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 Together we can forge a better America [solo]

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Edward Blake/Le Comédien

Gotham ID Card
Disponibilité RP: ON
Relations conflictuelles: Silk Spectre
Relations amicales: les Watchmen
Edward Blake/Le Comédien

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MessageSujet: Together we can forge a better America [solo]   Together we can forge a better America [solo] EmptyDim 19 Juil - 15:39
Together we can forge a better America [solo]
Luxe, note de frais, vie facile, ramolli, sans doute. Immunité diplomatique, bosser pour le gouvernement américain avait des avantages considérables. Des avantages en nature considérables, assez pour mettre sa carrière de justicier entre les mains du gouvernement.

La loi keene de 1977 avait précipitée de nombreuses choses dans ma carrière. Nous avions reçu tant des louanges, placés sur nos piédestaux. Les mœurs évoluaient avec l’idée que les justiciers seraient les sauveurs de la nation, de la veuve et de l’orpheline. Make America great again. Petit à petit, notre notoriété s’est retournée contre nous. Nous incarnions cette idée que nous pouvions aller au-delà de ce que prévoyait la loi sans être punis en retour. Nous dépassions les barrières prévues par le code civil et cela allait contre l’entendement du gouvernement. Pourquoi des hommes et des femmes d’ailleurs pourraient faire régner la loi en allant contre-elle ? Nous étions les juges, les jurés et les bourreaux de la population et des malfrats. John Keene, sénateur américain pourris jusqu’à l’os, ce héros aux yeux de la population, avait retourné ce public qui nous chérissait tant et était devenu notre propre bourreau. L’homme corrompus, celui qui n’avait pas besoin de masque pour faire régner la loi contrairement à nous, publia son fameux décret anti-justicier. Il n’était plus question que ces vigilants martyrisent les pauvres ménagères et leurs enfants. A bas les masques, les capes et leurs armes expérimentales utilisées contre la population. Ce pourquoi nous nous battions, ces costumes que nous portions causeraient notre perte. Les justiciers étaient devenus des parias de la société, les cibles à abattre. La seule façon de tirer son épingle du jeu était d’avoir un temps d’avance sur la société. Ozymandias, lui, avait décider de dévoiler son identité au monde et de commercialiser son nom. L’homme le plus intelligent de la planète comme il aimait se nommer, quelle blague, était devenu l’homme le plus riche de cette même planète. A chaque pas que vous pouviez faire, vous tombiez nez à nez avec une figurine à son effigie, un poster grandeur nature et tout un tas d’accessoires et autres produits dérivés. Sur ce coup, il avait tout compris. Moi, je ne faisais pas cela pour la gloire et les honneurs, il était pensable pour moi de révéler mon identité aux yeux du monde comme il l’avait fait. Je ne rêvais pas de paillettes et de faire mon nom inscrit partout sur les tabloïds. Collaborer avec le gouvernement avait été ma porte de sortie, mon exutoire face à cette loi débile. Agir pour le biais du gouvernement me permettait de continuer ma carrière et m’offrait une stabilité indéniable. J’avais dû ravaler ma fierté et cela n’avait pas été de tout repos. Comment coopérer avec un gouvernement que vous exécrez et qui préférerait vous voir dans une boite en bois plutôt qu’à leurs services ?

« Sale facho ! Tu te prétends comédien ? Sale facho, violeur ! » « On ne veut pas de miliciens ! on veut des vrais flics ! »

Le crépuscule pue le stupre et la mauvaise conscience. Gotham est à l’image de New York. Les rues sont des caniveaux géants et les caniveaux sont remplis de sang. Quand un jour les égouts refouleront toute cette lente agonie, toute la vermine de Gotham sera noyée. La ville sera auto-détruire. Le mal engendre le mal. Toute l’ordure et la débauche leur explosera à la gueule, bien fait. Ils ont eu le choix, nous avons tous les choix. Choisir entre faire le bien et semer le mal. Nous vies sont conditionnées par les choix que nous faisons, un juste retour de karma. Notre éducation et notre milieu social étaient un point de départ, à nous cependant de fuir de quotidien et de forger notre propre destin. Nous sommes ce que nous voulons être. Ils pouvaient suivre des hommes de bien et choisir le bon côté de la loi. Devenir des hommes propres qui croyaient à un juste salaire pour un juste travail mais ils ont choisi de suivre la mauvaise voie et ils ont vu trop tard qu’ils allaient à l’abime. Ne dites jamais qu’ils n’avaient pas le choix. Ils l’ont eu et ont pris le chemin de la facilité, de la décadence. J’ai failli moi-même tomber dans ce piège. Être criminel à Gotham, à New York et partout dans le monde ouvrait la porte à une vie facile, certes dangereuse mais l’appât de l’argent facile était dominant. Je dirais même déterminant lorsqu’il s’agit de savoir quelle vie on souhaitait mener. L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue fortement lorsqu’on se prélassait au sol, une Margarita à la bouche. Qui n’a jamais rêver de vivre le rêve à l’américaine ? Il était là, ce rêve, sur ce pavé salit par la perversion et les pêchés.
La ville, le monde entier est près de la chute. Les portes de l’enfer étaient perte à s’ouvrir et je serais là pour tenir ces portes. Puis après tout, l’enfer est peut-être déjà sur terre.

Gotham, cette ville meurt de la rage, en proie aux vermines. Je ne pouvais rien faire de mieux que d’essuyer l’écume du bord de ses babines. Chasser le naturel, il revient aux galops. Plus grand et toujours plus fort. Gotham est une hydre, couper la tête d’un dealer, il lui en repousse dix.

« Tu sembles amer. Tu es un homme étranger, Blake. Avec d’étranges attitudes devant la vie et la guerre » dit Dr Manhattan « Ecoute…Une fois qu’on sait qu’elle face c’est…tout… la seule chose sensée est d’être le comédien. »

Le comédien était ce symbole pour la patrie, il luttait pour ce pays qu’il portait tant dans son cœur. Un pays pourri, dirigé par des pourris. Même s’il fallait employer la manière forte, je m’efforçais à croire qu’il restait du bon en chacun de nous, y compris le gouvernement. Coupez la tête du roi, god, please, save the queen.  Cet espoir, malheureusement, fuyait chaque jour goutte par goutte, filant entre mes doigts sans que je ne puisse le contenir. Il y a le bien et le mal est beaucoup trop présent. Il doit être combattu sans concessions. Combattre le mal par le mal, c’était la seule solution à Gotham. Utiliser la méthode forte, celle qui ne prenait pas de gants. Casser quelques doigts, arracher quelques dents, démettre quelques épaules, faire couler un peu, beaucoup de sang. Ne jamais faire dans la dentelle, c’est ma devise. Regardez le mail dans les yeux et vous comprendrez pourquoi la clémence et la compassion ne font plus parti de mon vocabulaire depuis bien longtemps. Ils sont si nombreux à mériter leur châtiment. L’horreur cherchera toujours à mettre un pied dans ce monde. Foutu monde.

A minuit, tous les agents et le peuple surhumain sortent pour ramasser tous ceux qui en savent plus qu’eux.

Gotham n’est qu’une gosse d’aisance où toute la malhonnête du monde et son avidité, sa lubricité, son irreligion se déversent et fermentent librement. Non pas que moi-même je croyais en un foutu Dieu ou en une quelconque religion, ça c’était de la connerie. J’avais vu assez d’horreur pendant la guerre du Vietnam que si croyais en un Dieu, j’aurais pu penser qu’il était doté d’un incroyable sens de l’humour. Avec l’âge, j’avais vu assez de choses qui m’avaient empli d’une sorte de révulsion morale dont je ne peux me débarrasser. Mais le voulais-je simplement ? Devais-je changer alors que c’était ce monde qui m’avait forgé à son image ?

Les maquereaux, les dealers, les artistes du racket et du meurtre en tout genre, les vieux qui tripotent des enfants et des femmes ingénues, des jeunes, armes à la main, tuant alors qu’ils sont à peine en âge de se raser, tout juste prépubères. C’était ça ce foutu monde. J’ai vu ces gens autour de moi, à la guerre et en liberté dans les rues des villes, sans que la justice n’agisse. J’ai été révulsé par ce monde et ce qu’il devenait, ce qu’il devient chaque jour. Je vois le monde avec mes propres yeux, tel qu’il est réellement : une vaste et foutue blague.
Dans quel monde préfèreriez-vous vivre si vous aviez le choix, vous honnête citoyen des Etats-Unis ? C’est la réponse à cette question qui me conduisit à devenir plus qu’un simple citoyen lassé de cette vie. Je sais que, parfois, les gens ont du mal à comprendre et accepter ce qui mène une personne à se comporter comme nous nous comportons, moi et les justiciers comme moi, ce qui nous fait faire le genre de choses que nous faisons. Bon, je vous le conçois, peu de gens sont comme moi. Je ne peux pas répondre pour les autres et je soupçonne que nous donnerions tous des réponses différentes : Batman avait perdu tragiquement ses parents… Toutes les histoires étaient plus ou moins controversées mais quant à moi, la réponse est assez nette dans mon esprit : j’aime l’idée de l’aventure et de l’audace et je me sens « mal » si je ne fais pas bien. Je connais toutes les rumeurs et théories à la con de ces pseudos psychologues, de ces complotistes et de ces foutus plaisantins sur mon passé tumultueux mais il n’en est rien. Je dirais simplement que j’ai commencé à me costumer en justicier pour combattre le crime parce que c’était amusant, nécessaire et parce que ça m’inspirait. Batman a inspiré l’Amérique, l’idole des jeunes.

« C’est une farce ! Tout, une face ! Je veux dire : j’te raconte quand j’ai commencé, quand j’étais qu’un blanc-bec, nettoyer les bas-fonds, c’était fastoche. Le monde était dur, fallait juste être plus dur, exact ? Plus maintenant. J’veux dire : j’croyais savoir comprendre le monde. Mais j’ai découvert le gag. La farce, après. »

Qui n’a jamais rêvé à l’aube de ses 13 ans de la plus jolie fille de la classe qui serait attaquée par des voyous et qu’un garçon, fort et puissant, serait là pour les battre et plus tard, la jeune fille tomberait désespérément amoureuse de saveur. J’avais trouvé en ces fantasmes ma voie. Habituez vous au gout du sang dans la bouche.

Codage par Libella sur Graphiorum
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