Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

 

  Du sang sur les mains [SOLO]

Aller en bas 
Antihéros
Antihéros
Angela Mills / Arachné

Gotham ID Card
Disponibilité RP: Disponible
Relations conflictuelles: L'épouvantail
Relations amicales: Batwoman, Black Cat
Angela Mills / Arachné

 Du sang sur les mains [SOLO] Empty
MessageSujet: Du sang sur les mains [SOLO]    Du sang sur les mains [SOLO] EmptyDim 20 Sep - 17:30
Du sang sur les mains Angela Mills / Arachné

« Tu n'as pas écouté ma voix lorsque je t'ordonnais de la tuer. Tu es trop gentille... mais ce n'est pas grave car je te pardonne. Tu n'es pas encore prête à ça, alors j'agirai à ta place. La jeune délinquante, après t'avoir manifesté ce geste affectueux sur la joue, te laissa seule, perdue dans tes pensées et en proie à ce visage inconnu.... que tu ne connaissais que trop bien, en y réfléchissant.
Lors de la mort de ta sœur, c'est moi que tu vis lorsque tu la poignardas à plusieurs reprises. Toi, tu m'as façonné ce jour-là en même temps que toi-même. Et alors que tu disparaissais dans un cocon, pour éclore plusieurs semaines en quelque chose de différent, moi je naissais dans ta tête, à la fois coupable de ce que j'étais mais également fière de pouvoir t'aider. Malgré ça, je représentais quelque chose dont tu avais honte et dont tu préféras te débarrasser, en le cachant aux yeux des gens. Mais je suis toi et tu es moi.  
J'étais comme une amie pour toi mais tu ne le savais pas encore, alors je le deviendrai en gagnant ta confiance. Pour toi, je ne suis qu'une voix que tu as déjà entendue, un visage indéfinissable que tu as déjà vu, mais rien de réel. Car on te l'a dit, on t'a dit que je n'existais pas, et pourtant je vis à travers toi.
Je te maintiens en vie car ta volonté de survivre n'est pas assez forte. Je remplis tes poumons d'air, ton estomac de nourriture, j'étanche ta soif, je prends les décisions que tu ne prends pas pour l'instant, pour te protéger. Oui, je veille sur toi en ce moment, à chaque instant même. Quand tu es endormie ou quand tu crois que tu l'es, paisible, si vulnérable, si triste... alors j'agis. Je suis toi et tu es moi, et nous ne sommes pas si différente, Angela.

Lorsque tu repris enfin conscience de la réalité qui t'entourait, la demeure spacieuse d'un criminel apparu devant tes yeux -qui retrouvaient leur usage sous une clarté différente- animés d'une lueur nouvelle pleine de détermination. Plus rien ne te retenait ici, désormais, alors tu te dépêchas de sortir par le balcon. Emportée par cette seconde adrénaline, tu bondis par-dessus la rambarde en bois, te retournant en plein saut, tu pressas sur ton lance-toile pour produire ce filet arachnéen, qui nous caractérisera tant plus tard, et qui amorti ta chute. C'est avec maladresse que tu te réceptionnas sur le sol, ton genou posé sur l'herbe, ta main à terre, tu te relevas et tu commenças à m'écouter comme une sorte d'instinct. C'est dans cette situation que tu te rendis compte que tu n'avais pas besoin d'aide. Ni des médecins, ni de leurs traitements de cheval, ni de personne. Parce que je suis là, Angela, et que je te protège.
Alors que tu fendais la nuit, tu en oubliais jusqu'à ton propre nom. Toute cette soirée n'avait aucun sens pour toi. Elle était sombre, pavée de mauvaises intentions, tout le contraire de la jolie fleur que tu es. Jeune, fragile, innocente... tellement belle. C'est pour ça que je te protègerai, car je suis toi et tu es moi.
Tandis que tu ralentis l'allure, plusieurs personnes s'écartent de ton chemin, à moitié scandalisées par notre apparence. Mais nous sommes innocentes, nous pouvons le jurer... pour le moment.
La nuit offrait son voile sombre, parsemé des lumières de la ville, favorisant ce côté rassurant d'un lieu chaleureux et hospitalier. C'était son but, du moins, mais la pourriture imprégnait ce lieu et la menace se ressentait comme un frisson sur ta peau délicate. Mais je te rassure, je te murmure des gentillesses que toi seule peut entendre, alors tu obéis, sans même savoir si c'est bien ou pas. Mais je te promets que je ne veux que ton bien, que j'assumerai toutes les décisions et que tu seras en dehors de ça, que jamais le sang ne salira autre chose que mes mains, et non les tiennes. Enfin, c'est ce que j'aurai aimé te dire... mais tu es moi et je suis toi...

Ce début de soirée te revint en mémoire, alors que tu enfilais le costume, légèrement influencée par moi qui te poussais à m'admirer, là, sur mon cintre, n'attendant qu'une seule chose... que tu m'enfiles comme une seconde peau car, inconsciemment, je savais que c'est ce qui te pousserait à passer à l'acte, à franchir la frontière que tu t'étais fixée. La frontière du bien et du mal. Ce costume, comme tu l'appelles avec l'innocence qui te caractérise, est bien plus qu'un costume. Il est la peur que tu as vu lorsque l'épouvantail, le futur cadavre que nous éventreront un jour, a choisi de faire de toi la meurtrière que tu es devenue... Que nous sommes devenus... non, que je suis devenue, car je te protègerai. Là, seule, tu t'arrêtes enfin de trotter, tu commences à marcher en le voyant tout comme je le vois. A une distance à peine plus loin que lorsque tu l'observais la première fois. Son air stupide affiché, mauvais, la pourriture qui se dégageait de l'intérieur de lui... mauvais, immonde. Il s'arrête, compte ses billets en laissant partir les clients dépendants de son infecte drogue. Nous le détestons, je le déteste pour avoir commis ces actes horribles. Le plus horrible étant celui d'avoir inondé tes si jolis yeux bleus. Alors oui, tu avances et je décide que son sort sera douloureux. Tes pas sont lourds mais furtifs. Tu n'es qu'à dix mètres de lui lorsqu'il tourne enfin ses yeux vers toi. La lumière est bien trop abondante pour une amie de l'ombre telle que moi, mais je m'en fiche. Il te regarde avec son air de frustration, et est peut-être armé, mais je m'en fiche car je sais que je suis plus rapide. Une autre erreur en cette soirée, il la fit en te comparant à une fille de joie, sa rage se déverse dans un flot de parole qui nous écorche les oreilles, toi car tu es trop délicate pour les entendre, moi, car je fulmine intérieurement pour tout le mal qu'il te dit. Qu'il te fait... En un instant sa main disparait derrière son dos, mais c'est trop tard, car je suis plus rapide que lui et que le fin jet de toiles couvre la distance entre nous deux. Deux, trois mètres, peut-être, avant de se fixer à son visage, l'aveuglant sur le coup. Dans une lutte pour notre survie, je tire très fort sur la corde en toile, lui faisant perdre l'équilibre, son arme à feu dans sa main, il tente un tir au hasard qui se répercute loin de nous, loin de notre direction. Il continue le vacarme tandis que nous zigzaguons pour éviter les jets de sa lâcheté. Plusieurs salves dans sa direction, une en pleine poitrine, une autre, encore une, et la dernière qui éclabousse un mur. L'avantage du lance-toiles se fait rapidement voir tandis que je bondis, près de lui, dans un saut appuyé avec élan. Tes mains fendent l'air, au ralentis, comme dans un film d'action. Puis, un bruit déchire la nuit, celui de la viande qu'on tranche à coup de couteau de boucher, un bruit humide et écœurant qui renvoi le sang éclabousser le sol. Chaudement, il se déverse en même temps que le corps retombe en rependant encore plus de ce liquide rouge. Tu le regardes désormais se vider de sa vie, la carotide tranchée avec précision, mais je tourne les yeux pour t'épargner ce spectacle qui a un goût de justice.  

Ce crime restera impuni, c'est un fait. Je m'en assure une dernière fois en attendant une demi-heure, emportant le cadavre avec moi, le laissant à l'abri d'éventuels curieux, derrière cette poubelle, par exemple, c'est là qu'est sa place, le temps que la toile organique se dissolve au contact de l'air fraiche de la nuit. C'est chose faite après ces trente minutes de passés, je l'observe se fragiliser, se désagréger et s’effriter. D'un seul geste du pied, je disperse les quelques résidus qui tenaient encore sur ses vêtements pour effacer les dernières preuves. Plus rien n'est à accomplir ce soir, alors nous nous en allons chez nous sans nous méfier.

Nous grimpons deux à deux les barreaux de l'échelle de sécurité avant de la remonter. Le sang recouvre nos mains, je veille à ce qu'aucune goutte ne tombe sur le tapis en pénétrant par la fenêtre ouverte du salon, tout comme j'ai fait attention de ne pas en mettre sur les barreaux, avant de me diriger vers la salle de bain. Notre reflet s'affiche dans le miroir. Tu ne t'y es pas habituée mais moi je le considère comme étant mon apparence, tandis que toi tu resteras la jolie femme aux cheveux blonds que nous aimons tant. Le robinet verse une gerbe d'eau abondante. Lorsque je plonge les griffes en-dessous, l'eau nettoie le sang et se dilue. Je veille à ce qu'aucune trace ne reste en laissant le robinet ouvert plusieurs minutes. Après avoir refermé le robinet, je vérifie à nouveau de n'avoir laissé aucun indice, car je suis toi et tu es moi, avant de retourner dans ta chambre. Un long repos te remettra les idées au clair. Nous nous écroulons en même temps sur le lit et je te laisse, je t'abandonne à ton sommeil sans même prendre le temps de te déshabiller. Dans cette fatigue éphémère tu sombres, tandis que je reste à tes côtés. »

Code by Swarley & Kate
Revenir en haut Aller en bas
 
Du sang sur les mains [SOLO]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Together we can forge a better America [solo]
» [solo] Expansion [terminé]
» [SOLO] Je suis la peur !
» Menus larcins [Solo]
» Les bonbons hallucinogènes [Solo]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Gotham City :: Le Bowery-
Sauter vers: