était donc une question de confiance. C’était léger alors qu’ils se connaissaient si peu. Certains dans la bande ne s’y seraient pas risqués sans au moins un second coup d’œil. Alors un des seigneurs du crime de Gotham City ? S’y engagerait-il ?

D’un autre côté, l’entrepôt désigné était une souricière facile. Il n’y avait que deux voies d’accès. Les bloquer toutes les deux seraient faciles pour empêcher leurs proies de s’enfuir. Si tout était vrai, il serait facile d’en finir rapidement.

La pièce s’éleva dans les airs puis retomba. La décision était prise.

– Marvin ? Les voitures sont prêtes ?

La planque disposait d’un garage. La bande y avait installé les véhicules qu’ils possédaient sous le commandement de Joe. Une jolie petite collection made in America. Mais leur nouveau chef se montrait plus réservé sur leur utilité. Il avait demandé de voler d’autres modèles, bien particuliers. Et toujours en nombre pair. Une lubie que ses subordonnés saisissaient de mieux en mieux. Et ils arrivaient de plus en plus à la précéder. Parfois, être simplement soigneux et travailleur suffisait à précéder positivement les penser de leur chef.

– Oui patron. Elles sont toutes prêtes. Elles n’attendent que votre ordre.

– Passez par l’armurerie. Chris monte avec moi. Tommy dans l’autre camion avec Marvin. Un guide dans chaque groupe. Vous, vous bloquerez le deuxième passage.

– A vos ordres patron !

Double-Face descendit le premier vers le garage. Il n’avait pas besoin de s’équiper. Il portait en permanence deux holsters sous les bras, chacun contenant un revolver chargé. Toujours deux, un pour Harvey et un pour l’être aux cicatrices. Toujours maintenir l’équilibre. Toujours. Il arrêta à côté du véhicule le plus proche de la sortie. Un petit camion de livraison, avec ouverture latérale. Et surtout un avant plat et renforcé. Idéal pour une voiture-bélier. Une stratégie qui avait déjà fait ses preuves plusieurs fois. Alors que le logo de la compagnie était encore visible sur les flancs, pas encore grattés, ce serait une livraison spéciale. Très spéciale.

– Nous sommes tous prêts patron.

– Parfait ! Alors allons-y. Allons montrer ce qu’il en coûte de s’installer à Burnley, chez nous, sans notre autorisation. En avant !

Au pas de course, les membres de la bande montèrent dans leurs véhicules. Deux groupes composés d’un nombre de voitures pair. Une symétrie très importante pour leur chef et même s’ils ne comprenaient pas totalement pourquoi. Au fond, cela leur importait peu tant que l’aventure les plaçait haut sur la liste des prédateurs de Gotham City. Et ce soir, ils partaient prétendre à ce rang. Gare à qui se trouverait sur leur chemin !
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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyDim 2 Aoû - 14:52
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HARVEY "DOUBLE FACE" DENT Ft. KATHERINE "BATWOMAN" KANE & CASSANDRA "ORPHAN" CAIN




Voilà quelques semaines que Kate en avait terminé avec sa chasse à la chauve-souris. Désormais, elle pouvait un peu mieux se concentrer sur son rôle au sein de la batfamille, et sur les relations qu’elle entretenait avec Barbara et Cassandra, bien qu’elle continuait d’éviter soigneusement de trop s’attarder sous le manoir Wayne.

Car cet endroit, la batcave, était imprégné de souvenirs, teinté d’émotions passées. Quelque chose dans cet endroit était trop profondément ancré dans le cœur de Kate. Évidemment, cela n’avait rien d’étonnant pour cette femme qui avait fréquenté cet endroit durant plusieurs années. Seulement, elle s’attachait à refouler cette vie qu’elle avait laissé derrière elle. Elle ne voulait pas y reprendre goût. Non, pire. Elle craignait d’y reprendre goût. Elle craignait de reprendre goût à cette vie de justicière masquée. Cette vie de sacrifices, aux services d’une ville à la justice biaisée et trop souvent bafouée par ses gardiens.

Cela faisait désormais deux mois qu’elle avait renfilé le costume de Batwoman, et elle craignait déjà de ne plus le raccrocher. Ces deux années de retraite, à l’écart de tout, l’avait privé d’une chose essentielle : l’adrénaline. Oui, Kate avait failli mourir à plusieurs reprises durant ces deux derniers mois, mais n’est-ce pas aux portes de la Mort que l’on saisit la vraie valeur de la vie ? Probablement. Le danger et le risque fonctionnait comme fonctionnerait un fix pour un camé. Une droguée, voilà ce qu’elle était devenue. Mais elle avait développé une addiction aux pires substances existantes : l’adrénaline, et la peur. Ces deux sentiments qui vous poussent à prendre des risques incommensurables et toujours plus grand pour vaincre l’accoutumance qui découle logiquement de la consommation excessive.

Mais comme beaucoup de drogués à travers le monde, cette addiction, elle l’avait développé pour oublier et combattre ses propres démons : la solitude, la perte d’un être cher, le sentiment de rejet, l’impression de ne pas être comme les autres… Un chagrin d’amour. Autant de blessures qui ne se résorberont probablement jamais sans aide. Et cette aide, Kate l’avait refusé. Mary lui avait proposé d’aller consulter un spécialiste, mais c’était hors de question pour la justicière pour qui il était inconcevable de s’ouvrir à un inconnu. Il lui était déjà si difficile de se confier à ses proches et à ceux qu’elle aimait.

Aujourd’hui, voilà qu’elle laissait les erreurs du passé se reproduire. Sa vie de justicière avait pris le pas sur sa vie privée. Le costume la dévorait littéralement, et le but qu’elle s’était fixé s’éloignait inlassablement, car en deux mois, elle n’avait trouvé aucune piste tangible lui permettant de retrouver Jason. Elle était devenue maussade… Morrose … Sombre et un peu plus chagrinée au fil des semaines. Il lui arrivait parfois de pleurer lorsqu’elle se retrouvait seule, car si le Joker lui avait arraché son fils, Jason n’avait pas pris la peine d’essayer de la retrouver à son retour, et ça, Kate ne savait comment l'interpréter.

Elle devait rester forte, non seulement pour elle-même, mais également pour Barbara, Cassandra et les autres. Alors, non-contente de porter un masque la nuit, elle se créa un second masque le jour. Une facette qu’elle montrait à tout le monde afin que personne ne s’inquiète ou ne puisse se douter que la Katherine Kane qu’ils fréquentaient au quotidien était en réalité complètement détruite. Afin de rester un exemple, un modèle fort pour cette génération à venir. Mais cela devenait de plus en plus difficile également. Les criminels redoublaient de violence et de férocité, certains grands noms du milieu courraient toujours dehors : Harvey Dent, le Joker, Le Pingouin et tous les autres magnats du crime continuait de mener Gotham à la baguette. Plus que jamais, les méthodes de Bruce semblaient dépassées et issues d’une autre époque. Une époque où les justiciers étaient vraiment craints. Aujourd’hui, alors le batsignal était presque devenu un appel au défi pour les plus grands psychopathes de cette ville. Quelque chose n’allait pas dans cette ville, et personne ne semblait avoir le courage de se servir de la solution qui apparaissait progressivement comme celle étant la plus évidente.



La plus radicale, mais la plus efficace. Peut-être qu’après tout, offrir la tranquillité à Gotham et à ses citoyens devait passer par l’élimination pure et simple de tous ces forçats et autres rebuts de la société. Elle n’y pensait qu’à moitié, mais peut-être que pour offrir la tranquillité à Gotham et à ces citoyens, la peur devait définitivement changer de camp.

Ce soir, comme tous les autres soirs, Cassandra et Kate avaient rendu visite à Barbara à la Tour de l’Horloge avant d’entamer leur veille nocturne. Les deux justicières se tenaient côte-à-côte, chacune prostrée sur une gargouille de l’édifice. Comme toujours, Kate surveillait le réseau de communication de la police, attendant patiemment qu’un évènement soit suffisamment grave pour demander leur intervention, mais ce soir, Gotham était étrangement calme. Bien sûr, il y avait quelques délits mineurs de commis, des vols, des agressions, quelques bagarres, parfois un incendie. Mais la Police pouvait s’en charger. Non, Kate attendait que les pires vermines de Gotham décident de s’éveiller pour intervenir et leur montrer que force devait rester à la Loi, quand bien même, plus les semaines passaient, et plus les justiciers semblaient eux-mêmes devenir hors la loi.

Hamilton Hills confortait chaque semaine sa position réticente envers les vigilants, mais bien qu’il ne fasse pas l’unanimité, ces allocutions faisaient suffisamment de bruit pour diviser et déstabiliser.

- La nuit promet d’être longue… soupira finalement Kate face à l’ennui. Après réflexion, elle se réjouit finalement de ce manque d’activité.

Peut-être que les citoyens de cette ville dormiront plus sereinement cette nuit. Mais quelque chose attira l’attention de la justicière qui reporta rapidement son regard sur Cassandra qui était à ses côtés. D’habitude, la jeune fille grognait, ou laissait même échapper un mot pour montrer son accord. Mais elle était restée étonnamment silencieuse. Bien sûr, Cassandra se plaisait également dans le silence, préférant parfois simplement observer le monde qui l’entourait, se régalant de chaque détail de la vie avoisinante avec une curiosité parfois malsaine. Mais même sa tête ne semblait pas bouger.

Soudain, la tête de Cassandra sembla lentement tomber de ses épaules, comme si la jeune fille était sur le point de s’endormir. Kate avait été très claire à ce sujet avec l’adolescente. Il était courant qu’elle lui répète plusieurs fois de considérer avec sérieux ses temps de repos. Mais la jeune fille préférait prendre l’air ou disparaître, parfois le temps d’une après-midi, voire d’une journée entière, avant de revenir le soir sans qu’il ne lui soit capable de parvenir à expliquer ce qu’elle avait fait de sa journée. Le passé de Cassandra était encore obscur pour Kate, mais le manque de sommeil touchait tout le monde, même la plus féroce des jeunes justicières, et Katherine s’apprêtait à donner une leçon à celle qui s’endormait sous ses yeux sur sa gargouille. Elle aurait pû simplement la réveiller en l'appelant par son nom, mais ce n'était pas la première fois. Cassandra jouait avec les limites de son corps et Batwoman en avait marre de se répéter. Elle cherchait désormais un moyen de se faire comprendre une bonne fois pour toute.

- Réveil ! hurla Kate, agacée, en poussant violemment Cassandra, la faisant basculer dans le vide. Le regard de la justicière suivi la petite masse sombre chuter, l’air las. Crois-moi que demain tu récupéreras correctement de la nuit, ma grande.

La petite se rattraperait, Kate le savait pertinemment, sinon elle n'aurait jamais pris ce risque inconsidéré. Au moins, peut-être que Cassandra retiendrait finalement la leçon cette fois car il n'y a rien de tel qu'un ascenseur émotionnel pareil pour marquer les esprits. Une fois qu’elle serait remontée, elles pourraient ensuite changer de position.


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Dernière édition par Katherine Kane / Batwoman le Mer 12 Aoû - 19:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyMar 4 Aoû - 0:53
– Arrête de lever la tête, Chris. Reste concentré sur la route.

Au moins, ce n’était pas lui qui conduisait mais Mike. Lui savait ce qu’il devait surveiller. Et restait assez maître de lui, ne trahissant que rarement sa nervosité. Et pouvoir s’occuper les mains et l’esprit l’aidait a continuer dans cette voie.

– C’est que… Patron, c’est la nuit… Vous n’avez pas peur des chauves-souris ?

Il ne parlait pas des animaux. A Gotham City, ce terme désignait un autre groupe. Dans les autres villes comme Métropolis, Central City, Coast City ou Star City, ils étaient désignés sous le surnom de collants. Les chauves-souris étaient les collants spécifiques de Gotham. Parfois, les résidents de l’Asile d’Arkham utilisaient aussi d’autres noms, beaucoup moins flatteurs.

– Ces saletés de chauves-souris ? Ah ! Ils viendront. Ou ils ne viendront pas. Quelle importance ? Oui, quelle importance ? Nous ne les chassons pas ce soir. Mais ils peuvent quand même survenir. Le hasard décidera si c’est le cas. Ce soir, demain… De toute façon, ils viendront tôt ou tard. Est-ce que tu comprends, Chris ? Et toi Mike ? Ne pensez pas à cela. Ne pensez à eux. Contentez-vous d’être prêts quand le moment arrivera. C’est tout. Quant à parler de peur… Ah ! Non, nous n’avons pas peur. Car nous connaissons le grand secret de Batman.

Les deux hommes de main échangèrent un regard inquiet. Par moment, il leur semblait que leur chef parlait avec une autre voix. Plus sombre, plus gutturale… Jamais amicale ou rassurante. Même s’il restait toujours intimidant, sa voix habituelle restait celle d’un humain. L’autre… Elle donnait l’impression de vouloir tuer ou détruire à n’importe quel prix. Seul un fin couvercle l’empêcherait de surgir et d’emporter ses cibles… Non, ça ne pouvait pas être ça. Ce serait trop effrayant que l’ancien procureur soit ce… ce…

– Vous… Vous connaissez le secret de Batman ? Vous savez de qui il s’agit ?

– Hein ? Non, pas celui-là. Celui-là, nous paierions cher pour l’apprendre. Très cher. Non, nous faisions référence à son utilisation d’un déguisement. Pourquoi il enfile un déguisement pour courir sur les toits de Gotham.

– Ah bon ? Et pourquoi ?

Double-Face secoua la tête et ne répondit pas à la question. A la place, il tendit le bras vers un bâtiment qui se rapprochait en face.

– Une autre fois. C’est bien cet entrepôt ?

– Oui patron. C’est celui-là.

– Ne ralentis pas, Mike. Au contraire, accélère.

– Vous voulez que nous enfoncions ce portail ?

– C’est la stratégie prévue.

– Avec plaisir !

Les pieds du chauffeur enfoncèrent les pédales pour que sa main droite sur le levier enclenche la vitesse supérieure. Le camion de livraison percuta les rideaux métalliques qui bloquaient l’entrée des véhicules. L’impact l’arracha presque entièrement de son support, laissant la place aux deux voitures suivantes de s’insérer sans forcer.

Il y avait cinq hommes dans l’entrepôt. Soit la moitié de la bande. Sauf qu’autant des hommes de main restaient à l’extérieur pour bloquer les fuites. Ce serait donc un combat égal. A l’exception d’un point. La peur que pouvait exercer l’un des criminels les plus craints de Gotham City. Avant même que ses deux pieds aient touché le sol, Double-Face avait déjà tiré. Figée par l’effet de surprise, sa cible encaissa la balle au niveau de l’épaule avec un cri de douleur.

– Messieurs, bonsoir ! Inutile de nous présenter. Ce que nous avons ici, c’est un manque de communication. Vous devez savoir que nous sommes à Burnley. Et Burnley est notre territoire. Tout ce qui s’y passe, le moindre trafic doit avoir notre approbation. Nous n’apprécions même pas les voleurs à la tire. Les règles ne changent pas simplement parce que nous nous absentons quelques temps. Surtout quand nous nous absentons. Par je ne sais quel hasard, vous avez pensé que vous pouviez vous installer ici. Mais les règles sont les règles. Vous ne pouvez pas y échapper. Nous confisquons toutes vos marchandises. Et vous…

La menace n’eut pas le temps d’aller jusqu’au bout. Comprenant enfin la situation, les gardes de l’entrepôt avaient commencé à se reprendre. Ils plongèrent derrières les obstacles les plus proches et déclenchèrent la fusillade. Double-Face était habillé ce jour-là de blanc et de noir. Sa manche droite cessa d’être immaculée alors qu’une tâche rouge s’y répandait. Mais il ne réagit pas à la douleur. Ce n’était qu’une égratignure, il avait déjà connu pire. Batman comme le Joker savaient comment briser les os à mains nues.

Jackie avança d’un pas, jetant un couteau. Qui alla se planter dans une caisse. Un coup pour rien. Le gros Paulie le couvrit le temps qu’il revienne se placer derrière une protection. De l’autre côté des voitures, Spice vidait son chargeur avait une telle régularité que l’attaquer impliquerait de s’exposer. Par contre, leur chef ne bougeait toujours pas.

– Nous sommes Double-Face ! Même Batman et ses assistants ont peur de nous !

La pièce s’envola soudain dans les airs, à la surprise des deux camps. Il osait prendre ce temps au beau milieu d’une bataille ? Un instant de flottement qui joua en sa faveur. Un moment de vide qui lui permettait de s’adonner à sa lubie. Et dès qu’elle fut satisfaite, son pistolet fut le premier à recommencer à cracher des balles. Il en dégaina un second. Mais surtout, il ne recula pas pour se mettre à l’abri. Il avançait en direction de l’ennemi.

Mike et Spice furent les premiers à réagir. Ils sortirent de leurs positions pour suivre leur chef. Le trio rejoignit sans encombre une position couverte, d’où ils purent recharger leurs armes. Chris se lança à leur suite au pas de course. Mais cette fois-ci, ce furent les défenseurs qui envoyèrent une nouvelle salve de balles. L’une d’elle ricocha à proximité de sa cheville. Il s’effondra aussitôt au sol, déséquilibré. Mais non touché. Ramassant son fusil, il pu se relever et franchir d’un saut la distance qui le séparait de ses camarades.

Le gros Paulie hésitait fortement à suivre la même voie. Il pensait certainement à toutes les parties de son corps qui dépassaient, autant de cibles faciles pour prendre une balle. Cible volontaire ou perdue. Et puis soudain, il pensa à son cœur. Tiendrait-il face à la poussée d’adrénaline nécessaire ? Ce menu de Big Belly Burger ne se révélait pas une bonne idée, après tout. Ou alors il aurait fallu monter dans une autre voiture. Une de celles de l’autre groupe. Heureusement, Jackie n’abandonnerait pas son ami.

Les gardes de l’entrepôt reculaient. Avec leur blessé, ils cherchaient une meilleure position à défendre. Il y en avait une, ils le savaient. Ils l’avaient préparé pour une telle occasion. Mais ils ne pouvaient pas se ruer dans cette direction. Cela impliquerait d’exposer leur dos le temps du trajet. Trop risqué. Ils ne pouvaient donc se déplacer qu’à reculons, et en continuant de maintenir un feu nourri. Ils n’avaient même pas besoin de faire attention à leurs munitions. D’autres avaient été préparées un peu plus loin.

Ce déplacement offrait une belle ouverture au gros Paulie. Jackie et lui se déplacèrent enfin pour rejoindre leurs camarades. Ce fut d’ailleurs ce dernier qui traina le plus. Il lui fallait récupérer son couteau. Double-Face, Spice, Mike et Chris avaient recommencé à avancer. Les rattraper impliquait d’accélérer. Quand soudain… Le cri de douleur de Paulie s’accompagna d’une tâche rouge sur son flanc. Il avait été touché. Un examen rapide révéla que ce n’était que dans le gras. Plus de peur que de mal. C’était tout de même beaucoup pour lui.

Il n’était pas le seul blessé. Assis contre une caisse, Mike transformait son bandana en garrot pour sa cuisse. Puis il se releva et recommença à avancer en boitant. Pas question de rester en arrière. Jackie le comprenait aussi. Chassant une mèche rousse de devant les yeux, il se pencha et aida son ami à se redresser.

– Debout ! Il faut qu’on y aille ! En avant ! Debout !

En face, les défenseurs souffraient toujours. Toujours en cours de retraite, ils glissaient d’une couverture à une autre. Un second blessé les ralentissait. Ils devaient le soutenir pour ne pas le laisser en arrière. Pour ne pas l’abandonner à la vindicte des attaquants. Une fois qu’ils seraient arrivés au bout du couloir, ils seraient en meilleure position. Ils pourraient mieux tenir le siège.

Mais Double-Face continuait à avancer, pistolets en mains. Il semblait indifférent aux balles qui flottaient autour de lui. Il souriait, même. A moins que ce ne soit un effet d’optique dû aux lèvres déformées sur son côté gauche. En tout cas son attitude était terrifiante. Porteuses d’absolus. Et la mort n’était-elle pas le plus grand des absolus ?

Non ! Ils ne devaient pas penser à ça. Ils pouvaient encore s’en sortir. Et même en profiter pour se faire un nom. Ils s’étaient préparés pour ça. Ils s’étaient même préparés pour les chauves-souris. Il leur suffisait d’atteindre le coin qu’ils avaient préparé pour ce genre d’attaque. Et alors… Et alors…

Mais Double-Face continuait à avancer, pistolets en mains. Et soudain…
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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyMer 5 Aoû - 1:21
« Pardon » ce fut le seul mot qui lui vint en tête quand, après s’être rattrapé avec quelques acrobaties pour revenir jusqu’à son point d’accroche initial, d’où Batwoman venait de la pousser. La jeune fille fit face à sa mentor, son air piteux se cachant sous son masque. Cassandra ne lui en voulait pas, non, l’acte de Kate lui avait semblé légitime : c’était ainsi qu’elle avait été éduquée, payant pour chacune de ses erreurs durement. Somnoler lors de ses rondes était une erreur. Une erreur beaucoup trop répété, ces dernières semaines… Cassandra avait tant à cœur de bien faire, de réussir à être à la hauteur, qu’elle abusait de ses limites. Si le jour elle s’entraînait sans relâche dans la batcave, la nuit elle ne laissait aucun répit au crime. Batwoman avait beau essayer de la prévenir des dangers d’ainsi brûler la chandelle par les deux bouts, Cassandra n’entendait rien. Elle voulait toujours faire plus… Toujours plus.

Cassandra avait le sentiment qu’elle aurait dû dire autre chose, peut-être essayer de s’expliquer, de donner des mots pour se justifier, mais avant qu’elle n’en ait le temps, Batwoman intercepta quelque chose sur les communications de la police. Une fusillade entre gang. Un règlement de compte ? Quelque chose d’assez imposant pour qu’à peine l’annoncé tombé, les deux héroïnes s’envolent vers la zone de l’affrontement.

L’avantage principal des entrepôts de Gotham est leurs larges et grandes fenêtres qui surplombant les lieux. Idéal pour surveiller sans être vu en retour, planifiant ainsi un assaut surprise avec le meilleur angle d’approche.
Cassandra observe la scène, regardant les forces en position, comptant le nombre de cibles à neutraliser, repérant les chefs de chaque camps. Orphan ne connaît personne à Gotham, pas de noms, pas de réputations, pas de masque, tout ce qu’elle voit, ce sont des proies qu’elle doit vaincre. Même d’ici, ses yeux percent les défenses de ses cibles, déshabillant leurs faiblesses, voyant où frapper et comment faire pour les tuer rapidement, sommairement. Non, non elle ne le fera pas, bien sûr, mais elle ne peut s’empêcher de le voir, de savoir. Toute son éducation lui indique comment être une implacable meurtrière, et pourtant elle refuse de le faire.
Clignant de ses paupières fatiguées, Orphan essaie plutôt de se concentrer sur les points à atteindre pour les neutraliser, les blesser de façon non létal. Cela lui demande plus de concentration, mais elle en est capable. Elle doit rester concentrée, ne pas faire d’erreur, ne pas échouer. Elle en est capable, elle le sait... Mais il faut faire vite, très vite, où ils risquent de tous se tuer.

Cassandra, disciplinée à l’excès, attend pourtant jusqu’à ce que Batwoman lui donne le plan, et son feu vert. A peine le fait-elle que la vigilante explose la vitre par laquelle elle s’élance, profitant de la pluie de bouts de verres et de la confusion pour se rajouter à l’affrontement, utilisant son grappin pour diriger sa chute, alors qu’elle lâche deux fumigènes : une de chaque coté de l’affrontement, tandis qu’elle tombe, tel un rapace, sur l’un des tireurs qui n’a pas le temps de riposter, seulement de crier, avant d’être mis K.O sommairement par une frappe puissante et précise.
Et d’un, plus que tous les autres…
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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyJeu 6 Aoû - 18:09
Quelque chose venait de tomber sur Paulie. Jackie ne pouvait pas voir quoi à cause de la fumée, mais il était trop près pour ne pas entendre. Son ami ne gémissait même pas, il devait être complètement sonné. Il ne pouvait pas le laissé dans cette situation ! Il devait lui venir en aide ! Impossible de viser dans ces conditions, il s’en remit à son couteau. Un coup, deux coups, trois coups… L’agresseur devait se trouver par ici. Mais ne rencontra toujours que du vide. Où était donc sa cible ? Elle ne pouvait pas être bien loin ! Et puis soudain, des détails émergèrent. Une silhouette sombre, de petite taille mais parfaitement proportionnée. Une poitrine naissante indiquait une femme. Une jeune, certainement une adolescente. Bah ! Cela ne changeait rien. Elle était habillée d’un collant noir et d’une cagoule qui ne laissait voir ni bouche ni nez, comme une chauve-souris. Il devait donc… Une main gantée vint écraser sa paume contre sa tête. Comment quelqu’un d’aussi petit pouvait-il disposer d’une telle force ? La tête du rouquin partit en arrière, et cogna une caisse. Les deux chocs firent danser des étoiles devant ses yeux. Sa dernière pensée avant de sombrer dans l’inconscience fut de la frustration pour être assommé aussi facilement… Quelle impuissan…

Un peu plus loin, Double-Face serrait les dents. Son cerveau tournait à plein régime pour analyser la situation. La réactivité était nécessaire face à des chauves-souris. Toujours. Le hasard avait donc voulu qu’ils en croisent ce soir. Le hasard était roi, hors de question de le contester. Il fallait seulement s’y adapter. Les nouveaux arrivants n’étaient certainement pas le GCPD. Si l’alarme avait été donnée, il y avait dans leurs rangs bien trop de feignants et de corrompus qui s’enfuiraient devant tout risque. Paralysant l’action générale. C’était ainsi que le crime prospérait, par les déficiences des gardiens de l’Ordre. Ah, si Gordon l’avait écouté… S’il avait effectué un vrai ménage dans ses rangs avant qu’il soit trop tard… Mais c’était dans une autre vie. Il était alors de l’autre côté. Il n’avait plus aujourd’hui aucun intérêt à ce que la police s’améliore. Bien au contraire.

Déjà, on pouvait être sûr que ce n’était pas Batman. Le gaz n’était pas sa méthode. Il lui arrivait parfois d’y recourir, mais pas pour annoncer son arrivée. D’ailleurs il ne l’annonçait jamais. Il aurait d’abord commencé par s’en prendre aux lumières. Il aurait brisé les ampoules avec des projectiles divers. Il aurait ensuite profité de l’ombre pour neutraliser les combattants les plus éloignés. La peur et le doute auraient alors envahi les survivants. Les deux camps ennemis auraient peut-être envisagés de s’unir contre la nouvelle menace. Il n’en aurait pas laissé le temps. Sa cible suivante aurait été le danger le plus important. Soit le groupe dans lequel se trouvait Double-Face. Ils se connaissaient assez pour savoir de quoi l’un et l’autre étaient capables. Si certains espéraient encore s’en sortir à ce point, ce serait le moment pour s’enfuir. Peut-être. Batman savait exactement ce qu’il faisait. Et ce n’était pas ceci.

Ce n’était pas non plus le Robin de Blüdhaven. Il serait déjà en train de jacasser. Il parlait trop, tout le temps. Depuis que le chevalier noir l’avait recruté, il s’était toujours montré bruyant et moqueur. A se demander comment il pouvait se montrer aussi discret que son professeur. Quand il le voulait. En plein combat jamais. Robin 2 à retirer de la liste des candidats lui-aussi. La fumée dérangerait autant ses lignes de tirs que celle de la bande à Double-Face ou leurs adversaires. Non, il serait resté en hauteur, là où il pourrait mieux aligner ses cibles. Une fois repéré, ses adversaires n’auraient qu’à s’écarter un peu. Il serait obligé de venir au contact et surtout en pleine lumière. Suivant, le Robin 3  idolâtrait trop le numéro 1. Il répétait les mêmes manœuvres. 4 ou 5 ? Non, ils n’entraient pas dans le schéma. Pas plus que la gamine rousse qui trainait régulièrement avec eux. Non, le cercle premier de Batman n’était pas impliqué.

L’utilisation des fumigènes trahissait un entrainement militaire. Même le GCPD n’y avait que rarement recours. Le chevalier noir en avait certainement reçu un. On pouvait deviner en lui toutes sortes de formations. Mais il avait su l’adapter à son environnement et au personnage particulier qu’il s’était construit. Ses élèves suivaient tous la voie qu’il avait tracé. Qui donc s’en écarterait pour recourir à une stratégie d’équipe d’intervention ? Qui serait aussi basique, presque primitive dans son approche ? Ah. Oui, bien sûr. Elle. Ce ne pouvait être qu’elle. Et elle s’était dégottée un assistant ou une assistante personnelle, à en juger par les deux sources de bruits.

Double-Face avait plusieurs fois affronté Batman et ses congénères. La chauve-souris pouvait être seul et se révéler une menace extrêmement dangereuse. S’il ne les coordonnait pas, ses assistants et imitateurs perdaient en efficacité. Si les bonnes contre-mesures étaient appliquées. L’ancien procureur recula dans l’ombre. Deux tas de caisses laissaient passer un interstice par lequel il pouvait se glisser et observer en toute sécurité. Ainsi, il pourrait établir une stratégie pour se débarrasser de ces nouveaux adversaires le plus efficacement possible. Ses deux moitiés étaient parfaitement d’accord sur le sujet. Mais il fallait quand même que la pièce donne son accord. Un lancer rapide lui autorisa ce repli.

La fumée se dissipait, autorisant une meilleure vision du champ de bataille. C’était bien Batwoman, qui se battait contre les gardes de l’entrepôt. Elle en avait assommé un. En plaquait un second contre le mur. Affrontait dans le même temps un troisième avec un seul bras. Et une jambe au moment de crocheter les pieds adverses. Elle aurait même pu l’achever si elle ne devait pas partager son attention des deux côtés. Les deux derniers défenseurs restaient à l’écart. L’un des deux était trop blessé pour espérer tenir un tel combat. Inutile. Quand elle viendrait pour eux, ce serait du un contre un. Double-Face n’avait aucun doute sur le fait que cela arriverait. Elle était l’une des plus efficaces parmi les copies et larbins de Batman. Une des rares adultes de la bande. Un soldat de qualité. Mais…

De l’autre côté, les hommes de main de Double-Face affrontaient une petite nouvelle. Du moins, leur chef ne l’avait encore jamais rencontrée sous ce costume. Il ne pouvait donc pas la jauger correctement. En tout cas, elle s’était déjà débarrassée de Paulie et Jackie. Avec sa jambe blessée, Mike ne devrait pas faire long feu. Resterait Spice et Mike. Ce dernier la sous-estimerait certainement à cause de son âge apparent. Le naïf ! Les chauves-souris recrutaient jeunes. Et ne laissaient jamais venir sur le terrain ceux qui n’auraient pas le niveau. Si Batwoman lui laissait toute cette partie du champ de bataille, alors c’est qu’elle l’en jugeait parfaitement digne. A en juger par l’état de Paulie et Jackie… Elle aurait pu en éliminer un par surprise. Le second ce serait plus difficile. Elle bougeait comme un membre de la Ligue des Assassins, sans le moindre mouvement parasite. Un autre gage de qualité. Si seulement elle se souciait un peu plus d’entretenir sa défense…

Alors, quelle stratégie adopter ? Il devait se décider vite. Des deux côtés, les combattants ne résisteraient pas longtemps face à ces nouveaux adversaires bien mieux entrainées. Il y avait bien sûr des renforts dehors. Il pouvait les appeler et les envoyer affronter ces deux furies. Mais seraient-ils vraiment utiles ? Ils n’étaient pas mieux formés que ceux qui se faisaient dérouiller devant ses yeux. Ils ne tiendraient pas beaucoup plus longtemps. Au mieux, ils lui laisseraient un peu de temps pour s’enfuir. Mais il ne voulait pas en arrive là. Ce serait trop humiliant alors qu’il était encore en phase de reconstruction. Son image pouvait survivre à une arrestation rapide après son évasion. Les chauves-souris étaient les chauves-souris après tout. Mais hors de question de se ridiculiser en s’enfuyant.

Il lui fallait donc trouver une opportunité. Double-Face ne pratiquait pas les arts martiaux. A peine quelques cours de self-défense. Il avait aussi autrefois suivi des entrainements de boxe, à un niveau très amateur. Cogner dans des sacs de frappe ne lui avait jamais permis de résister face à Batman et ses acolytes surentrainés. Il ne pourrait jamais faire face à ces deux adversaires en même temps. Un seul à la fois serait déjà plus que difficile. Mais les années et différents combat avaient bien appris qu’un seul coup bien placé pouvait neutraliser n’importe quelle défense. Même les plus solides. Surtout les plus solides.

Donc maintenant attendre l’opportunité. Les combats restaient à proximité. Elle ne devrait donc pas tarder. Il fallait seulement espérer que Mike, Chris et Spice résisteraient assez longtemps pour emmener la petite nouvelle à portée. Pour les adversaires de Batwoman… Double-Face s’en moquait. Ils n’étaient pas sous sa responsabilité. Il était venu dans cet entrepôt pour les combattre. Ils devraient de toute façon être jugés pour s’être installés sur son territoire. Si la chauve-souris militaire les abimait avant, ce n’était pas un problème. De toute façon, il faudrait les enchaîner toutes les deux le plus possible afin de garder l’effet de surprise. Nécessaire. Indispensable. Double-Face s’enfonça un peu plus dans l’ombre et attendit…
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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyMer 12 Aoû - 19:47
LIVRAISON SPECIALE



HARVEY "DOUBLE FACE" DENT Ft. KATHERINE "BATWOMAN" KANE & CASSANDRA "ORPHAN" CAIN



Les règlements de comptes étaient courants à Gotham City, mais une information bien particulière capta l’attention de Katherine lorsqu’elle intercepta les communications du département de police. Double-Face aurait été aperçu sur les lieux des faits. Voilà quelque chose d'intéressant. L’ancien procureur général de la ville n’avait pas perdu de temps depuis son évasion, il y a presque dix jours. Kate n’avait pas eu le temps d’enquêter pour retrouver sa trace, mais ce soir, il semblait se jeter dans la gueule du loup en attirant son attention. Cela confortait Kate dans l’idée que les pires saloperies de cette ville ne restaient jamais trop longtemps en sommeil. Très vite, le goût pour le chaos, l’appât du gain ou la soif de conquête et de violence venait à se faire ressentir. Un délicieux appel auquel il leur était difficile de résister.

Ainsi, ce soir, Double Face avait succombé à l’appel du pouvoir. Son gang d’abrutis et son territoire s’étaient effondrés avec son arrestation, mais il semblait avoir réussi à rallier les troupes afin de reconquérir ce qu’il pensait certainement lui être dû. Voilà une chose que les justiciers de cette ville ne pouvaient tolérer. Une chose que Batwoman n’accepterait pas.

L’ordre prévaudra sur le chaos.

Le plan était simple, mais efficace, comme toujours. Il n’était pas nécessaire de concevoir une manière d’opérer trop complexe pour mettre hors d’état de nuire deux bandes rivales. Par contre, il ne faisait aucun doute sur le fait que la capture de Double-Face s’avérerait compliqué. L’ancien procureur reste un adversaire malin malgré son trouble de la personnalité. Peut-être Kate devait-elle contacter Bruce ? Non. Si elle n’était pas capable d’assurer seule, sans avoir constamment recours à Bruce, alors elle n’était d’aucune véritable utilité. Son mentor était déjà bien trop occupé, son rôle était de le soulager. Aussi bien dans la formation des jeunes que dans la capture et la traque des criminels échappés.

Sur son signal, Cassandra s’engouffra dans l’entrepôt en passant à travers une vitre puis fit exploser deux fumigènes dans le bâtiment. Kate plongea à l’intérieur juste derrière elle, et les deux justicières plongèrent dans la mêlée.

Elle s’attendait à une résistance plus ardue de la part de ses adversaires. Par le passé, elle avait connu des hommes de main bien plus redoutables que ceux qu’elle affrontait ce soir, et Dieu sait que la Batwoman de ce soir n’était plus aussi féroce que celle qu’elle avait laissé derrière elle. Cassandra n’avait de ce fait aucun mal à éliminer ces opposants qui tombaient l’un après l’autre.

Au cours du combat, Batwoman projeta si violemment l’un de ses adversaires contre des caisses, que celles-ci s’effondrèrent sous le choc, dévoilant celui qu’elle espérait trouver ce soir.

- Harvey, siffla Batwoman en apercevant le visage défiguré de l’ancien Procureur Général de Gotham, elle l’agrippa au col sans qu’il n’ait le temps de bouger, mais un craquement sourd suivi d’un hurlement féminin retentit. Hein ? Kate détourna le regard, Cassandra venait de recevoir un méchant coup de barre de fer et s’effondrait contre le sol. Enragée, elle envoya son poing enragé dans le visage de Dent avant de le projeter au sol. Il n’était plus une priorité, car Kate s’était fait une promesse, celle de ne plus jamais perdre l’un de ses proches. Surtout pas l’un de ses enfants.

Elle dégaina sa batgriffe, et pressa la détente. Le câble s’enroula autour de la barre de fer que tenait celui qui avait mis Cassandra à terre. Il s’apprêtait à lui porter un second coup, alors qu’elle gisait toujours au sol. Kate lui arracha son arme de fortune des mains puis bondit furieusement sur lui pour finalement lui délivrer un terrible uppercut qui fractura sa mâchoire dans un craquement sinistre. Elle le saisit ensuite à la gorge et écrasa son crâne contre son genou. Le criminel tomba lourdement contre le sol, inerte sous les yeux de son camarade de mésaventure.

Batwoman se retourna lentement vers son dernier adversaire qui semblait prendre peur. Son expression faciale démontrait que malgré son âge, la justicière inspirait encore la crainte chez les criminels, elle s’en délecta et lui balança un coup de poing en pleine figure qui le fît s'effondrer. Le malfrat se traîna au sol pour tenter d'échapper à son prédateur.

- Cours, grogna t’elle, plus menaçante que jamais, tandis que son ombre imposante se dessinait sur lui. Ou je vais te faire vraiment... Vraiment très mal.

Le tintement d’une pièce résonna dans l’entrepôt désaffecté. Kate aida Cassandra à se relever, elle passa ses mains de chaque côté du visage cagoulé de sa protégée pour s’assurer qu’elle allait bien. Des bruits de pas semblèrent se rapprocher dans leur dos.

- Je t’ai laissé une chance, Harvey, elle relâcha le visage de Cassandra, puis lui murmura qu’elle s’occupait de tout à partir de maintenant. Car pour une raison qui lui échappait elle imaginait le pire, elle imaginait Cassandra mourir sous ses yeux impuissants. Elle s’imaginait encore perdre l’un de ses enfants. J’en ai marre de voir les ordures telles que toi se jouer de cette ville et ses citoyens en multipliant les séjours à Arkham. J’en ai marre de cette lutte interminable. Alors Harvey, ou Double-Face, ça n'a aucune importance. Elle se retourna. J’espère que tu as une paire d’As dans la manche de ce beau costume, parce que si ce n’est pas le cas, je t’assure que ce n’est pas à Arkham que tu iras ce soir, conclut Batwoman en faisant craquer ses phalanges et en ajustant ses gantelets.



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MessageSujet: Re: [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé]   [mission] Livraison spéciale (avec Batwoman & Orphan) [terminé] EmptyJeu 13 Aoû - 21:12
Ce qui restait des lèvres de Double-Face se retroussa en un rictus inquiétant. Il ne fit aucun geste pour s’enfuir. Au contraire. Il se pencha en avant, presque en position de garde. Mais sa main gauche restait hors de vue. Que cachait-il ? Il semblait évident que son attaque viendrait de ce côté. Beaucoup trop évident. Un piège ? L’ancien procureur ne semblait pas se soucier de se découvrir autant.

– Des as ? C’est le Joker qui se bat avec des cartes ! Est-ce que nous ressemblons au Joker ?

– Pour moi, vous vous ressemblez tous.

– Pauvre idiote ! Si ce que tu faisais était vraiment utile, nous n’aurions pas eu à changer de voie ! Cette guerre n’est qu’un puits sans fond qui détruit tous ceux qui s’en approchent. Nous n’en sommes qu’un nom. Et toi aussi !

Sa main gauche réapparut soudain, armée d’une chaine. Peu importait que l’on ait deviné de quel côté viendrait l’attaque, sa portée la rendait difficilement évitable. Elle vint s’enrouler autour du bras droit de Batwoman, liant les deux adversaires. Il enchaina aussitôt avec un direct du droit. Contré ! La rousse tenta de riposter avec un coup de tête, mais un pied vint frapper sa cheville, lui faisant perdre l’équilibre. L’élan nécessaire dans les deux cas amortit les chocs. Les adversaires s’effondrèrent au sol, s’entrainant l’un l’autre.

Batwoman voulut se relever de suite, mais une pression sur cette chaîne la ramena aussitôt à l’horizontale. Impossible de se redresser dans ces conditions. Un coup de coude en pleine poitrine expulsa l’air de ses poumons. Double-Face s’appuyait sur elle plutôt que de chercher à prendre un meilleur appui. Elle essaya de le chasser d’un revers, mais il continua de s’appuyer encore plus. D’aussi près, les cicatrices à l’acide sur la moitié gauche de son visage étaient encore plus laides.

Elle ne pouvait pas lui échapper, pas avec ce lien enroulé autour de son bras droit. La lutte au sol favorisait la force brute et le poids de son adversaire plutôt que son agilité et sa technique. Mais il ne pouvait pas prendre assez d’élan pour un coup à pleine puissance. Il n’était pas non plus assez lourd pour l’écraser de manière dommageable. Ils en étaient réduits à gigoter en frappant à côté. Dans les airs et contre le sol. Ils ne se causaient pas plus que quelques égratignures à peine. Les contres se montraient incomplets, mais suffisaient pour écarter suffisamment les menaces par poings, coudes, genoux ou pieds.

Jusqu’à ce qu’elle réussisse enfin à ramener ses deux jambes entre eux, et à pousser. L’ancien procureur fut obligé de partir en arrière, lâchant la chaîne. Et elle put enfin s’en débarrasser, la jetant le plus loin possible. D’un saut carpé, elle revint en position debout, ses mains reprenant une position de garde. Son adversaire avait plus de mal à se remettre en position de combat, ce qui lui arracha un court sourire.

– Te voilà désarmé maintenant…

– Vraiment ?

Il avait déjà dégainé un pistolet. Vite, un batarang ! Le lancer resta approximatif, trop rapide. Mais suffisant pour atteindre l’arme. Endommagée, il devenait inutile. Sauf qu’il en avait un second, qu’il braqua alors en direction de sa partenaire.

– Orphan !

– Nous connaissons ton point faible.

D’un bond, elle sépara la distance et le repoussa dans des caisses. Ses deux mains agrippèrent son poignet, le cognant contre le sol afin qu’il lâche sa dernière arme. Elle s’acharna sur ce point, comme déchainée. Il lui fallait alors ignorer les coups de poing qui lui martelaient les côtes. Une fois ce pistolet envoyé au loin, elle pouvait se concentrer sur d’autres cibles. Comme cogner le visage. Avec ses mains, ses avant-bras et ses coudes.

Et pourquoi pas une clé de bras ? S’il tenait tellement à s’en servir. Les grognements de Double-Face trahissaient sa douleur. Mais il n’abandonnait pas, même avec ses os au bord de la rupture. Il cherchait à se dégager en force. Mais elle tenait bon. Elle savait exactement ce qu’elle faisait. Si elle continuait à presser…

– C’est fini, Harvey ! C’est fini pour toi !

– Ah ! Tu crois que tu as gagné ? Tu crois… Tu crois que c’est aussi simple ? Idiote ! Ah ! C’est la Belle qui a tué la Bête. C’est ce que tu crois ? Ah ! Nous avons… Nous avons une question pour toi ! Pourquoi est-ce si dur de battre un schizophrène ? Alors ? Ah ! Parce que… Parce qu’ils ne sont jamais seuls ! Jamais ! Ah ! Nous savons, nous ne sommes pas du genre à jouer avec les énigmes. Ah ! Ce n’est pas notre genre. Mais nous avions besoin d’une diversion pour gagner un peu de temps !

– Quoi ?

Le temps de comprendre les derniers mots de son adversaire, il était trop tard. Elle tourna la tête uniquement pour voir la barre de fer fondre vers elle. Le dernier homme de main était revenue dans son dos. Puis ce fut le choc. Le noir. L’inconscience.

– Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, c’est de faire croire à tout le monde qu’il n’existait pas. Et une chauve-souris de moins ! Vous allez bien patron ?

– Nous survivrons, Spice. Merci pour ce dernier coup. Comment vont Mike et Chris ?

– Comme vous patron, je survivrai. Le gamin par contre… Il va avoir besoin de soins urgents. La chauve-souris lui a écrasé la mâchoire. Saleté !

Le benjamin de la bande trainait toujours au sol, comme agité de spasmes. Il ne pouvait même pas crier pour soulager sa douleur.

– Pauvre Sugar. Elle l’aimait bien.

Double-Face haussa les épaules, comme si le dernier point mentionné par Spice n’avait pas d’importance. Il ramassa un de ses revolvers. L’autre était cassé et devrait être réparé. Du coin de l’œil, il remarqua que la gamine en collants noirs essayait de se redresser. Un coup de pied en pleine tête l’envoya rejoindre sa partenaire dans le monde de l’inconscience.

Le regard de Double-Face passa d’une justicière à l’autre. Il savait ce qu’il lui restait à faire. Une seule manière de juger. Toujours. La pièce s’envola dans les airs. Retomba… Batwoman vivrait. Sa petite camarade… Le jugement de la pièce fut le même. Il n’exécuterait aucune des deux ce soir.

– Que l’un de vous deux aille chercher une corde pour ligoter ces deux là. La pièce ne souhaite pas qu’elles soient tuées ce soir. L’autre ira chercher ceux qui attendent dehors. Nous devons charger nos blessés et un maximum de ces caisses avant que d’autres importuns ne rappliquent.

– Quoi ?

Le dernier des défenseurs de l’entrepôt encore conscient se sentait si surpris par la déclaration du chef des assaillants qu’il en oublia le danger. Et celui-ci se rapprochait à chaque pas de l’ancien procureur dans sa direction. Dans son état, il était trop blessé pour être encore capable de se défendre. Et il semblait avoir vexé l’homme qui le surplombait maintenant. Double-Face ne se souciait pas de vérifier l’exécution de ses ordres. Ils étaient suivis, c’était un fait. D’autres membres de son gang entraient dans l’entrepôt et commençaient à déplacer tout ce qu’ils devaient prendre. Ils n’avaient visiblement aucune envie de désobéir ou de se mêler à la nouvelle occupation de leur chef.

– Quoi donc ? Le jugement de notre pièce te déplait ? Pourtant il est légitime. Il n’est que l’expression du hasard. Et le hasard est roi. Il décide de tout. Tu préfèrerais que la police te traîne devant un tribunal ? Qui déciderait si ton avocat est un débutant ou un ténor connaissant toutes les ficelles ? L’argent pour corrompre les témoins, quel hasard t’aurais mis en sa présence ? Un tel nait riche et puissant et un autre pauvre avec le crime pour seul débouché… Le hasard décide tout ! Notre pièce est le jugement du destin le plus sûr, car il supprime tous les intermédiaires. Un lancer et tout est décidé… Ici même, il décide de ton avenir ! Tu vas fermer les yeux. Peut-être que le hasard va te permettre de les rouvrir et de te dire "encore une jolie journée de soleil"…

Le bruit de la pièce flottant dans les airs sembla résonner dans le silence.

– Ou peut-être pas.

Il n’y eut qu’un seul coup de feu. Ce fut amplement suffisant. Puis Double-Face passa à un autre de ces défenseurs de l’entrepôt. Ce gang qui avait voulu s’installer sur son territoire. Bien qu’inconscients, tous devaient être jugés. La pièce s’envola dans les airs encore une fois. Puis une autre. Et encore…

Finalement, quand un autre justicier de Gotham City précéda le GCPD et délivra Batwoman et Orphan de leurs liens, il les trouva abandonnées à proximité de cinq cadavres et de nombreuses cartouches vides. Une situation qui aurait pu poser des questions chez les policiers. L’entrepôt avait été vidé de quasiment tout son contenu. Aucune caisse n’avait été laissée en arrière. Double-Face était venu, avait marqué son territoire et s’était emparé de tout ce qui dépassait. Par cet acte, Burnley était averti. Et au travers, tout Gotham City.
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