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 Un Bouquet de Magnolias et de Camélias [Solo]

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Pamela Isley / Poison Ivy

Gotham ID Card
Disponibilité RP:
Relations conflictuelles: Batman et tous les justiciers
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Pamela Isley / Poison Ivy

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MessageSujet: Un Bouquet de Magnolias et de Camélias [Solo]   Un Bouquet de Magnolias et de Camélias [Solo] EmptyMer 10 Juin - 3:16
Un Bouquet de Magnolias et de Camélias
Poison Ivy
« Les femmes sont impitoyables avec les gens qu'elles n'aiment pas. »

Cette phrase tiré d’un roman français qu’elle avait lu il y a bien longtemps faisait toujours sourire Ivy, car elle trouvait que cela la représentait bien. Quand elle se mettait en tête de se débarrasser de quelqu’un qui le méritait, et donc quelqu’un qu’elle ne portait pas dans son cœur, elle savait se montrer impitoyable. Elle ne laissait aucune chance aux victimes qu’elle s’était choisie. On pouvait comparer ça à une sorte de justice divine, la divinité étant la Nature, et Poison Ivy son arme. Les innocents étaient épargnés, les coupables punis. Si elle continuait comme ça, le monde finirait par enfin tourner rond.

En parlant de coupable, elle avait trouvé la prochaine personne qui tomberait, victime de la justice qui l’attendait. Un homme, bien évidemment, un nouveau venu sur la scène politique de Gotham. Malgré sa jeunesse, malgré le monde dans lequel il avait grandi, il avait choisi une voie politique le menant à renier tout ce qui prouvait que la Terre était en danger. Et comme il était jeune et charismatique, il arrivait facilement à rallier les foules. Les humains étaient comme des moutons, ils suivent en troupeau sans forcément réfléchir. Il suffisait d’une personne suffisamment convaincante. Et malheureusement, ces personnes se trouvaient souvent sur une extrémité du spectre politique qu’Ivy haïssait tout simplement.

Son plan était simple, mais efficace, elle l’avait déjà testé plusieurs fois. Elle allait aller à sa rencontre, le séduire et le faire tomber en l’empoisonnant. C’était ce qu’elle faisait à chaque fois, et jusque-là, ça avait fonctionné parfaitement. Sauf la fois où elle avait croisé Cheshire, mais là encore, l’homme avait fini par mourir, donc on pouvait compter ça comme une victoire. De plus, Ivy avait toute les cartes en mains pour faire tomber les hommes à ses pieds. Dans un premier temps, elle avait la beauté. Pour faire un trait d’humour, on pouvait même dire qu’elle était une belle fleur. Mais ce n’était pas de la vanité mal placé. Depuis son enfance, elle avait entendu tout le monde lui dire à quel point elle était belle, qu’elle était une jolie petite fille, une magnifique jeune femme, et d’autres encore. Mais ce n’était pas tout ce qu’elle avait. Elle était aussi intelligente. Très intelligente, même. C’était un peu comme la Nature. En effet, la Nature est belle à en couper le souffle, et est extrêmement intelligente car elle s’adapte partout. C’était en cela que Poison Ivy et elle ne faisait qu’un.

Pour mettre son plan à exécution, Ivy s’était préparée en faisant attention au moindre détail. Ce soir-là, elle trouverait sa victime dans un gala organisé par son parti politique. Et au vu de l’orientation politique de celui-ci, elle avait dû accorder sa tenue. Une robe qui la mettait en valeur, sans trop en dévoiler. Elle la trouvait tout simplement hideuse. Mais bon. Elle la mettrait à recycler une fois qu’elle aurait terminé sa petite aventure. Pour aller avec cette robe, elle avait attaché ses longs cheveux roux en un chignon élégant et sophistiqué qui ressemblait sans s’y méprendre à celui de sa grand-mère. Et enfin, elle s’était légèrement maquillée, il ne fallait pas en faire trop à ce niveau-là. Elle était parfaite pour ce rôle. Elle s’efforça de donner à sa peau une teinte rosée délicate. Voilà, elle était fin prête.

Le gala avait lieu au Grand Hôtel Royal, un des endroits les plus chics de Gotham City. C’était tristement ironique, d’une certaine façon, quand on sait que les gens qui votent pour ce parti vivent souvent dans une certaine misère. Mais bon, il y a aussi des gens extrêmement riches à satisfaire dans leur électorat. Elle se présenta à l’entrée de la salle, un homme en costume filtrait les entrées à l’aide d’une liste. Il allait falloir plus que ça pour la garder en dehors. Personne n’avait pensé à mettre à jour leur système de sécurité ? C’était vraiment… Dommage. Elle se présenta donc à l’homme, un sourire aux lèvres et des phéromones dans l’air.

« Oui, bonsoir, je suis sur la liste… »

Un sourire niais et le regard vide, l’homme l’invita à entrer. C’était tellement simple… C’en était presque ennuyant. Mais elle n’avait pas le temps de se lamenter. Elle était là dans un but précis. Faisant mine de rien, elle attrapa un verre de champagne sur un plateau. L’alcool n’était pas vraiment recommandé vu sa physiologie, mais un verre à la main la rendrait plus abordable. Elle paraîtrait tout de suite plus ouverte à la discussion. Il se croirait tout permis, comme beaucoup. Ce serait beaucoup trop facile.

Ivy n’eut pas de mal à le trouver, il était entouré par beaucoup de personnes, en train de se faire mousser. Il avait l’air beaucoup trop sûr de lui, entouré par tous ces gens. Ils avaient presque l’air de courtisans autour de leur roi.  C’était à vomir. Elle laissa un peu de temps passer, faisant semblant d’avoir l’air occupée. Il ne fallait pas qu’elle attaque trop vite, elle avait toute la soirée pour jouer ses cartes. En attendant, elle papillonnait d’un endroit à l’autre, s’incrustant dans de petits groupes de discussions jusqu’à ce qu’elle ait envie de gifler les gens qui déblatéraient des idioties sur l’écologie, les minorités ethniques, les femmes et les personnes queer. Rentrant dans trois des quatre catégories, ce genre de propos lui était assez intolérable. Ah, ce qu’on ne faisait pas pour mettre ses plans en exécutions.

Au bout d’un certain temps à avoir supporté les idioties des gens participant au gala, Ivy décida de mettre la suite de son plan en action. Elle s’approcha lentement mais sûrement de sa victime, son verre d’alcool toujours à la main. Il allait être terriblement utile. Elle passa derrière le politicien, et fit semblant de trébucher, de façon à renverser son verre sur sa veste. Une veste qui, soit, était bien taillée, mais était d’une matière synthétique horriblement désagréable au toucher. Comment pouvait-on porter quelque chose comme ça ? Enfin… Vu le personnage, ça ne l’étonnait pas qu’il ne fasse pas attention d’où provenait ses vêtements.

« Oh, bon sang, je suis terriblement désolée ! J’espère que je n’ai pas ruiné votre veste… Je suis vraiment maladroite, je suis une catastrophe ambulante. Laissez-moi vous aider, je vais vous la nettoyer. »

L’homme se retourna, l’air agacé, mais ses traits se radoucirent quand il croisa les yeux d’Ivy. Ah, les hommes sont si faibles, un beau visage et tout vacille. Il lui sourit et posa sa main sur son bras. Le contact dégoûta Ivy, il avait beaucoup trop de confiance, il se croyait vraiment tout permis.

« Oh, laissez, mademoiselle, ce n’est rien. Ce n’est qu’une veste après tout, j’en achèterais une autre ! Mais dîtes moi, c’est la première fois que je vous vois ici, non ? Enfin, une jolie demoiselle comme vous, je l’aurais remarquée… »

Des mots flatteurs, mais qui ne la réduisait qu’à un joli visage. Pathétique. Heureusement qu’il avait commencé par-là, c’était la chose la plus supportable qu’il pouvait dire. Ivy se contenta de sourire, comme une fausse ingénue. Vu ce qu’il venait de dire, il serait très facilement manipulable. Un sourire, un soupir, un battement de cil, et elle n’aurait presque pas besoin d’utiliser ses phéromones pour l’attirer dans son piège.

« En effet, c’est la première fois que je viens… »

« Vous avez bien fait, tout soutient est important. Je ne savais pas que d’aussi jolies jeunes femmes s’intéressaient à ma politique, c’est … encourageant ! »

Forcément, il fallait qu’il ramène la conversation à lui et à ses exploits. Ivy espérait juste que la soirée passerait vite, porter le masque aussi longtemps allait s’avérer plus difficile que prévu. Mais bon, elle devait tenir. Elle avait quelque chose à accomplir.

« D’ailleurs, j’ai un petit discours à donner. Essayez de rester dans le coin, j’aimerais beaucoup continuer cette conversation après ! »

Il était pris dans ses filets, comme une mouche se faisant gober par une plante carnivore. Bon, peut-être que toute cette histoire se terminerait plus vite que prévu. Elle commença à réfléchir. Elle pouvait toujours l’hypnotiser grâce à ses phéromones après le discours, et comme ils étaient dans un hôtel, elle n’aura qu’à lui dire de prendre une chambre, et là, là elle pourra lui donner le coup de grâce, le baiser de la mort. Oui, ce serait parfait. En attendant… Elle allait devoir l’écouter déblatérer des idioties et des horreurs. Des pseudos-faits qui se valaient faussement scientifiques. Il était facile d’invoquer la science à tout bout de champs, et de tordre n’importe quelle étude pour lui faire dire ce qu’on voulait. Beaucoup trop facile, c’était révoltant. Il suffisait d’un homme vaniteux et cupide pour que le monde parte dans la mauvaise direction. Un de moins ne ferait pas de mal à la planète.

Lorsque le politicien eut fini l’affreux mensonge qui lui servait de discours, il retourna voir Ivy, qui avait remis son masque de parfaite jeune femme. L’heure était venue de mettre son plan à exécution.

« Alors qu’en avez-vous pensé ? Pas mal, hein ? »

« Oui, oui, c’était très bien dit… »

Elle s’approcha de lui, comme pour lui murmurer à l’oreille. De cette façon, il respira pleinement les phéromones qu’elle venait de relâcher rien que pour lui. Elle n’eut pas besoin de voir son visage pour comprendre que sa petite opération avait marché : le corps de l’homme s’était soudainement détendu. Il était sous son emprise totale.

« Maintenant, allons donc prendre une chambre pour discuter, voulez-vous ? »

« Oui, bien sûr… »

Elle le prit par le bras et l’escorta vers la sortie de la salle, jusqu’à la réception de l’hôtel, où l’homme réserva une chambre. Puis, ils partirent tous les deux vers l’ascenseur. Le politicien avait le regard vide, hagard, il était totalement envoûté. Il buvait la moindre de ses paroles, et elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Elle pouvait lui dire de sauter par la fenêtre, il le ferait sans hésiter une seule seconde. Mais la symbolique n’y serait pas.

Les deux personnes entrèrent donc dans la chambre, et Ivy fit s’assoir l’homme sur le bord du lit. Il avait toujours son air idiot. Ah, sa mort allait être si satisfaisante, si douce et si agréable. Elle s’installa sur ses genoux et prit son menton dans sa main. Puis, doucement, elle déposa ses lèvres sur les siennes, les scellant dans un baiser mortel. Si l’homme pris d’abord part au baiser, il se rendit vite compte que quelque chose clochait, alors qu’Ivy l’infectait de son poison. Puis, elle le repoussa, le laissant s’écrouler sur le lit. Il la suppliait de l’aider, de mettre fin à ses souffrances. « Les femmes sont impitoyables avec les gens qu'elles n'aiment pas. » Et elle n’avait aucune sympathie pour lui.

Elle sortit de la chambre, laissant sur le lit un cadavre au visage tordu, grimaçant de douleur. Voilà une bonne chose de faite.

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